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Analyses et propositions de réformes politiques institutionnelles, économiques, fiscales, sociales, juridiques, et autres, issues de ma pratique professionnelle et de la vie tout simplement ; pour vraiment changer...

Divagations sur le consentement, la sexualité et autres considérations sociales…

 

Actualité morose et sans grande raison d’espérer que nos politiques travaillent pour nous, alors, comme j’aime, un sujet à côté des sujets, au fil des mots, sans plan précis et sans être sûr d’où je nous conduis, ni même que ce ne sera pas une divagation…

L’élément déclencheur est, que depuis les affaires DSK et Tron, on réentend un mot qui semblait banni du vocabulaire médiatique : sexualité !

Enfin, pas directement de cette façon là, mais plutôt dans un capharnaüm de fantasmes sans aucune retenue et jusqu’à l’indigestion, tout ça sous couvert d’information et/ou de position politique… Alors, allons y voir de plus près…

  Concombre texte

 

Oui, ceci n’est pas un concombre !... Alors, d’après vous, qu’est-ce que c’est ? Désolé, vos nerfs vont être soumis à rude épreuve, un seul choix possible !…

 

Ceci n’est pas un concombre !…
Alors, d’après vous, qu’est-ce que c’est ?
- une arme de destruction massive, si elle est assaisonnée d’E.coli enterohémorragique
- un instrument de plaisir, parfois porteur de MST, si assaisonnée d’E.coli enterohémorragique
- un symbole de l’oppression phallique masculine
- un gourdin souple, sans visée létale, mais pouvant faire mal
- une cucurbitacée, une plante potagère herbacée, rampante, de la même famille que la calebasse
- un légume qui me fait roter et que je digère mal
- une célèbre bande dessinée, quand il est masqué
- heu… je sais pas, ma situation ne me permet pas d’avoir de l’imagination
- un moyen pour maigrir avec ou sans E.coli enterohémorragique
- autre

Résultats

 

Vous avez réussi à choisir ? Alors, vous êtes très fort, en tout cas plus que moi… Ce petit exercice surréaliste, juste pour vous faire mesurer qu’il n’existe pas qu’une seule réalité, alors qu’il n’existe qu’une seule Loi (ou presque) pour les interpréter toutes, et les sanctionner éventuellement.

 

Pourquoi je vous raconte tout ça ? À dire vrai, je n’en sais trop rien pour l’instant, une espèce d’irritation à chaque fois que j’entends comment nos médias relatent l’affaire DSK, et même de Tron maintenant (mais je suis en permanence irrité par les médias, alors, ce n’est peut-être pas significatif)…

 

C’est notre ami I-Cube (ex Infreenquentable) qui, à sa façon (c'est-à-dire avec ses gros sabots), m’a fait prendre conscience de ce qui est en train de s’installer insidieusement, mais sûrement, dans nos rapports humains, surtout quand j’entends certaines « féministes » qui continuent leur litanie sur l’oppression masculine, en passant sous silence tout un tas de comportements sociaux qui bien évidemment n’existe pas, comme, par exemple, le harcèlement des patrons masculins par des personnels féminins (mais également en inversant les rôles : patron femme harcelant le personnel masculin) ou les attitudes provocatrices de certaines femmes.

Dans mes fonctions de dirigeant, j’en ai eu des nichons sous le nez, quand on m’apportait du courrier à signer et autres attitudes sans aucune équivoque, jusqu’à me faire plaquer contre un mur dans une pièce d’archivage par le clone de Brigitte Nielsen en brune, ou une autre qui insistait pour que je lui tâte les seins pour constater à quel point sa réduction mammaire avait préservé l’essentiel… Il en faut, alors, une sacrée dose de tenue de soi-même pour ne pas déraper, faire la part des choses et dire non. Je me suis même fait harceler au téléphone pendant plusieurs années par une employée éconduite (et virée pour incompétence) qui m’appelait, sans dire un mot, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ; et, quand j’ai su qui elle était, je ne l’ai pas pour autant dénoncée à la police…

Et que dire de toutes celles qui lisent les journaux féminins lobotomisateurs, pour ressembler aux « modèles sociaux » de femmes désirables ; mais rappelez-moi au fait, pourquoi elles font cela ? Pour se plaire à elle-même ? Pour plaire aux autres ? Pour plaire à quelqu’un en particulier ? Pour plaire à celui qui leur plaira aussi ?... Difficile de différencier les messages sur une simple apparence… Et ne me faites pas dire ce qui n’est absolument pas mon propos, genre que je penserais que toutes les femmes qui sont victimes de viol et/ou de violences l’ont bien cherché. Ça n’a rien à voir, je souligne juste les limites des codes sociaux qui laissent dans le néant la plus grosse partie des messages et échanges relationnels pour ce qui concerne la sexualité.

Certaines cultures, comme celle des Tahitiens, ont d’ailleurs réglé le problème très simplement en adoptant des signes distinctifs sur leur état de disponibilité relationnelle ; alors pourquoi pas nous[01] ? Ça serait quand même plus clair, non ? Et ça permettrait que les luttes des années soixante-dix sur l’émancipation des femmes (et des hommes) ne finissent pas aux oubliettes de l’histoire… écrasées par le retour du puritanisme le plus puant, celui de l’auto-oppression humaine qui en plus emmerde tous ceux qui ne sont pas comme eux.

