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  • : Solutions politiques (ou + de 400 propositions de réformes politiques...)
  • : Analyses et propositions de réformes politiques institutionnelles, économiques, fiscales, sociales, juridiques, et autres, issues de ma pratique professionnelle et de la vie tout simplement ; pour vraiment changer...
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Sommaire

 

Sélection partiale des derniers articles mis en ligne

Faire-part...

À mes lectrices et lecteurs : avertissements importants !

« Après moi le déluge ! » : constats « navrants » sur plus on sait et plus on est con...

Changer par la loi et pour une « vraie révolution fiscale »... sans sortir de l’Europe...

« La société du spectacle » et « No future », nos seuls avenirs ?...

L’irrésistible progression des souverainistes et des nationalistes : l’horreur absolue... Qui est responsable ?...

Homoparentalité et « mariage pour tous » : de la réalité à la loi...

« Nul ne peut s’enrichir sans cause » : une jurisprudence malheureusement oubliée...

Rapport Gallois et compétitivité... De qui se moque-t-on ?...

« Double contrainte » : 40 ans d’accords internationaux et de lois, qui rendent fou...

La propriété privée et la finitude : des nœuds systémiques centraux...

 

Quelques classiques et textes fondateurs

Imprécis précis de fiscalité… pour en finir avec les « croyances populaires »… si, c’est possible…

(3) - Mises au point et compléments sur la TVA sociale… 

Les dettes publiques : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c’est quoi la pensée virtuelle ?

Histoires de dettes interbancaires : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c'est quoi l'économie virtuelle ?…

Exercises appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…

À ceux qui prônent un retour au Franc… et aux autres, qui manquent d’arguments pour leur répondre…

(1) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche... (début)

(1) Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur... (début)

(1) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (début)

 

Une toute petite sélection d'articles qui aurait pu figurer sous une rubrique « On ne vous dit pas tout »

Le faux débat sur l'évasion fiscale et les paradis fiscaux...

Solidarités sociales et retraites : ce qu’il faut savoir et ce qu'on ne vous dit pas ou si peu...

Vélib' : problèmes d'arithmétique élémentaires, niveau CM1…

 


Tout les articles publiés (regroupés dans l'ordre de leur parution par catégorie : du plus ancien au plus récent)

  A - Préambules

Introduction et justifications de ce blog

D’où je viens, comment je me situe, philosophie et cadre général des propositions

Petites mises au point pour comprendre la logique de ce blog et des 400 propositions…

 

B - Le programme de réformes

1 - Les institutions

2 - Les institutions

1 - Economie et fiscalité

2 - Economie et fiscalité

Santé, Sécurité Sociale et retraites

1 - Droit du travail

2 - Droit du travail

Formation - Éducation - Recherche

Justice

Emplois

Sécurité et qualité de vie

Europe

Plan de mise en œuvre des propositions

Pour conclure provisoirement

 

D - Anecdotes, réflexions et solutions suggérées

Voirie parisienne : l’honneur perdu de Delanoë qui cautionne l’ayatholisme de Baupin et Contassot

(1) - Déficit de la Sécurité Sociale… mes expériences dans l’univers kafkaïen des services de "santé" (début)

(2) - Déficit de la Sécurité Sociale… mes expériences dans l’univers kafkaïen des services de "santé" (fin)

Violence des cités… : Quand on n’a pas les mots et qu’on a tous les maux, il reste le passage à l’acte violent…

A propos d'éducation - Une lettre à Science & Vie

Médias : leur responsabilité dans l'absence de pensée…

Politique internationale : Attentats du 11 Septembre - Au-delà du bien et du mal, il me manque les mots…

Politique internationale : Combien de temps encore nous ferons-nous la guerre pour les fautes des pères ?

(1) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche… (début)

(2) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche… (fin)

Perversions des systèmes : la démocratie en danger

Nicolas Hulot : l'équation économique insoluble et insolvable…

Quelques problèmes auxquels, je réfléchis sans vraiment trouver de remède pratique…

Un problème qui me pose vraiment problème : la société du spectacle, c'est maintenant…

Suite aux présidentielles : politique-fiction sur le mode de scrutin...

(1) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (début)

(2) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (fin)

(3) - Mises au point et compléments sur la TVA sociale…

(1) - Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur... (début)

(2) - Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur… (fin)

À propos de l’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise…

Pour redonner à la monnaie son équivalence travail et empêcher qu’elle soit gérée comme une marchandise, faut-il éliminer les spéculateurs ?...

Souvenirs d'un vieux con, à propos du féminisme... + Épilogue

Tribune de l'action...

Tribune de l'action : rêvons un peu… avec les banques…

Divagations sur la crise... L'inconscient, cette donnée incontournable oubliée par la politique...

Le faux débat sur l'évasion fiscale et les paradis fiscaux...

Solidarités sociales et retraites : ce qu’il faut savoir et ce qu’on ne vous dit pas ou si peu…

Juste deux ou trois choses qui personnellement me soucient bien plus que l’avenir des retraites !

(1) - Burqa et loi : un débat démocratique entre citoyens - Catherine Kintzler et Incognitototo (début)

(2) - Burqa et loi : un débat démocratique entre citoyens - Catherine Kintzler et Incognitototo (suite et fin ?)

