Cliquez ici pour revenir aux échanges précédents
Incognitototo
Vous savez, si je ne me sentais pas très proche de vous, je ne mettrais pas autant d'énergie à essayer de vous convaincre que, sur ce sujet-là, vous faites fausse route et surtout une grave erreur qui irait à l'encontre de nos objectifs communs.
Je vous remercie au passage pour la qualité du débat, même si nos rhétoriques mutuelles donnent parfois lieu à des considérations qui, si nous étions inhumains, ne devraient pas avoir leur place dans la discussion.
Je sais bien que vous savez nuancer, cependant, je pense qu'il vous manque des éléments de réalité qui font qu'au final vous arrivez à croire à ce que vous dites, alors que tout démontre que ça ne fonctionne pas comme ça...
Le problème de vos raisonnements, c'est qu'ils ne fonctionnent que sur le papier et qu'il semble vous manquer quelques paramètres pour comprendre que la complexité du système économique mondial rend caduque les théories énoncées pour des systèmes fermés et/ou à faibles interactions avec l'extérieur.
Depuis 1971 (fin de la convertibilité dollar/or), nous avons confié à la loi de "l'offre et de la demande mondiale" la fonction de réguler la valeur monétaire et progressivement l'économie tout entière. Depuis cette époque, cela a été toujours pire par rapport à notre embourbement dans ce système ; le traité du Luxembourg (1986) et les accords de l'OMC (1994) entérinant un système, dont vous ne mesurez pas tout ce qu'il implique ; notamment, qu'en aucune manière les leviers que vous proposez n'ont le pouvoir de produire ce que vous pensez qu'ils peuvent faire.
Trois articles pour comprendre pourquoi dans un environnement spéculatif (qui ne peut que s'accroître compte tenu de la demande exponentielle des pays émergents) encore plus aujourd'hui qu'hier, dévaluer est "suicidaire". Les deux premiers sont juste pour vous rappeler notre environnement spéculatif (et en conséquence l'intérêt de garder une monnaie forte dans celui-ci, quand on n'est pas les USA ou la Chine), le troisième pour vous familiariser avec quelques théories spéculatives, dont vous mésestimez les effets et le pouvoir qu'elles ont sur nous, ainsi que ce qu'elles impliquent ou produisent :
1 - La hausse du prix des matières premières menace-t-elle la reprise ?
2 - Pourquoi le prix des matières premières s'envole
Il manque pour être un peu plus exhaustif un descriptif de comment réagissent les acteurs financiers (aussi bien les investisseurs, que les entreprises et même les particuliers) face à une monnaie qui se dévalue, mais nous en avons déjà parlé...
Ne prenons qu'un exemple pour simplifier, à peine caricatural...
EADS (comme tous les grands groupes français, ainsi que la Coface), faisait partie des "méchants spéculateurs" qui attaquaient le franc, notamment au début des années 80... Ne pas le faire aurait d'ailleurs été une faute de gestion pour cette entreprise, puisque c'est ainsi que tous ces groupes assurent leur couverture de change et le prix de leurs ventes et achats à terme.... Un retour au franc, c'est simplement une multiplication de nos "ennemis", sans aucun gain pour ces entreprises qui n'auront de cesse que d'essayer de produire en environnement maîtrisé, quitte à jouer contre les intérêts nationaux et même à partir sous de meilleurs cieux, si nécessaire, ce qui est devenu beaucoup plus facile, avec leur éclatement structurel (4 divisions, 13 unités opérationnelles et plus d'une centaine de centres de productions et/ou sous-traitants disséminés dans le monde entier...).
De même dans cette perspective de retour au franc, on peut facilement imaginer que ce serait plus avantageux que ce soit l'Allemagne qui achète les besoins de sous-traitance avec sa monnaie forte et que ce soit l'Espagne qui assemble et vende avec sa monnaie plus faible que le franc... et nous au milieu, on ferait quoi ?