Compte tenu du climat ambiant, ça devient de plus en plus compliqué d’avoir la bonne attitude, soit on choisit de vivre dans le renoncement des plaisirs charnels, en se rendant hermétique à notre environnement, soit on passe pour un harceleur qui ne sait pas se tenir, soit… mais peu importe, le résultat c’est que dans tous les cas c’est l’hypocrisie à tous les étages… Cependant, pour certaines femmes, il semble bien que quelle que soit la position adoptée par l’homme, finalement, il aura toujours tort…

Voilà, je viens de découvrir ce qui me crispe dans les litanies de certaines « féministes », ce permanent amalgame assimilant tous les hommes à des bêtes prêtes à tout pour assouvir leurs pulsions et maintenir les femmes sous leur domination ; c’est aussi con et réducteur que de généraliser un discours sur les immigrés, sans distinguer l’origine des éventuels problèmes comme des causes non spécifiques à cette catégorisation sociale… Mais peut-être qu’il faut qu’elles nous disent qu’elles ont définitivement renoncé à se reproduire et/ou à avoir une sexualité, ça sera plus clair ou quel est le niveau de « drague » qu’elles sont en état de supporter.

 

Alors, dans ce « grand mouvement » de clarification des rapports sociaux, il est plus que temps de mettre les choses au clair… et de se préserver de la judiciarisation « après coup », de tous les actes et échanges sociaux, par la mise au point d’un contrat que chacun devra avoir sur lui en toute circonstance « au cas où »…

I-Cube a élaboré une « Convention sous seing privé de coït librement consenti » que je vous livre, après y avoir apporté mes modifications, car sa portée pédagogique et juridique sont hautement d’utilité publique, au vu du climat ambiant actuel.

 

 

Convention sous seing privé de « coït librement consenti », dite « cIc »

 

Nous, soussignés, déclarant préalablement, n’être ni interdits, ni empêchés, ni sous curatelle, ni sous tutelle, et comprenant parfaitement le français, langue de rédaction de ce contrat, acceptée par les deux parties :

 

NOM (*) :

Surnom (*) :

Prénom (*) :

Né(e) le (*) :

À (*) :

De nationalité (*) :

De sexe de naissance (Masculin ou Féminin) (*) :

D’orientation sexuelle par choix :

O - Hétérosexuel(le),

O - Bisexuel(le),

O - Homosexuel(le),

O - Travesti(e),

O - Transsexuel(le),

O - Transgenre,

O - Autre ou un peu de tout et même plus (*) :

Déclarant par ailleurs être (*) :

O - mariés,

O - pacsés,

O - concubins notoires,

O - célibataire,

O - simples libertins,

O - en manque de sexe,

O - liés par des liens de subordination, ou par des intérêts professionnels et/ou financier, directement et/ou indirectement, à des tierces personnes ou entre eux-mêmes (**), à :

Domicilié (*) :

 

D’une part et

 

NOM (*) :

Surnom (*) :

Prénom (*) :

Né(e) le (*) :

À (*) :

De nationalité (*) :

De sexe de naissance (Masculin ou Féminin) (*) :

D’orientation sexuelle par choix :

O - Hétérosexuel(le),

O - Bisexuel(le),

O - Homosexuel(le),

O - Travesti(e),

O - Transsexuel(le),

O - Transgenre,

O - Autre ou un peu de tout et même plus (*) :

Déclarant par ailleurs être (*) :

O - mariés,

O - pacsés,

O - concubins notoires,

O - célibataire,

O - simples libertins,

O - en manque de sexe,

O - liés par des liens de subordination, ou par des intérêts professionnels et/ou financier, directement et/ou indirectement, à des tierces personnes ou entre eux-mêmes (**), à :

Domicilié (*) :

D’autre part ;

 

Article zéro

 

Tous deux adultes consentants, sains de corps et d’esprit, pris d’une folle envie de sensuelles étreintes (**), d’une appétence irrésistible l’un envers l’autre (**), d’un désir insurmontable de copuler incommensurablement (**), s’engagent unilatéralement, mutuellement et réciproquement, sans contrainte ni violence (pour ces deux derniers termes, sauf demande exprès d’une des parties qui fera alors l’objet d’un avenant au présent contrat pour fixer les modalités de la violence souhaitée et librement consentie).

 

Article premier

 

Avoir et entretenir des rapports sexuels hautement torrides et sensuels à la meilleure convenance des circonstances et jusqu’à épuisement de l’un ou l’autre et/ou ruissellements de « body-fluides » abondants.

 

Article deux

 

Ne se prévaloir d’aucune sorte, envers qui que ce soit, de la présente convention ou de la situation qui en découlerait, même en vue de nuire à l’autre partie à la présente convention, ou d’en tirer un avantage personnel de quelque nature que ce soit directement ou indirectement ou par tiers interposé, y compris pécuniaire, hormis le cas prévu à l’article 4.

Les parties optent conjointement, pour se faire, pour :

O - des rapports protégés,
O - des rapports non protégés ; et dans ce dernier cas, ils joignent aux présentes des analyses médicales récentes, attestant de leur absence de MST.

 

Article trois

 

La présente convention est consentie juste pour un cIc ou une durée indéterminée/de XX jours ou (*) (**).

Elle prend fin soit à son terme prévu, soit par lettre recommandée avec AR, soit par remise en main propre contre décharge par un tiers, soit signification d’huissier de justice ou tout autre acte extrajudiciaire, de dénonciation par la partie la plus diligente.

Les obligations nées de la présente convention se poursuivent néanmoins entre les parties au titre de l’article deux, ce que chacun consent et concède à l’avance.