Réchauffement climatique global ou pas ? Religiosité et politique : les Verts et Europe Écologie, la nouvelle secte des béni-oui-oui…

À ceux qui prônent un retour au Franc… et aux autres, qui manquent d’arguments pour leur répondre…

(1) - Euro contre Franc : un débat démocratique entre citoyens - Laurent Pinsolle et Incognitototo (début)

(2) - Euro contre Franc : un débat démocratique entre citoyens - Laurent Pinsolle et Incognitototo (suite et fin ?)

Exercices appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…

La « lutte des places » : la septicémie de notre démocratie...

Histoires de dettes interbancaires : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c'est quoi l'économie virtuelle ?…

Les dettes publiques : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c’est quoi la pensée virtuelle ?

Imprécis précis de fiscalité… pour en finir avec les « croyances populaires »… si, c’est possible…

La propriété privée et la finitude : des nœuds systémiques centraux...

Tous les extrémistes sont de dangereux malades mentaux...

Sciences et politique : un mauvais mélange... Le cas des réchauffistes...

« Double contrainte » : 40 ans d’accords internationaux et de lois, qui rendent fou...

Rapport Gallois et compétitivité... De qui se moque-t-on ?...

« Nul ne peut s’enrichir sans cause » : une jurisprudence malheureusement oubliée...

Homoparentalité et « mariage pour tous » : de la réalité à la loi...

La politique virtuelle contre « l’économie réelle »...

L’irrésistible progression des souverainistes et des nationalistes : l’horreur absolue... Qui est responsable ?...

« La société du spectacle » et « No future », nos seuls avenirs ?...

Changer par la loi et pour une « vraie révolution fiscale »... sans sortir de l’Europe...

« Après moi le déluge ! » : constats « navrants » sur plus on sait et plus on est con...

 

G - Actualité

Investiture socialiste, quand les vieux gouvernent la France,… étonnant, non ?

A propos de la Démocratie Participative...

Un débat presque oublié… Ou comment choisir notre futur(e) président(e) ?

Tramway parisien, ils persistent et ils signent... et les conneries continuent...

Mon raisonnement à la con pour choisir un Président…

Delanoë menteur et médias complices !!!

Quelques réflexions en vrac sur les résultats du premier tour des présidentielles… et notre système démocratique.

Débat télévisé des présidentiables… le degré zéro de la politique...

Quelques sentiments et idées en vrac, avant la mise en sommeil…

Hommage à Madame Benazir Bhutto…

Constitution européenne : Appels contre le traité de Lisbonne et le déni de démocratie

Edvige, Cristina et tous les autres...

Crise financière mondiale et faillite de la banque Lehman Brothers

Burqa : la liberté et le doute doivent-ils profiter à l’obscurantisme ?… Réflexions et solutions alternatives…

Revue de presse et informations complémentaires sur les retraites…

L’Islande, oubli ou désinformation ?... La révolution, dont (presque) personne ne parle…

Islande, les suites de leur révolution… ou les débats que nous évitons en France…

Mitterrand : l’imposture de la gauche - 10 mai 1981 : la commémoration du deuil de la gauche…

Les dettes souveraines : l’arnaque d’un demi-siècle de mensonges, ou de qui se moque-t-on ?…

11 septembre : la commémoration des amnésiques…

Primaires socialistes : allez-y...

« Votez, pour eux !... »

Croyances et politique : variations et élucubrations sur un second tour...

En vrac...

Compte-rendu d'étape de la présidence Hollande : toujours plus de la même chose : 1 / changement : 0,001

C’est la rentrée... Tous les gens qui s’offusquent de l’incivisme ou de l’immoralité de Bernard Arnault m’emmerdent...

Tribune de l’action : séparer les activités des banques (urgent et important !)... 

Fin de la souveraineté économique des pays et de la démocratie européenne...

À mes lectrices et lecteurs : avertissements importants !

 

E - Émotions, sentiments, humeurs, rires...

Une lettre anonyme que l'INSEE ne recevra pas...

Europe, après la victoire du "non" : les politiques me fatiguent et les journalistes aussi...

Nouvelles cartes grises : carton rouge aux eurocrates qui ont encore frappé très fort…

Quelqu'un connaît-il un descendant de Champollion ? Ou de quoi parlent 2 amis experts-comptables quand ils se rencontrent ?

Insécurité routière... pardonnez-moi, je me défoule...

Je n’ai rien à dire… ou presque…

Lettre à la direction d’un hôpital ou comment sont utilisés nos impôts...

Sarkozy élu… pour partager ma bile… et message(s) à cette gauche atteinte de crétinisme avancé…

Tous derrière Delanoë… pour sauver le monde en plantant des carottes…

Tramway parisien : le bal des cocus continue… et la mascarade passe…

ASSEDIC (et autres) : qui sont les crétins qui écrivent les directives ?...

Une journée dans les bas-fonds de la justice française...