Vous imaginez toujours que notre situation entre l'Allemagne et les pays méditerranéens est une bonne place pour un retour aux monnaies nationales, et moi, je pense que c'est la plus mauvaise... car nous sommes pris en tenaille, entre un pays qui nous pique les investisseurs financiers et les autres les emplois.
À l'époque des monnaies nationales, nous avons tiré la croissance des pays à monnaie plus faible (notamment l'Espagne et l'Italie), en le payant par la perte de milliers d'emplois (notamment dans le secteur agricole), sans jamais réussir à profiter de notre compétitivité par rapport à l'Allemagne pour lui piquer à elle des emplois... Et ça se comprend assez facilement par rapport à ce que je vous expliquais sur le ratio MP/MO des productions, mais également par le goût immodéré des investisseurs pour les monnaies stables et leur non moins "obstination" à spéculer sur celles qui ne tiennent pas.
Dévaluer, ça n'est pas comment créer de nouveaux emplois et de nouvelles richesses, mais mettre en place une supposée solution (totalement artificielle) de supposée captation de ceux des autres ; sauf que ça ne fonctionne pas dans un environnement spéculatif, tel que j'essaye de vous le faire comprendre depuis le début de nos échanges, et tel que notre histoire économique le démontre depuis 40 ans. Dans le meilleur des cas et à supposer que les spéculateurs ne brisent pas vos spéculations, ce n'est pas aux Chinois que nous reprendrions des emplois, mais aux Allemands, tandis que nous continuerions à en perdre avec les autres pays... beau résultat.
Vous ne traitez pas les problèmes des lois économiques fondamentales que nous subissons ou encore de l'inadaptation de nos structures aux échanges dans un environnement compétitif, non, vous espérez y adapter le système en dévaluant pas seulement notre monnaie, mais aussi la valeur humaine pour la mettre au niveau des plus bas. C'est à dire, au final, en abdiquant et en rentrant de plain-pied dans les logiques que nous voulons combattre et résoudre.
En aucune manière ce n'est ainsi que vous résoudrez "la surévaluation, l'encouragement supplémentaire à la compression des salaires, l'unicité de politique pour des réalités différentes", bien au contraire, vous allez redonnez des armes à ceux qui ont depuis toujours su jouer sur nos différences européennes à leur seul profit, en paupérisant toujours plus les mêmes.
C'est pourquoi, je vous dis depuis le début, que vous vous trompez de cible en pensant que le levier monétaire pourrait être une réponse (notamment pour nos pertes de pouvoir d'achat et d'emplois) et qu'au final, ça n'aboutirait qu'à une concurrence des misères encore plus terrible...
Vous cherchez des scénarios de sortie de crise... je ne peux que vous encourager à aller voir ce que je propose. Avec ce que je propose, ce ne sera pas à nous, à nous adapter aux lois du monde, ce sera au monde à s'adapter aux nôtres.
Quelques exemples de mesures simples :
Fiscalisations des prélèvements sociaux et toutes les mesures annexes consécutives à cela :
- suppression des organismes de recouvrement : 40 milliards
- lissage des cotisations et suppression des plafonds et abattements : 40 milliards
- suppression des niches sociales : 32 milliards (et probablement plus compte non tenu des particularismes des entreprises et activités personnelles)
- fraude sur les impôts (TVA incluse) et prélèvements sociaux : 40 milliards (il est à noter à ce sujet que la grande majorité de ces fraudes sont consécutives au système déclaratif actuel, et croyez-moi, j'ai une longue pratique là-dessus)
- suppression des niches fiscales : 110 milliards...
Nous en sommes déjà à 262 milliards de ressources ou d’économies supplémentaires...
Et je n'inclus pas là-dedans les effets économiques :
- du réaménagement de l'IR et de la fiscalité directe,
- de la fusion des organismes d'aide sociale,
- du retour à terme au plein emploi (36 milliards)
- de la taxe au kilomètre parcouru pour les produits importés,
- des réformes institutionnelles politiques,
- et cetera, et cetera...