 

Article quatre

 

En cas d’arrivée du terme ou de dénonciation par l’une des parties, comme il est prévu et précisé en l’article 3, l’article premier devient sans fondement.

Aussi, en cas de violation par l’autre partie qui n’aurait pas souscrit à la procédure de l’article 3 et aurait tenté de poursuivre l’application de l’article premier de sa seule initiative malgré la cessation prévue à l’article 3, il pourra être poursuivi par toutes voies de droit en réparation des dommages et préjudices subis, sans pour autant excipé la présente convention.

La présente convention ne pourra être produite par l’autre partie que pour assurer sa défense seulement si l’une d’elles prétend à la réparation de faits antérieurs à la cessation de la présente convention.

 

Article cinq

 

En cas de conflit ou de situation précontentieuse entre les parties pour l’application de cette convention, les parties auront recours à l’arbitrage et soumettront leur différent à un collège de deux arbitres, chacun choisi par chaque partie sur la liste des « experts auprès des Cours d’Appel » qui désigneront eux-mêmes un troisième arbitre.

Leur sentence arbitrale ne sera susceptible d’aucun recours, or, l’invalidation en Cassation selon les voies de droit ouvertes par la loi.

 

Article six

 

Chacune des parties s'engage à exécuter de bonne foi et sans réserve le présent contrat. Cependant, pour tout conflit né ou à naître - notamment en cas d'insatisfaction sensuelle, de frustration corporelle, d'anorgasmie, d'impuissance, de désagrément fantasmatique, de blessure narcissique, ainsi que toute autre cause donnant lieu à souffrance psychique et/ou frustrations et/ou regrets ou remords, mais également en cas de rapports sados masochistes consentis pouvant laisser des traces corporelles - les parties déclarent qu'elles ne demanderont aucune réparation juridique et feront leur les risques et conséquences inhérents à ce type de relations humaines.

 

Pour les rapports sados masochistes, les contractants stipuleront en tête du présent contrat quelle position, ils s'accepteront d'adopter en toute conscience : dominant(e) ou dominé(e) ou les deux.... Toute demande exprès de violence, d’une des parties ou des deux, devant faire, par ailleurs, l’objet d’un avenant qui en fixera les modalités et limites, telles que stipulées à l’article zéro.

 

Article sept

 

La présente convention est dispensée de la formalité d’enregistrement.

Toutefois, celle-ci peut être requise par la partie la plus diligente pour donner date certaine, au tarif des actes innomés.

 

Fait, pour valoir de droit entre les parties signataires, à (*) :

En 7 (*) exemplaires

 

Signatures (*) :

(Précédées de la mention manuscrite : « Bon pour acceptation sans bénéfice de discussion ni de division »).

 

 

Témoin de la partie 1 :

NOM (*) :

Surnom (*) :

Prénom (*) :

Né(e) le (*) :

À (*) :

De nationalité (*) :

De sexe de naissance (Masculin ou Féminin) (*) :

D’orientation sexuelle par choix :

O - Hétérosexuel(le),

O - Bisexuel(le),

O - Homosexuel(le),

O - Travesti(e),

O - Transsexuel(le),

O - Transgenre,

O - Autre ou un peu de tout et même plus (*) :

Déclarant par ailleurs être (*) :

O - mariés,

O - pacsés,

O - concubins notoires,

O - célibataire,

O - simples libertins,

O - en manque de sexe,

O - liés par des liens de subordination, ou par des intérêts professionnels et/ou financier, directement et/ou indirectement, à des tierces personnes ou entre eux-mêmes (**), à :

Domicilié (*) :

 

Témoin de la partie 2 :

NOM (*) :

Surnom (*) :

Prénom (*) :

Né(e) le (*) :

À (*) :

De nationalité (*) :

De sexe de naissance (Masculin ou Féminin) (*) :

D’orientation sexuelle par choix :

O - Hétérosexuel(le),

O - Bisexuel(le),

O - Homosexuel(le),

O - Travesti(e),

O - Transsexuel(le),

O - Transgenre,

O - Autre ou un peu de tout et même plus (*) :

Déclarant par ailleurs être (*) :

O - mariés,

O - pacsés,

O - concubins notoires,

O - célibataire,

O - simples libertins,

O - en manque de sexe,

O - liés par des liens de subordination, ou par des intérêts professionnels et/ou financier, directement et/ou indirectement, à des tierces personnes ou entre eux-mêmes (**), à :

Domicilié (*) :

 

Chacun, récipiendaire d’un original de la présente convention,

Témoigne(nt) par avance avoir assisté à l’échange des consentements et signatures faite sans violence ni contrainte apparentes et déclare n’être ni apparenté ou le subordonné d’aucune partie.

 

Signatures (*) :

(Précédées de la mention manuscrite : « Bon pour valoir ce que de droit »).

 

 

(*) : Compléter ou modifier.

(**) : Rayer les mentions inutiles.

 

 

Ouf… Vous voilà prêt à faire face à toutes les situations relationnelles où se profilerait un acte sexuel, sans crainte de revers et désagréments juridiques… Merci qui ?

Cette convention a pourtant, au moins, un grand défaut, il élude (article 6) et ne détaille pas un certain nombre de pratiques, acceptées et souhaitée ou non, par les parties, comme : la durée des préliminaires, le temps de coït minimal (et maximal) souhaité, selon quelle cadence et force, l’envie de fellation[02], de cunnilingus, de sodomie, la prononciation de certains mots stimulants, le temps de récupération tendresse, la clope après l’amour ou pas, et cetera, et cetera, …

Mais, il faut laisser un peu de mystère et d’initiatives, non ?