Michel Onfray… Au secours ! La pensée dogmatique et l’ostracisme sont de retour…

Juste pour rire... le langage politique… 

Service des urgences de l’hôpital Tenon : la « honte » de nos services de santé…

Divagations sur le consentement, la sexualité et autres considérations sociales…

Partage d’émotions : quand les humains comprennent ce qui les réunit plus que ce qui les divise...

Une symbolique de 2012 : pour rire jaune… 

Récréation philosophique…

Mes interrogations du moment... ou quand le vide politique ne présage rien de bon...

Nouvelles du « monde du travail » dans la France d’aujourd’hui… interdit au moins de 18 ans…

Nouvelles de la barbarie, de l’individualisme et de l’indifférence…

11 Novembre, hommage et mémoire…

Chine-USA : « Une guerre sans limite »…

Spécial vœux 2012, le temps des bilans… hommage posthume au Diceros bicornis longipes...

"L’Université des Va-nu-pieds", quand les hommes comprennent ce qui les relie…

Faire-part de vie...

Être un homme de gauche, par Alex Métayer...

Le pouvoir des banques, le cas d’école : Goldman Sachs...

Des vœux pour 2014 que je fais miens !...  

Faire-part...

 

  F - Ville de Paris : urbanisme et politique...

Informations sur la catégorie : "Ville de Paris : urbanisme et politique..."

Voirie parisienne : l'honneur perdu de Delanoë qui cautionne l'ayatholisme de Baupin et Contassot

A propos de la Démocratie Participative...

Violence des cités... : Quand on n'a pas les mots et qu'on a tous les maux, il reste le passage à l'acte violent...

Tramway parisien, ils persistent et ils signent... et les conneries continuent...

Delanoë menteur et médias complices !!!

Insécurité routière... pardonnez-moi, je me défoule...

Tous derrière Delanoë… pour sauver le monde en plantant des carottes…

L’Omerta sur Michel Charzat, liste différente de Paris 20ème

Tramway parisien : le bal des cocus continue… et la mascarade passe…

Vélib' : problèmes d'arithmétique élémentaires, niveau CM1…

 

H - Livre d'or des commentaires et autres...

 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 11:00
 
 
Lorsque je discute avec vous, il y a au moins une chose qui est sûre, c’est que nous n’en pouvons plus de nos élus, des énarques, des bureaucrates, des eurocrates et autres terminaisons en « ates »…
 
Comment en sommes-nous arrivés là ? Alors que pour avoir eu l’occasion de rencontrer certains de nos élus et quasiment quelque soit leur origine politique, je peux affirmer sans flagornerie, que la plupart sont des gens honnêtes, qui croient en ce qu’ils font et qui voudraient vraiment pouvoir faire plus…
C’est vrai aborder ce problème de ras-le-bol par le biais des personnes ne mène à rien, si ce n'est aux débats stériles sur les perceptions, le plus souvent subjectives, que nous avons les uns et les autres sur nos candidats, … présidentielle 2007 oblige…
 
Maintenant, si vous voulez bien me suivre, je souhaite vous apporter d’autres éclairages sur le malaise que nous ressentons tous… ou presque. En fait, j’espère arriver à vous faire un condensé des raisons qui m’ont conduit à mes propositions ; notamment celles concernant les modifications institutionnelles et constitutionnelles.
 
 
Premier mensonge par omission
 
Il y a dans l’histoire, des hommes et des femmes qui ont profondément changé leur pays et le cours des choses.
 
Si on ne prend que la France, et bien que nous puissions ne pas être d’accord sur ce qu’ils nous ont légué, on peut citer (liste non exhaustive pour notre seul dernier siècle) : Clemenceau, Jaurès, Léon Blum, Robert Schumann, Jean Monnet, Pierre Mendès France, De Gaulle, Michel Debré, Simone Veil, Mitterrand, Bérégovoy, …
 
Mais n’est-ce pas étonnant que nous persistions à penser comme si ces personnages avaient fait les choses par eux-mêmes et en ne retenant que les noms des présidents, alors que ceux-ci s’étaient entourés de personnalités, sans lesquelles rien n'aurait été possible ? C’est, d’ailleurs, pour ça que j’ai glissé d’autres noms en douce… pour que vous puissiez évaluer l'écart qui existe entre ce que voudrait nous faire croire l'histoire et ce qui s'est vraiment passé, ou autrement dit : qui sont les vrais géniteurs des changements ?
 
Pour ne reprendre qu’un seul exemple que je peux citer de mémoire, qu’aurait été un Mitterrand sans Quillot, Badinter, Martine Aubry (jusqu’en 92, parce qu’après c’est une autre histoire), Bérégovoy, Neiertz, Auroux, et même un Rocard (pour le bain de sang qu'il a empêché en Nouvelle-Calédonie), … et tous leurs collaborateurs anonymes qui ont permis à ces gens de travailler pour le bien de tous.
Bref, pourquoi attribuer à Mitterrand les réformes qui ont marqué ses mandats, alors qu’un de ses problèmes a, justement, toujours été de trouver les "bons ministres"… et que rien n'aurait pu être fait sans eux ; à ce propos, est-il besoin de rappeler la catastrophe économique qu'a engendrée le premier gouvernement Mauroy, qui s'obstinait à faire de la relance keynésienne dans un climat général européen et mondial de récession…
 