Bien évidemment, ce ne sont pas des prélèvements "secs", toutes ces mesures trouvent en face des compensations et des utilisations :
- suppression de la CSG/CRDS, de l'ISF, de l'IS sur les revenus non distribués, et cetera.
- salaire brut devenant le net payé,
- redistributions fiscales sur tous les secteurs productifs en perdition,
- investissements massifs industriels,
- redistribution des personnels, devenus inutiles, sur les secteurs sociaux en déshérence,
- et cetera, et cetera, sans oublier l'affectation d'une part non négligeable au remboursement de la dette publique.
Je pense que c'est la bureaucratie qui a tué l'URSS, et quasiment rien d'autre... et si on veut bien se donner la peine de comparer nos systèmes de gestion avec ceux des pays émergents, on ne peut pas ne pas voir que ce qui les caractérise, c'est l'absence de contraintes pouvant bloquer leur réactivité... Un peu comme l'Empire romain qui a été défait par des hordes de barbares qui se foutaient d'avancer en quinconce et d'avoir une administration "organisée". Si les Romains avaient envoyé un peu plus de "fonctionnaires" à la bataille, probablement que nous parlerions encore latin...
Ce n'est bien évidemment pas la seule raison, mais elle participe pour beaucoup dans l'inadaptation de nos structures productives et notre propension à produire des charges qui ne génèrent rien en termes de richesses, d'emplois et de plus-values sociales. Je pourrais vous fournir de nombreux exemple de terrain là-dessus à propos des entreprises et il en est de même pour nos organisations publiques.
Si on cumule cette réorganisation institutionnelle, avec les mesures protectionnistes indirectes que nous produisons notamment avec la TVA sociale, ainsi qu'avec les incitations auprès des investisseurs, je pense que nous serions largement assez armés pour inverser le cours des choses, toujours sans sortir de l'Europe et de l'Euro.
Ce qui bien évidemment ne nous empêcherait pas, par ailleurs, de remettre en cause au niveau de l'Europe et de l'OMC toutes les règles mortifères qui participent au transfert des misères plutôt qu'au développement des pays, y incluse une politique monétaire différente ; et dans ce cadre-là, même une dévaluation n'est pas une option à exclure pour moi ; alors qu'elle le serait totalement dans notre seul cadre national.
Vous savez mon seul candidat pour la France en ce moment, c'est Lula, d'ailleurs je crois qu'il est libre, et il ferait bien de venir nous donner quelques cours de realpolitik... Le Brésil vient d'ailleurs de porter le problème devant l'OMC, en menaçant de prendre des mesures nationales contre les politiques monétaires des USA et de la Chine !!!
Enfin un pays qui s'attaque aux deux seuls vrais problèmes... Espérons qu'il trouve en l'Europe un vrai allié, mais malheureusement, j'en doute...
Laurent Pinsolle
En même temps, la discussion est intéressante. En dehors des questions monétaires, je crois que nous sommes d'accord sur pas mal de choses, que ce soit sur le protectionnisme commercial (y compris par la TVA sociale), sur la refonte et la simplification de la fiscalité (je confirme le propos d'A-J H).
Il est bien évident qu'une sortie de l'euro ne changera pas tout. Dans le papier "Quitter l'euro, est-ce abdiquer devant les marchés", j'ai indiqué qu'il était possible d'avoir une politique alternative avec l'euro, comme il était possible d'avoir une politique néolibérale avec une monnaie nationale (Cf. : Grande-Bretagne). Et là, je vous rejoins.
Du coup, il est bien évident que je ne conçois pas la sortie de l'euro comme la seule solution à nos problèmes. Lors des élections européennes, nous avions fait campagne pour le protectionnisme et sur mon blog, je défends beaucoup d'autres mesures d'accompagnement (Cf. : 18 mesures pour réguler la finance). La sortie de l'euro ne se conçoit qu'accompagnée de toutes ses mesures. Il est bien évident que seule, elle pourrait poser de graves problèmes qui doivent être traités par des mesures fortes d'accompagnement (contrôle des mouvements de capitaux, protectionnisme, notamment sur les produits agricoles...).