Par ailleurs, il exclut tous les « incapables » (au sens juridique du terme) de contracter et de la possibilité d’avoir une vie sexuelle librement consentie ; ce qui empêche de fait, les trisomiques et autres de forniquer. Je sens déjà que les débats juridiques risquent de se déplacer sur le terrain de la liberté du consentement des incapables, et/ou de l’extension de l’incapacité à des situations considérées jusqu’alors comme « normales » (bimbos, illettrés, lumpenprolétariat, supporters du PSG, électeurs de Delanoë, de Sarkozy, et cetera), et qu’on n’est pas sorti de l’auberge.

Enfin, autre faiblesse majeure, je crains fort que la signature préalable d’une telle convention ne rende les partenaires totalement inaptes à la mise en acte. C’est ainsi, brisez le « mystère » et vous ouvrez la porte au désintérêt… De plus, si on considère que le mariage est un contrat qui a fait « ses preuves », alors au moins 80 % des parties trouveront au bout de quelques minutes, heures, jours ou années, que ce fut un marché de dupe, quelles qu’en soient l’origine et la cause.

 

Bon, je vais mettre fin à votre calvaire, pour vous dire directement où, maintenant, je comprends moi-même où je veux en venir.

 

En fait, la notion de consentement recèle un paradoxe foncier, autant elle doit figurer dans le droit comme une loi fondamentale du respect de la liberté et de l’intégrité des individus, autant elle est totalement inadaptée au champ de la sexualité et même des relations humaines ; car par nature le « vrai » consentement suppose que l’on maîtrise l’intégralité de l’information qui pousse à faire tel ou tel acte, ainsi que son origine interne ou externe, ce qui est bien évidemment impossible.

Dans sa (parfois) grande sagesse le législateur a d’ailleurs progressivement vidé de toute substance les divorces prononcés pour faute et il était même question dans la réforme de 2004 de totalement supprimer cette possibilité. Malheureusement, le mouvement s’est arrêté devant la levée de bouclier des ligues familiales qui considèrent toujours le mariage comme un contrat comportant des devoirs qui s’ils ne peuvent être soumis à la reconnaissance d’une faute viderait de tout sens les obligations du mariage. Et moi, je pense que sauf violence physique et/ou verbale, qui sont des délits ou des crimes de droits communs, il n’y a aucune raison de rechercher une faute et qui est responsable de ce qui n’a pas fonctionné dans une relation. C’est impossible de trouver une responsabilité univoque, singulière et unilatérale dans une relation, cela échappera toujours au législateur et a fortiori au juge, tout simplement parce que cela échappe également aux individus.

À la base, il y a quelque chose dans la sexualité, mais tout également dans les échanges humains qui nous échappent, qui ne sont pas réductibles à une mise en cadre juridique et encore moins à une pensée politique.

C’est pour cela que je pense que beaucoup d’idéologies politiques sont à côté de la plaque et même dangereuses, dès qu’elles démontrent ou défendent une ambition pour changer les relations ou rapports sociaux.

Cependant, ne vous y trompez pas, tout ce que je propose dans ce blog, vise effectivement à changer les rapports sociaux, pour autant vous n’y trouverez aucune proposition directe à ce propos qui dirait (sauf rares exceptions), voici les méchants et voilà les gentils, voilà ce qui est bien et voilà ce qui est mal et voilà ce que tout le monde doit faire. Ça fait une grosse différence avec ce que je continue à entendre chez certaines féministes et groupes politiques… De même, cela fait une grosse différence quand on doit décider des moyens d’action ; mais vous avez sûrement déjà dû le découvrir par vous-même.

 

Je terminerai en faisant une demande particulière à certaines « féministes » : pourriez-vous cesser de parler « des hommes » comme d’une catégorie indistincte ? Affirmant en cela des positions sexistes aussi idiotes que celles qu’elles sont censées combattre ; ce qui n’empêche pas de militer contre les violeurs, les harceleurs et autres prédateurs. Mais je crains que cela perdrait toute saveur, n’est-ce pas ? C’est vrai, demander la mise hors d’état de nuire et/ou l’incarcération de tous les délinquants, masculins et féminins, risquerait soudainement de vider de toute sa substance le discours sous-jacent.

 

Et une dernière requête pour vraiment terminer : mon Dieu, si vous existez, je vous supplie de nous préserver du puritanisme à l’américaine et du régime végétarien à base de concombre… bon, je sais, maintenant, que pour moi ça sera la case : « un légume qui me fait roter et que je digère mal ».
 

 
 
[01] - Je propose :

Alliance portée à l’annulaire droit : vous êtes célibataire, libre.

Alliance portée à l’annulaire gauche : vous êtes marié(e), fiancé(e), pris(e), ou pas intéressé(e).

Alliance portée à l’index gauche : vous êtes marié(e), ou pris(e), mais encore disponible.

Alliance portée à l’index droit : vous êtes disponible immédiatement.