Alors "hommes providentiels" ou "personnalités" qui savent s'entourer des compétences nécessaires à réaliser de grands projets ? Pour qui et pour quoi votons-nous vraiment quand nous choisissons un président ? Pour un programme ? Une politique ? Une idéologie ? Certainement pas, car je défis quiconque de trouver dans ces fameux "programmes" présidentiels, les mesures et les lois susceptibles de nous dire comment, les déclarations d'intentions vont se transformer en actes…
C'est tellement vrai que vous aurez remarqué que le travail d'évaluation du financement des mesures proposées est, aujourd'hui, fait par des groupes externes aux partis politiques, notamment http://www.debat2007.fr/ … C'est quand même un comble que ce soient des citoyens qui doivent chiffrer et demander aux candidats comment ils vont tenir leurs promesses ; car, rien n'est prévu dans les propositions présentées pour expliquer comment elles vont être financées…
 
Mais au fond, qui peut être contre plus d'éducation et de prévention ? Qui peut être contre rétablir un "ordre républicain" dans les banlieues ? Après, on peut toujours discuter pour savoir s'il faut plus de répression ou d'éducation, mais vous croyez vraiment que c'est de ce genre de discussion que surgissent les solutions, alors qu'aucun ne nous dit, par exemple, comment il va donner du boulot à toutes ces populations dans le désespoir de se sentir inutiles…
Ces "débats d'idées" réducteurs n'ont pas de sens… Qui de la gauche à la droite et même en passant par les extrêmes, ne souhaite pas pour la France le meilleur ?
C'est donc bien sur les moyens que se posent les vraies questions et c'est bien là-dessus que nos politiques ne nous répondent jamais, en préférant faire de la surenchère sur les thématiques que leurs conseillers en communication auront évaluées, comme étant les plus prometteuses en termes de voix.
C'est, lorsque l'on rentre dans le détail des propositions que se révèle la vraie nature des supercheries… Comment avec une dette et des prélèvements, qui n'autorisent aucune marge de manœuvre, peut-on espérer financer 30 à 40 Md€ supplémentaires de mesures, sans que personne ne nous dise comment, il va faire pour produire ces ressources supplémentaires, sans les prendre toujours aux mêmes… et n'en déplaise à mes amis de gauche, ce n'est pas dans la poche des "riches" que nous les trouverons !!! Sauf à s'illusionner encore, que dans notre système ouvert, les "vraiment riches" sont saisissables… ce qui, une fois pour toutes, devrait être supprimé du débat, parole de fiscaliste…
 
Notre système démocratique présidentiel est bien devenu une incitation permanente à la démagogie et au mensonge, comme s'il suffisait de faire des incantations au changement en promettant tout et n'importe quoi, pour se faire élire… À force de nous faire berner, il me paraît normal que nous ressentions au moins comme une sorte de dégoût… qui suffirait à lui seul à expliquer pourquoi les extrêmes ont tant la cote… Notre système politique n'est plus fondé sur la réalité des possibles, mais sur une surenchère démagogique permanente.
Non accessoirement, que penser de personnages qui toute leur vie n'auront agi que pour devenir Président(e) un jour ? Personnellement, je trouve ça plus que suspect et c'est déjà un problème en soi, mais vous n'êtes pas obligés de partager cette vision de psy…
 
Enfin, discuter pour savoir qui sera président est une perte de temps et d'énergie sans nom, car, c'est oublier un peu vite qu'un président ne peut pas faire la politique qu'il a promise sans avoir une Assemblée nationale qui lui soit majoritairement acquise….
Aussi, personnellement, tout ce cirque autour des personnes me fatigue au plus haut point et il a engendré tant d'autres perversions (que je ne vous ferais pas l’affront de vous rappeler) qu’il est vraiment temps d’en finir avec cet anachronisme de notre démocratie.
 
Premier constat : le système présidentiel est indissociable, de l'infantilisation, du mensonge et de la démagogie, c'est une insulte permanente à l'intelligence et à la démocratie ; et à force d'être pris pour des cons, les cons se rebellent ou, pire, ils rentrent eux-mêmes dans des logiques d'illusions pour donner leurs voix aux plus démagos et à ceux qui mentent le mieux…
 
 
Deuxième mensonge par omission
 
Il est étonnant de constater que même les démocraties les plus exemplaires (je pense aux Nordiques) se disent en crise… démocraties tellement vertueuses, qu’il aurait été impossible qu’un Chirac y soit élu. C'est intéressant et paradoxal, alors que leurs systèmes sont des modèles de moralité politique (La Finlande et l'Islande occupent les 2 premières places du podium des pays les moins corrompus), qu’ils se disent eux-mêmes en difficultés, mais pour d’autres raisons que les nôtres…cependant, qu'à ma connaissance, les contours de ce malaise semblent encore assez indéterminés.
 