Cependant, je persiste à penser qu'entre une politique alternative avec l'euro et une politique alternative avec le franc, il y a tout de même de grandes différences :
- il y a des différences qui pourraient être apportées à l'euro : remise de la politique monétaire sous la coupe des politiques, remise de la politique monétaire au service de la croissance et l'emploi, politique de change plus réaliste (l'euro pourrait ne pas être cher), autorisation de la monétisation des dettes (même si cela pose le problème de qui est responsable in fine). Mais cette réforme de l'euro est peu probable du fait de l'Allemagne.
- mais il y a aussi des différences qui ne pourront pas être corrigées, à savoir que les pays de la zone euro sont trop différents pour partager une même monnaie et que l'unicité de politique monétaire est mauvaise pour des pays trop différents, et le fait qu'il est un encouragement supplémentaire à la baisse des salaires
J'ai peur que vous sous-estimiez l'importance des politiques monétaires.
Incognitototo
Oui, nous divergeons sur l'Europe et l'attitude à adopter avec nos partenaires, et c'est dommage, mais trop fondamental pour être accessoire.
Même si je pense qu'il n'est jamais inutile de se réapproprier un centre de décisions, je pense également que les conditions ne sont plus réunies pour que nous puissions, à nouveau, faire cavalier seul, notamment au niveau monétaire, sans contrecoups plus graves que ce que nous aurions pu, éventuellement, gagner. Et puis c'est un pari qui n'a pas de sens aujourd'hui pour moi... Les "ennemis" de l'Europe ce ne sont pas les différences (évidentes) des pays qui la composent, mais la Chine, les USA, ainsi que les multinationales ; et pour affronter tous ces hégémonistes à la "puissance de feu" redoutable, il faut évidemment, bien mieux, rester unis, même avec nos erreurs, nos dissensions et nos difficultés.
D’ailleurs, est-ce que le dollar est remis en cause parce que la Californie (huitième puissance mondiale par son PIB) est en état de quasi-faillite, avec une notation à peine supérieure à celle des junk bonds (obligations pourries) ??? Comme bien des États américains d'ailleurs... Alors, je ne vois toujours pas pourquoi cela devrait être le cas pour l'Europe...
Je vous ai glissé plusieurs informations capitales, au cours de mes commentaires qui ne semblent pas avoir attiré votre attention, ni produit de réflexions sur ce qu'elles impliquent par rapport à nos marges de manœuvre... Une au hasard, la première banque chinoise (et ils en ont plusieurs de ce gabarit), c'est un potentiel d'intervention financier égal à plus d'un an du PIB français !!! Vous ne faites rien de cette information (ni d'autres d'ailleurs) ; moi, je sais ce que je ferais, si j'étais cette banque et que j'étais confronté à une dévaluation monétaire de la seule monnaie française...
Vous persistez à ne pas comprendre ou admettre, que nous ne sommes plus rien tout seul et que les leviers que vous proposez pour contrer les spéculateurs sont justement ceux qu'ils maîtrisent le mieux pour piller les pays, à tous niveaux.
Vous avez beau dire et vous avez parfaitement raison, comme beaucoup d'autres, que l'Euro n'a pas produit tous les miracles qu'on nous a vendus avec lui, mais vous vous trompez cependant sur l'origine de l'échec ; parce que ce n'est pas l'Euro, en lui-même, qui est en cause, mais les "politiques de carpette" que l'Europe a conduites vis-à-vis du reste du monde ; et si nous n'avions pas eu l'Euro, compte tenu de la politique nationale française menée depuis, je pense qu'il n'y aurait plus beaucoup de Français, aujourd'hui, en capacité de mettre de l'essence dans leur véhicule...