Sans alliance : attention maverick, à vos risques et périls…

On peut même imaginer une variation avec les 6 autres doigts qui indiquerait également les préférences sexuelles…
[01 - retour au texte]

 

[02] - Digression : au fait, comment peut-on forcer une femme à cette pratique sans la menacer avec une arme ??? Et encore, il ne faut pas avoir peur de se la faire couper… Je suis peut-être naïf, mais je ne vois pas…
[02 - retour au texte]
 

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A
<br /> <br /> Ah ca ! La France est très corporatiste, y compris chez les psys, c'est soit l'intégrisme fréquent des écoles psychanalytiques, soit celui des TCC etc...et tout le monde se crêpe le chignon.<br /> <br /> Concernant les expériences, un bon livre : Adapt: Why Success Always Starts with Failure<br /> <br /> http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Daps&field-keywords=Tim+Harford&x=0&y=0<br /> <br /> Qui correspond très bien à ce que j'ai remarqué sur le plan professionnel. Où, plutôt que faire des projets avec plannifications de A à Z qui sont<br /> souvent des plans sur la comète, mieux vaut avoir une chaine de petits projets qui se succèdent, quitte à arrêter ou revenir en arrière si il y a échec.<br /> Une fusée à plusieurs étages en quelque sorte.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> C'est tout à fait vrai, la France est la championne du monde des certitudes des corps constitués. Même les échecs répétés ne sont pas en mesure de remettre en cause les chapelles qui agissent<br /> dans tous les domaines. Un vrai déni de réalité qu'on ne retrouve pas dans les pays anglo-saxons, ni nordiques, où un fait est un fait, en dehors de toute considération idéologique...<br /> Vous remarquerez d'ailleurs, que pour toutes mes propositions, je propose de fonctionner par action, évaluation des résultats et modifications en conséquence... Une démarche "d'ingénieur"<br /> qui semble totalement absente chez nos politiques qui reproduisent depuis 40 ans, les mêmes schémas sans jamais vouloir<br /> admettre leurs échecs...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Un chevalier blanc un peu gland, alors.<br /> <br /> <br /> Sinon, je ne sais pas si on peut forcer quelqu'un à se soigner.<br /> <br /> <br /> Peut être l'inviter. Encore faut il que le soin soit au rdv.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Il y a énormément d'expériences très encourageantes, notamment au Canada, sur le traitement des délinquants sexuels... sauf que ça n'est pas prêt d'arriver en France avec les obtus qui<br /> constituent le corps médical des psys institutionnels.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> J'oubliais, il y a aussi les boules puantes, j'ai pas essayé, mais ça doit faire descendre la libido d'un excité. Sorte de contre phéromone, le cerveau est sensible aux odeurs.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Une âme de chevalier blanc peut-être?<br /> <br /> Et le mieux, ça serait pas de demander ou de forcer ces agresseurs à se soigner ?<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Pour éviter quelques années de pratique de close combat, il y a aussi la bombe lacrymogène, c'est pas cher et efficace, pas très encombrant non plus et ça calme.<br /> <br /> <br /> Une bonne idée que d'en munir les salariées d'hôtel, elles l'auraient discrètement à la ceinture dans un étui Chanel.<br /> <br /> <br /> Pour DSK, si c'était tarifé, peut être qu'elle demandait plus que convenu.<br /> <br /> <br /> Mais bon, comme j'étais pas là, je ne privilégie aucun scénario particulier, surtout vu le brouillage médiatique. D'ailleurs, même si elle a menti dans le passé, qui n'a pas menti dans sa vie ?<br /> Ca n'empêche pas qu'elle a pu être victime.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Je vous ai lu ainsi qu'Alti. Lorsque je parlais des violeurs patentés et de l'incapacité de certaines femes à se défendre, je ne pensais pas au cas DSK mais aux affaires que j'ai eu à connaître<br /> dans le cadre de procédures pour viol ou agressions sexuelles. Vous analysez en homme raisonnable alors que le violeur n'a la plupart du temps pas la capacité ni intellectuelle ni psychologique<br /> de raisonner. Nous sommes dans le domaine compulsif et vous oubliez la peur de mourir qui habite la plupart des victimes et qui souvent tétanise. <br /> <br /> <br /> Perso et bien que n'ayant appris aucune technique de self défense j'ai toujours juré que je vendrais cher ma peau et je n'ai jamais peur lorsque je rentre tard le soir dans le métro ou ailleurs.<br /> Mais on ne peut raisonner en généralisant. Il y a des personnes qui peuvent et d'autres qui ne peuvent pas. Et des hommes qui violent et d'autres qui ne violent pas.<br /> <br /> <br /> Quant à DSK je pense que nous parlons dans le vide puisque la réalité des faits est floue et polluée par les médias et autres qui balancent des infos dans tous les sens. Je relève juste qu'il a<br /> commencé par nier toute relation, puis devant l'évidence de certains prélèvements et constats, il a indiqué qu'elle avait consentie et puis on apprend qu'il n'aurait pas voulu payer les gâteries<br /> de cette dame.. et là j'hallucine. Pour le cas où cette info s'avérerait exacte, je me dis qu'en plus il veut "baiser" gratis et là je le trouve sacrément radin (rire) et un peu trop sûr de ses<br /> charmes... même pas beau le type... <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Non, je n'oublie rien et je suis bien d'accord, c'est tout à fait un domaine où on ne peut pas généraliser. Il faudrait dire ça à certaines féministes et politiques... Reste que cela reste un<br /> mystère de comprendre pourquoi certaines personnes se défendront et d'autres pas.