À mon sens, c’est parce que la « construction européenne » (entre guillemets, car pour moi ce qui a été fait jusqu’à présent est plus une « déconstruction des responsabilités ») et la « mondialisation » ont tellement brouillé les cartes que plus personne ne s’y retrouve, même pas les démocraties nordiques…
 
Le problème de fond, c’est qu’actuellement nos systèmes voudraient nous faire croire que l’on peut encore, décider de nos avenirs, alors qu’aucun politique (sauf ceux qui pensent que la solution est de se re-barricader dernières nos frontières) n’ose nous dire clairement qu’avec nos engagements européens actuels, ceux que nous avons signés au niveau de l’OMC, de l’ONU ou encore de l’OIT, les « vrais centres de décisions » (ceux qui permettraient vraiment de changer la vie des Français) nous échappent totalement, à nous … et, malheureusement, tout aussi également à nos élus
 
Oui, tout le monde sait, sent ou pressent ça, sans forcément se le dire clairement, et c’est une donnée essentielle de la crise politique et démocratique française et européenne, et du rejet massif (conscient ou inconscient, formulé pour de bonnes ou de mauvaises raisons) de « tous ces menteurs par omission »… et une justification facile, pour tous les isolationnistes qui voudraient repasser au franc, sans mesurer que, nous cesserions, dans l'instant, de pouvoir nous vêtir, nous équiper en biens ménagers, de vendre nos produits de haute technologie à l'étranger, … et qu'en gros, il ne nous resterait plus que la bouffe pour survivre, et encore…
 
Donc, il ne s'agit pas de revenir sur ce qui permet une compétition des centres de production mondiaux, mais de réintroduire un peu de bon sens, de réciprocité et d'équité dans le système d'échange mondial pour que la sortie de misère des pays en développement ne continue pas à transférer inexorablement de l'appauvrissement et des dettes chez nous…
Qu'attendons-nous pour retourner négocier toutes ces entraves qui nous empêchent de faire les choix de sortie de crise économique ? Que la Chine, qui peut déjà nous mettre à genou financièrement, se soit suffisamment développée, en nous ayant pompé, au passage, toute notre avance technologique, pour que nous ne soyons plus pour elle qu'un petit client de province à la solvabilité douteuse ? Que nous nous retrouvions avec 6 millions de chômeurs ?
 
Il faudra bien qu'un jour nos élus nous avouent que toutes les réformes de fond que nous serions tentés de faire dans notre pays, pour relocaliser la production et créer des richesses, nécessiteront la dénonciation ou/et la renégociation de ce que nous avons signé depuis 20 ans, sans omettre de nous dire que cela aura des conséquences sur notre façon de vivre et sur notre pouvoir d'achat ; du moins dans un premier temps…
Mais, si c'est le prix à payer pour que nous remettions au travail 4 millions de personnes, pour sortir de la rue notre million de SDF, pour rééquilibrer nos finances publiques, pour dégager de nouvelles ressources pour des politiques sociales, d'éducation, de solidarité, de santé, de sécurité et de justice efficaces, qui peut raisonnablement être contre ?
Il faudra bien que les Français et les Européens choisissent, un jour, et de préférence avant qu'il ne soit trop tard : est-ce qu'ils préfèrent pouvoir continuer à acheter un bel écran plasma, de moins en moins cher, ou résoudre nos problèmes économiques et de déchéance sociale ? Un peu moins de jeux, mais assurément un peu plus de pain, sans abandonner personne à sa misère, ne pourrait-il pas constituer un programme réalisable ? Mais, il faut croire que jamais nos politiques n'auront le courage de penser qu'ils arriveront à se faire élire avec un tel programme, car aucun n'ose nous dire que seules les solutions demandant des "sacrifices" temporaires, permettront une sortie de crise.
 
Malheureusement, je ne le sais que trop bien ; au moins une bonne moitié de mes propositions est inapplicable en l'état de nos accords européens et internationaux… et si vous vous penchez sur les mesures économiques vous verrez que je ne vous mens pas sur le fait que vous payerez plus cher, de 20 à 40 %, certains produits ; du moins le temps que les industriels s'aperçoivent qu'il est redevenu rentable de produire en Europe…
 
Deuxième constat : un programme politique qui ne nous dit pas comment il va aller à la bagarre européenne et internationale, pour se donner les marges de manœuvres économiques, dont il a besoin pour s'appliquer, est un mensonge en soi. Un programme qui ne vous promet que le meilleur, sans vous dire que vous aurez des sacrifices et des choix à faire, est tout autant un leurre.
 
 
Troisième mensonge par omission
 
Malheureusement, nos problèmes ne sont pas seulement liés aux accords que nous avons passés depuis 20 ans, une bonne partie provient, tout aussi également, de la façon dont est organisée notre représentation démocratique.
 