Cela dit, je ne néglige pas le levier monétaire, je dis juste que c'est se tromper d'ennemis que de réinstaurer une "compétition" entre pays européens et d'aller à la bataille en ordre dispersé, alors que nos ennemis communs (et ceux du Brésil maintenant) sont ceux que je vous ai déjà nommés. Ce n'est pas l'Euro qui nous empêche de retrouver notre compétitivité et des salaires décents ; outre nos problèmes structurels, c'est le dumping monétaire (sans oublier le fiscal, le social et l'environnemental) des USA (qui vivent à crédit) et des Chinois (qui refusent de redistribuer à leur population les gains commerciaux réalisés).
Ce n'est pas s'attaquer à ces problèmes-là que de rentrer dans les logiques qu'ils voudraient nous imposer en nous obligeant à faire comme eux, surtout si c'est en ordre dispersé... et je me répète, pour autant je suis parfaitement d'accord pour que nous utilisions les leviers que vous proposez au niveau européen.
Cependant, c'est toujours pareil avec ce genre "d'armes", si toutes les monnaies se mettent à faire pareil la somme des gains est non seulement nulle, mais nous déchainons en plus les appétits et irrationalités spéculatifs. C’est ça que vous n’intégrez pas… Une dévaluation pour qu’elle soit efficace en terme de levier compétitif suppose tout d’abord que les autres ne fassent pas pareil, puis pour la seule France qu’elle soit au moins de 30 %... en chaîne cela veut dire que vous dites aux créanciers et investisseurs en France qu’ils ont perdu 30 %. C’est étonnant que vous n’arriviez pas à imaginer ce que cela implique en termes de
- de majoration sur les taux d’intérêt du loyer de l’argent,
- pression des investisseurs pour retrouver leur taux de rendement (et leurs capitaux),
- spéculation monétaire sur la valeur à la baisse,
- spirale inflationniste, et cetera, et cetera, …
- sans oublier la perte colossale de pouvoir d’achat des Français et l’amputation de leur épargne…
Sur la méthode, je ne me fais strictement aucune illusion sur le fait que nous pourrions mettre d'accord tout le monde, d'autant que l'Allemagne et la GB sont des chantres du libre-échange (pour des raisons totalement différentes d'ailleurs)... C'est pourquoi je pense qu'il faut amorcer le mouvement tout seul, sans négliger, bien entendu, de trouver des alliés parmi les autres pays qui voudront suivre...
C'est quand même dingue, par exemple, que Villepin se soit fait taper sur les doigts par l'Europe et ait dû retirer une mesure protectionniste par rapport aux capitaux étrangers, qu'il voulait adopter... Aussi, je pense que nous devrions procéder à l'inverse de ce que vous proposez : prendre les mesures et profiter du refus de l'Europe pour provoquer débat et crise, s'il le faut...
On pourrait croire, a priori, que ce n’est qu’un simple problème de divergence stratégique ou méthodologique, qu’il y aurait au final entre nous. Non, cela va beaucoup plus loin que ça.
En prenant les mesures structurelles et protectionnistes que je propose, nous ne ferions que respecter la volonté exprimée par les Français au cours du référendum de 2005, et confronter l’Europe à tous les choix qu’elle a faits sans l’accord des peuples, notamment sur le « libre-échange » avec le reste du monde, qui n’était pas inclus dans le traité de Maastricht (!!!) ; alors qu’en remettant directement en cause la monnaie unique, nous irions contre la volonté des peuples exprimée en 1992. Ça a plus que son importance d’un simple point de vue démocratique et surtout, pour ne pas tout mélanger ! Et au moins, si nous devions en arriver là, nous saurions pourquoi, nous nous sommes séparés.
P.-S. : À propos de votre "modèle" la GB... On n'aura pas eu longtemps à attendre pour que les faits me donnent raison : La croissance britannique rechute brutalement
Toujours persuadé que votre stratégie de dévaluation est la bonne ???...
----------------------------------------------------------------------------------
Voilà… les échanges continuent encore un peu après, mais visiblement, nous n’arriverons pas à nous mettre d’accord. À l’évidence, nous ne réfléchissons pas à partir des mêmes données…
Et vous, si vous avez réussi à nous suivre jusqu’ici, quelle opinion vous êtes-vous faite ?