<br /> <br /> La seule chose que je dis par rapport à DSK, c'est que le contexte ne se prête pas à une absence de réaction et à une terreur subie... mais je peux me tromper, c'est bien évident.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Dans ce cas, mieux vaut un viol en bonne et due forme. Ca évite de se péter un ongle.<br /> <br /> <br /> Chacun ses choix.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Hé oui, c'est bien ça le "problème" : chacun ses choix... et ses limites.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Je parle d'où je suis, donc je suis en partie subjectif.<br /> <br /> <br /> Mais je recommende aux femmes d'envisager comment se défendre.<br /> <br /> <br /> Pas que sur le point juridique, mais aussi sur le plan physique.<br /> <br /> <br /> Je suis cru, mais c'est aussi la vie qui est crue.<br /> <br /> <br /> Nous ne sommes pas dans un monde si appaisé qu'il apparait<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Vous savez moi aussi, je pousse mes amies à faire du close-combat, mais la plupart ont peur de se péter un ongle... <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Je me pose la question, comment une femme agressée ne peut pas réagir, à coups de talons et de poings dans la tronche, quitte à se fracturer les os de la main, comme ça m'est arrivé.<br /> <br /> <br /> J'ai cassé des gueules et mes mains pour moins qu'une agression sexuelle, mais je l'ai fait, parce que j'estimais qu'il y en avait assez de subir la connerie des crétins.<br /> <br /> <br /> Voire prendre une chaise ou autre chose pour cogner son agresseur. C'est un peu technique, mais pas tant.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Probablement pour des raisons similaires au fait que des millions de personnes ont accepté de porter l'étoile jaune, rose ou autre et de se faire déporter comme des animaux à l'abattoir.<br /> <br /> C'est toujours compliqué à comprendre pour ceux qui ne sont pas dans la soumission aux agresseurs ou à l'autorité (Cf. : l'expérience de Milgram)... mais cela va même plus loin puisque les victimes peuvent même devenir "amies" de leurs<br /> persécuteurs (Cf. : le syndrome de Stockholm)... D'ailleurs, je<br /> n'ai jamais rien lu de très convaincant sur les mécanismes qui font qu'un humain est capable de supporter l'insupportable, sans se révolter.<br /> <br /> Reste que dans le cas qui nous occupe, le contexte ne se prête pas à une agression subie... mais je peux me tromper.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> fanfanchatblanc<br /> <br /> <br /> Je ne suis pas une femme, mais il m'est arrivé d'avoir des différends avec des hommes, y compris pour raisons sexuelles, ils me trouvaient à leur goût, et je suis pas homo, pas de chance pour<br /> eux.<br /> <br /> <br /> Ceux qui ont tenté une approche trop lourde ont vite reculé, car c'était mon poing dans la gueule ou mon casque de moto. Pourtant, je ne suis pas une armoire à glace.<br /> <br /> <br /> Ca serait bien que les femmes agressées se défendent un peu mieux, un coup de pied dans l'entre jambe, un coup de paume dans la machoire ou le nez, ça calme des ardeurs, ça n'est compliqué à<br /> faire et ça fait très mal à l'agresseur.<br /> <br /> <br /> Je ne sais pas si DSK a fait ce dont on l'accuse, mais si sa victime supposée lui avait mis un coup dans les gonades, ça l'aurait calmé sérieusement.<br /> <br /> <br /> Une de mes soeurs s'est ainsi très bien défendue une fois, son agresseur a pu expérimenter ce qu'est un arm lock Aïkido.<br /> <br /> <br /> Moi aussi, lors d'agressions, étant gamin, j'ai démonté des épaules ou fait saigner des nez.<br /> <br /> <br /> Ou plus tard, en mettant quelques coups de talon bien appuyés dans le bide d'un type qui voulait me taper dessus.<br /> <br /> <br /> Je ne pesais pas grand chose, pourtant.<br /> <br /> <br /> Il y a toutes sortes de techniques de lutte, comme le Krav maga :<br /> <br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Krav-maga<br /> <br /> <br /> Je pense, que dans la majorité des cas d'agression, une femme peut se défendre de façon efficace et ridiculiser son agresseur. Je pense aussi qu'une femme qui cogne son agresseur calmera très<br /> vite la libido de celui ci.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> @ Alti et Fanfanchatblanc, ha enfin, on aborde un problème technique auquel je n'ai toujours pas de réponse...<br /> <br /> On peut élargir le débat de façon globale : jusqu'où une victime est-elle responsable de ce qu'elle a subi... et si elle est un peu responsable, alors peut-on encore dire qu'elle a subi quelque<br /> chose de non consenti ?<br /> Il y a une science qui étudie cela (entre autres) qui s'appelle la victimologie. Mais,<br /> je pense qu'on aura du mal à trancher ce débat ici et de manière générale, tant les contextes et les facteurs en jeu ont des incidences complexes et varient en fonction des cas.<br /> <br /> Cependant, pour revenir à notre cas d'agression supputée, j'ai beau me faire les différents scénarios possibles, je ne vois pas comment une fellation peut être imposée à une femme dans les<br /> circonstances qui étaient celles de cet hôtel de luxe... et pas le fin fond de la Tchétchénie ou d'une cave de banlieue, avec un flingue sur la tempe ou la menace d'une arme quelconque...<br /> On ne sait toujours pas grand-chose des circonstances et du déroulement, mais :<br /> - a-t-elle crié ?<br /> - s'est-elle défendue ?<br /> - de quoi a-t-elle eu peur ?<br /> - et pourquoi a-t-elle continué à faire le ménage dans une autre chambre après avoir subi une telle agression ?...<br /> Bref, en l'absence de réponses, il est effectivement probable qu'on ne saura jamais. Cependant, je continue à penser que cela me parait impossible dans un tel cadre, à moins que DSK l'ait<br /> vraiment menacé avec une arme... et encore...