Depuis toujours (je suis obligé de suivre l'actualité juridique quotidiennement), je suis effaré par le nombre de "bonnes réformes" qui n'ont jamais pu aboutir dans notre pays. Pour ne reprendre qu’un seul exemple qui me chagrine tout particulièrement, tant la liste exhaustive pourrait, à elle seule, constituer plusieurs bouquins : la professionnalisation des tribunaux de commerce, voulue par Guigou et espérée par tous les professionnels de l’entreprise depuis 20 ans, qui aurait pu mettre fin à toutes les petites et grandes magouilles, à tous les dénis de justice, est passée à la trappe, dans une indifférence quasi générale… sans que cela n’ait ému personne… comme s’il était normal, qu’une ministre doive plier devant une corporation, qui, de plus, a largement démontré son incompétence et sa corruption, en sacrifiant, au passage, les intérêts du plus grand nombre et ce pour quoi elle avait été élue…
 
Le Sénat, ce contre-pouvoir permanent peuplé de réactionnaires et de conservateurs, a, dans la longue liste des réformes qu'il a bloquées, fait échouer au moins 2 innovations de taille (en 1982) qui auraient vraiment changer des choses dans ce pays : la loi Quillot sur le droit au logement (qui, dans sa forme initiale, aurait probablement permis que nous n'en soyons pas à 1 million de SDF), les lois Auroux sur la participation et la cogestion des salariés (qui, toujours dans leur forme initiale, auraient probablement apporté une vraie révolution des comportements des salariés, par leur implication et leur responsabilisation dans la gestion des entreprises). Rappelons, également, que c'est Mitterrand, à l'époque qui n'a pas voulu aller à la bagarre… et depuis, plus personne n'a retenté de remettre à l'ordre du jour ces réformes, qui nécessitaient des corrections constitutionnelles pour être applicables…
 
Tout se passe comme s'il était devenu impossible de modifier profondément les systèmes institutionnels, sans mettre en branle des contre-pouvoirs, le plus souvent occultes et nuisibles, qui ne défendent que des intérêts particuliers ou partisans, en empêchant toutes les réformes de fond… Il n'y a qu'à voir comment l'éléphant Outreau a accouché d'une souris, constituée de réformettes qui ne permettront, même pas de sanctionner un juge incompétent ou qui s'est rendu coupable d'abus de pouvoir, pour se rendre compte qu'il y a vraiment quelque chose qui ne tourne plus rond dans notre système de décisions et dans la hiérarchie des pouvoirs… et non accessoirement, qu'on nous prend vraiment pour des imbéciles.
Les rôles sont inversés, ce sont les institutions qui décident seules de ce qu'elles vont appliquer ou pas, en oubliant au passage, qu'elles sont au service des Français et pas l'inverse. C'est de la forfaiture et ça ne choque personne que des groupes s'autorisent à imposer leurs lois en balayant d'un revers de main les majorités démocratiques.
Enfin, quand je dis "majorité", je sais bien que je dis une contrevérité… Une majorité dans l'hémicycle qui représente au mieux 30 % des Français n'est pas à proprement parler une majorité… sa légitimité et sa représentativité sont pour le moins entachées de quelques faiblesses, dont savent très bien user et abuser tous ceux qui ne veulent surtout pas que quoi que ce soit change…
 
Historiquement, c'est à De Gaulle que nous devons ce système bloqué. Cela a commencé après la guerre, pour éviter un bain de sang et devant l'urgence de la reconstruction, il a acheté la paix sociale en redistribuant aux différentes corporations ou partis (essentiellement les cocos), des pouvoirs que nous n'avons plus jamais réussi à remettre en cause. Nous avons abandonné tellement de prérogatives (sécurité sociale, retraite, justice d'élus, greffe, officiers ministériels, etc.), qui dans une démocratie devraient revenir de droit au Parlement, qu'aujourd'hui, il est devenu impossible de changer quoi que ce soit, sans que des systèmes de blocage se mettent en route.
 
Puis en 58, par peur de perpétuer une France ingouvernable, il a créé le système présidentiel, notre système majoritaire et il a maintenu le Sénat pour se doter d'une stabilité qui a toujours été à droite depuis sa création, il a ainsi réussi à éloigner durablement des centres de décisions tous ceux qui étaient considérés comme "ingérables et irresponsables", en continuant à leur affecter par ailleurs des petits royaumes ; résultat paradoxal : la France est réellement devenu ingouvernable
 
Alors aujourd'hui, nos élus nous abreuvent de leur "dernière" découverte à la mode : la démocratie participative… qui fait doucement rigoler tous ceux qui l'ont réellement expérimentée (Cf : D - A propos de la Démocratie Participative... ). Nous sommes tombés bien bas pour penser que le gouffre qui sépare les élus des citoyens pourrait être comblé par cette nouvelle forme de démagogie, sans jamais remettre en cause les raisons qui nous ont conduits à cet abîme.
 
Il faut réinventer un système démocratique qui redonne de vrais pouvoirs étendus à nos représentants, une vraie légitimité, une vraie représentativité, … pour leur permettre d’aller à la bagarre française, européenne et internationale avec notre plein soutien… Mais également, aggraver notre pouvoir de sanction sur eux s’ils ne tiennent pas leur programme et démocratiser les centres de décisions français, en facilitant leur accès à tous…
C’est, entre autres, tout le sens que j’ai voulu développer dans mes propositions institutionnelles.
 
Troisième constat : un programme politique qui se contenterait de réformes à la marge pour améliorer notre système démocratique, nous ment sur sa capacité à régler les problèmes à la source. Un politique qui ne nous dit pas comment il va organiser qui fait quoi, comment, quand et avec quels pouvoirs, doit retourner dans une école de management pour apprendre ce que veut dire les mots efficacité, hiérarchie, sens des priorités et répartition des fonctions.
 