<br /> Mais peut-être que je suis nul en psychologie des victimes et des femmes ; et ce serait pourquoi, je n'arrive pas à comprendre comment c'est possible.<br /> <br /> Et @ Fanfanchatblanc, attention quand vous dites que les "violeurs patentés savent fort bien qu'une femme ne peut pas se défendre", là je ne vous suis pas du tout... déjà ça peut être<br /> l'angoisse pour un homme de confier son sexe à une femme, mais en plus quand il doit le mettre dans une position où il peut le perdre, beaucoup n'y arrivent même pas... surtout avec une<br /> inconnue...<br /> Mais peut-être que je suis nul en psychologie des violeurs et des prédateurs sexuels ; et ce serait pourquoi, je n'arrive pas à comprendre comment c'est possible.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> bousculer et non cousculer... <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Oui, misère, misère...<br /> <br /> Moi, j'aimais bien "cousculer" <br /> <br /> Je vous réponds en même temps qu'à Alti, voir après son commentaire.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Féministe instinctive dans les années 68/69, mais sans chapelle en raison des excès tant de langage que d'actions des féministes de l'époque, je reconnais qu'elles ont eu le mérite et le courage<br /> d'exister, de cousculer la société répressive, de faire évoluer les moeurs et les lois pour que les femmes puissent avoir leur place à égalité avec les hommes. J'étais toutefois plus proche d'une<br /> Anaïs Nin femme libre s'il en est, mais aimant les hommes.<br /> <br /> <br /> Ceci dit, il existe effectivement un grave problème qui touche à la séduction et à ses conséquences lorsque le consentement fait défaut ou qu'une incompréhension se fait jour, et aussi lorsque le<br /> puritanisme ambiant empiète sur nos vies au point que bientôt hommes et femmes n'oseront plus ni se regarder, ni s'approcher, et encore moins se toucher. Misère, misère !!<br /> <br /> <br /> Je ne peux que faire appel à la raison dans un domaine où il est passionnant de perdre la tête...<br /> <br /> <br /> PS : je suis d'accord avec vous pour qu'en matière de divorce "sauf violence physique et/ou verbale, qui sont des délits ou des crimes de droits communs, il n'y a aucune raison de rechercher une<br /> faute et qui est responsable de ce qui n'a pas fonctionné dans la relation".<br /> <br /> <br /> Par contre, à propos de la fellation (02) : je crois qu'une femme agressée a nécessairement peur notamment de mourir, raison pour laquelle elle ne peut résister ou se défendre par exemple en<br /> mordant "l'objet du délit" (ou plutôt du crime) et ça les violeurs patentés le savent fort bien.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Pour revenir au sujet, une analyse de M Iacub sur les changements sémantiques, et, je dirais le zéro défaut, la qualité totale appliquée aux moeurs, la chute de l'article est amusante, pas celle<br /> de DSK, l'arroseur puritain arrosé, n'y voyez pas de grivoiserie, bien sûr :<br /> <br /> <br /> http://www.liberation.fr/politiques/01012338207-dsk-le-signe-d-un-changement<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Oui, il est bien cet article et cette dame aussi, il me semble. On a du souci à se faire pour que les ligues puritaines ne reprennent pas la main... à moins qu'il ne soit trop tard.<br /> <br /> Je redonne le lien : http://www.liberation.fr/politiques/01012338207-dsk-le-signe-d-un-changement<br /> et je le complète avec celui-ci ou elle présente son livre à propos de la prostitution libre :<br /> http://www.ina.fr/ardisson/tout-le-monde-en-parle/video/I08297275/marcela-iacub-a-propos-de-la-prostitution-libre.fr.html<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Un bon bol d'oxygène "pas bien pensant" ouf ça fait du bien.<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a une chose que les féministes essentialistes et les machos ne comprendront jamais : c'est qu'il n'y a pas plus différente d'une femme qu'une autre femme et pas plus différent d'un homme<br /> qu'un autre homme. Diviser l'humanité en deux, c'est déjà avoir adopté une thèse "militaire", celle d'un affrontement inévitable. Et ainsi on gagnerait beaucoup à ne considérer que des individus<br /> singuliers sans d'abord les cataloguer selon leur appareil reproducteur, leur couleur de peau, etc. Et il serait utile aussi de se dire "J'aurais pu avoir le bonheur et le malheur de naître avec<br /> l'autre sexe".<br /> <br /> <br /> <br /> Tout à fait d'accord sur le maintien du mystère, le plus grand mystère étant pour chaque personne son propre désir.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour le port de l'alliance, le pb est que l'index est en général plus gros que l'annulaire, on risque de la perdre en changeant de doigt...<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Merci Catherine, je suis toujours content quand je te contente... sans aucune allusion grivoise, bien entendu ; et compte sur moi pour continuer "à ne pas être bien pensant", j'ai un long<br /> entrainement là-dessus... <br /> <br /> Oui, c'est probablement, pourquoi je me rends si souvent sur ton blog. J'y trouve les bases conceptuelles de ce que je ressens "tripalement". Toutes ces pensées qui séparent, qui catégorisent,<br /> qui ostracisent, qui classent, ... les humains... me sont insupportables, et tu, avec les philosophes que tu convoques, conceptualises ça très bien.