 
La perte du contrôle des centres décisions : la porte ouverte au désespoir
 
J'imagine sans peine qu'un certain nombre d'entre vous pourront me reprocher d'avoir un point de vue issu essentiellement des "théories de l'entreprise"… Je leur accorde sans conteste et je suis bien d'accord pour dire qu'il y a bien d'autres facteurs en jeu.
Néanmoins, observez bien ce qui rend dingue, la plupart d'entre nous, quand nous sommes confrontés à une difficulté sociale (et même personnelle).
Quoi de plus terrible que ces vies qui sont bouleversées ou détruites, uniquement parce qu'un fond de pension, domicilié à l'autre bout de la terre, aura décidé d'augmenter ses revenus de 2 points en détruisant des emplois ou en les exportant dans un autre pays… Quoi de plus rageant et désespérant que de voir sa vie bouleversée, sans avoir aucune prise sur les raisons et les responsables de ces changements, auxquels nous devrons nous adapter sous peine de renoncer à tout. À qui s'adresser pour faire entendre sa voix et sa douleur ? Au patronat ? Aux politiques ? Alors qu'eux-mêmes subissent des logiques sur lesquelles ils n'ont aucune prise, qui les dépassent et qu'ils sont obligés de faire subir à d'autres pour préserver leur propre place…
 
C'est ça qui est le plus terrible dans ces mutations qui ont déplacé et démultiplié les "centres de décisions", même ceux que nous pourrions tenir pour responsables des malheurs subis par certains, sont pieds et mains liés par l'histoire qui les a conduits à leur impuissance à agir.
J'ai encore l'image d'un Jospin visitant une usine promise à la délocalisation… dont, il n'est pas sorti grandi, parce qu'il a été incapable de trouver des mots de vérités… Pour toute réponse, il a fait savoir que le gouvernement ne pouvait pas intervenir dans des affaires privées… Quel terrible aveu… Si un gouvernement n'est pas capable d'arrêter la casse des emplois qui pourra le faire ? Si pour toute réponse, les gouvernements nous proposent d'investir les "emplois de service" ou de partager le travail disponible avec les chômeurs (SIC) ou encore de subventionner des emplois pour qu'ils ne disparaissent pas, est-ce que c'est vraiment ça qui va recréer des dynamiques créatrices de richesses ? C'est du traitement social à la petite semaine et à la marge… qui évite soigneusement d'aller au combat sur les sujets que nous serons bien obligés d'affronter un jour.
 
Nos gouvernements ne pourront pas toujours nous dire que c'est la faute des autres et du contexte européen ou international.
De même, nos élus locaux ne pourront pas toujours nous dire que pour décider de mettre un simple abribus dans une rue, ils ont besoin de l'accord du conseil municipal, du département, du Préfet, de la DDE, de la Région, du Ministre, du conseil de l'Europe (pour vérifier qu'il correspond aux standards définis)… et qu'ils vont le faire fabriquer en Hongrie parce que ça coûte moins cher… alors que la chaîne de décision a déjà coûté dix fois le prix de l'abribus…
 
Il y a un colossal travail à faire pour remettre à plat toutes nos organisations et pour ré-identifier la hiérarchie des centres de décisions. En l'absence de cette volonté, je resterai un indécrottable pessimiste sur les chances de nos présidentiables à nous sortir de la crise profonde, à tous les niveaux, dans laquelle nous nous installons pour durer… jusqu'au prochain chaos…
 
 
Pour finir, fondamentalement, j’adhère à la formule de Churchill « la démocratie est le pire des systèmes à l'exception de tous les autres ». Ce n'est pas un hasard que ce langage de vérité ait été tenu par le même homme qui, en guise de discours d'investiture, a eu le courage de promettre "du sang, … et des larmes" pour tout programme, à ceux qui venaient de l'élire.
 
Même si nous ne vivons qu’une réalité très imparfaite et très éloignée d’un idéal démocratique, ce système porte, néanmoins, en germe, tout ce qui constitue les espérances de notre humanité :
  • - des humains libres de choisir leurs représentants,
  • - des humains libres de se tromper,
  • - des humains libres de collaborer,
  • - des humains auxquels on demande de faire des choix d’adulte, même si leur âge mental, leur éducation ou leur culture (ou autres), les rend manipulables,
  • - des humains en lesquels, on a suffisamment confiance pour croire qu’ils sauront prendre leurs responsabilités et choisir ce qui est le meilleur pour eux… 
Au risque de déplaire à ceux qui pensent que la stabilité et la continuité sont plus importantes que tout, nous devons, encore et encore, retravailler nos systèmes démocratiques…
Un parti, quel qu'il soit, qui n'aurait pas dans ses propositions de vision, pour faire avancer nos institutions et celles de l'Europe, en passant par un ou plusieurs référendums, n'aura plus jamais ma voix.
 
C'est uniquement par ce travail continu sur nos structures démocratiques qu'on peut espérer qu'un jour, chacun devienne responsable de sa vie, sans plus dépendre d’un pouvoir quel qu’il soit…
 
Bizarrement, et pour des raisons que j'ignore, les propositions de réformes institutionnelles que je propose, sont celles qui semblent susciter le moins d'intérêt parmi mes lecteurs. J'attends que vous veniez m'expliquer ce qui rebute ou ce qui se comprend difficilement. Devant l'urgence de réformer notre système démocratique, j'espère que vous me donnerez vos avis et commentaires bientôt.
 
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commentaires

M
Il m'apparaît de plus en plus que le souci démocratique que tu as est en effet la clé de voute d'une société que je recherche aussi. Voila un site qui me semble très bien exposer ce qu'est les principaux enjeux et pistes. http://www.la-democratie.fr/Si ta démarche aurait pu s'inscrire dans une optique Keynésienne ou socio-démocrate sur le plan philosophique, ton pragmatisme t'as fait opter pour d'autres outils économiques que ceux de Keynes qui sont en effet dépassés du fait de l'importance des échanges et de la porosité des frontières. Inutile de s'accrocher à de vieilles lunes dont l'efficacité est révolue. Je crois donc que ta contribution à ce site pourrait être déterminante.
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J
@ Inco<br /> <br /> l'INSEE devait publier en mars 2007 les chiffres "réels" du chômage 2006 en France.<br /> Or, l'Organisme vient d'annoncer que la publication desdits chiffres sera reportée à l'automne prochain. <br /> <br /> Euh....ça fait les affaires de qui ce différé ?<br /> <br /> Pas que je sois suspicieuse, mais le hasard fait bien les choses, non ?<br /> A moins, que je ne m'égare.
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I
Mais, non tu ne t'égares pas ; au contraire, tu es dans le vif du sujet... J'ai pour habitude de toujours recouper mes sources d'informations quand il s'agit de chiffres (conscience professionnelle oblige)... et je suis effaré par les distorsions qui existent en permanence entre les différentes sources !!! Pas des petites distorsions (disons de 1 à 2 %), mais des grosses, des fois de l'ordre de 100%. On assiste, pour tous les chiffres publiés, à la même tartufferie que quand il s'agit de dénombrer le nombre de manifestants (10 000 selon la police et 100 000 selon les organisateurs)... À force de se foutre de nous ainsi, il arrivera bien le jour où nous dirons à tous ces "sachants" qu'ils seraient moins nuisibles pour la population qu'ils aillent pointer au chômage... plutôt que de nous infliger leurs bouffonneries en permanence... Bien évidemment, ce report de statistiques est fait pour camoufler la réalité des désastres de ce gouvernement… Ouf... Tu as raison, ça fait du bien parfois de lâcher son fiel...
J
Démocratie ?<br /> <br /> J'en suis de moins en moins certaine. En France en tous cas.<br /> L'assistanat qui est mis en place d'une manière extrêment perverse en est une fort bonne illustration.<br /> Comment veux-tu que ces gens devenus dépendants soient capables de réagir ?<br /> <br /> Trop facile de leur jeter la pierre, en contribuant à faire circuler l'idée que les Français sont des fainéants et qu'ils ont ce qu'ils méritent. <br /> <br /> J'en tiens pour preuve les directives et notes administratives, imbuvables, "imbittables", que le personnel administratif concerné ne peut même pas traduire aux administrés, et qui laissent le loisir à l'administration de faire à peu près ce qu'elle a envie. <br /> Après il vous appartient de vous défendre.<br /> C'est de la démocratie ça ?<br /> <br /> (Tiens en passant. Je viens de vérifier l'orthographe d'imbittable et je vois que "bite" s'écrit avec 1 ou 2 "t". Pourtant ....) <br />
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I
Ou la jeter (l'eau du bain et le bébé du bain ?)
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J
Et quand la coupe est pleine, il faut la boire...
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I
Tant de mots pour dire qu'il y a loin de la coupe aux lèvres !<br /> Bref, il y a du boulot en perspective !<br /> Bonne année à toi et tous les tiens !
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J
Si je te suis bien, passons à la sixième République.<br /> "Parole de fiscaliste" : C'est  tellement vrai. Dans ce pays des droits de tout et de rien du tout, il est devenu indécent de gagner de l'argent, de le dépenser et d'être heureux d'en avoir. Un comble !  Une dérive qui porte un tout autre nom. <br /> Tu évoques un plafond de 6 millions de chômeurs : s'il fallait, aujourd'hui, additionner les demandeurs d' emploi, rémunérés ou pas, les RMistes, les indigents de toutes natures, les salariés sous-payés, les étudiants stagiaires ou "petijobeurs" et tous ceux qui ont fini par s'installer dans un système d'industrie parallèle, on atteint le nombre de 8 millions de "chômeurs". Tout n'est que formules.<br /> Quant aux Tribunaux de Commerce combien de personnes en France sont conscients de ce qui s'y passe. Pour ceux qui n'y sont jamais passés, la plupart pense que justice y est rendue et que aide y est fournie. Mascarade oui !<br /> SENAT : Céti pas une Maison de Retraite ça ? Faudrait la déplacer au soleil..... Non ?<br />  <br />       <br />  <br />  
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