<br /> <br /> Ha, je retrouve bien là ton sens pratique et critique pour l'alliance... Tu as raison, il y a un défaut dans ma<br /> proposition, vu que nos doigts ne sont pas de diamètre égal. Trois propositions techniques simples complémentaires, alors :<br /> - pour les riches, avoir une alliance pour chaque taille de doigt,<br /> - pour les pauvres, avoir une alliance fendue qui permet d'ajuster le diamètre par simple torsion,<br /> - pour ceux qui veulent préserver le mystère, pas de bague du tout...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> J'irai lire ce texte. De fait, j'ai vu un cas extrême, exemple de la force des pratiques de manipulation; quelqu'un, très diplômé, que j'ai connu avant, puis revu après, son entrée dans une sorte<br /> de secte un peu folklorique.<br /> <br /> <br /> J'avais lu le bouquin "Les sectes : Charlie Hebdo" avant, mais sans y faire plus attention que ça.<br /> <br /> <br /> Mais quand on voit la réalité en chair et en os du phénomène, alors là ça fait un choc et ça fait cogiter.<br /> <br /> <br /> Sinon, je découvre ce blog très intéressant sur le plan économique, moi qui ne suis pas économiste, juste un bourrin d'ingénieur un peu créatif et rêvasseur à ses heures, pas toujours très<br /> sérieux, mais qui avais quelques informations éparses. En lisant ici, ça me permet de mettre un peu plus de cohérence à tout ce fatras dont beaucoup glosent en ce moment. Et pour cause, c'est la<br /> crise, ça tire à hue et à dia. Un coup hors de l'Euro, un coup ben non.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Personnellement, j'ai aussi plutôt une conformation d'esprit d'ingénieur... et c'est bien une des lignes directrices de ce blog, assez de blabla, des solutions pratiques. Donc vous n'avez pas de<br /> complexes à avoir, chacun a une place ici.<br /> <br /> Le problème ce n'est pas l'Euro, mais le dollar, ainsi que le système de valorisation monétaire fondé sur la spéculation... et tous ceux qui s'imaginent pouvoir y changer quelque chose en<br /> remettant en cause l'Euro se trompent de cible, et démontrent, non accessoirement, qu'ils n'ont pas compris grand-chose sur la façon dont fonctionne l'économie mondialisée.<br /> Pour aller à peu près au fond de ce problème :<br /> À<br /> ceux qui prônent un retour au Franc… et aux autres, qui manquent d’arguments pour leur répondre…<br /> Euro contre<br /> Franc : un débat démocratique entre citoyens - Laurent Pinsolle et Incognitototo (début)<br /> Exercices appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Comme disait Goebels, mentir, mentir, et matraquer si affinités, il en restera bien quelque chose.<br /> <br /> <br /> Mais internet, permet de ne plus être dépendant uniquement de l'info des journaux et de se poser plus de question pour ceux que ça intéresse. Le http et le lien hypertexte sont des vraies<br /> inventions.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Oui, mais pour combien de temps ? On sent bien que ça démange les puissants de faire taire ces voix...<br /> Si les techniques de manipulation vous intéressent, j'ai mis en ligne ce texte de Chomsky.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> J'ai bien peur que Quatremer soit un peu trop dans l'excès de bêtise. Mais il représente d'une certaine façon la vox politis. Il serait temps de s'en rendre compte.<br /> <br /> <br /> Ca me gêne de le dire, mais il faut bien dire quand ça semble nécessaire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> La "vox politis" ? Quelle horreur... Heureusement, que nous avons encore (mais pour combien de temps ?) l'espace de liberté des blogs...<br /> Il ne faut pas que les journaux s'étonnent de perdre leurs lecteurs, avec des journalistes comme Quatremerle, ils vont bien finir par mourir tout seul... N'oublions jamais, qu'envers et contre<br /> tout le matraquage médiatique, le "non" à l'Europe telle qu'elle nous était proposée a fait 54 %. Il reste un tout petit espoir...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> C'était juste un exemple de bien pensance lourdingue.<br /> <br /> <br /> Le clou de son article, c'est que la prostitution est un crime, le pire. Sauf qu'il veut dire que ce sont les clients qui sont des criminels. Soit. Mais alors criminalisons les clients et les<br /> prostituées. Non liberté, mais au moins égalité dans les sanctions.<br /> <br /> <br /> Et puis quoi, même celles qui se prostituent sans la contrainte d'un proxénète seront passibles du pénal ? Ainsi que leurs clients. Ce Quatremer est dangereux, qui veut laver plus blanc que blanc<br /> pave les chemins de l'enfer de ses bonnes intentions, et tape comme un sourd sur DSK, quidam pour lequel je n'avais ni affection, ni aversion, ni connaissance des antécédents délictueux présumés.<br /> <br /> <br /> La prostition n'est pas un idéal, ni pour la prostituée, ni pour son client, mais ça n'en fait pas un crime pour autant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Ouf, merci Alti, j'ai eu un doute sur le fait que vous puissiez partager le point de vue de Quatremerle... et c'est pour ça que je me suis un peu retenu dans ma réponse, comme un pleutre qu'il<br /> m'arrive d'être. <br /> <br /> Mais, je suis tout à fait rassuré par vos propos... et je dirais même plus : ce type est un con dangereux, qui est mûr pour voter Sarkozy ou mieux, Boutin... <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Si vous souhaitez un peu distraction, je recommande J Quatremer :<br /> <br /> <br /> http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/07/les-le%C3%A7ons-de-laffaire-dsk.html<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bonsoir Alti,<br /> <br /> Merci pour le lien, mais, franchement, cet article est un ramassis de platitudes et d'évidences... et en plus je déteste les moralisateurs. Ce Quatremerle est sûrement un saint pour s'autoriser<br /> ce genre de point de vue... J'espère qu'il vérifie bien que son médecin est en parfaite santé avant de lui confier sa vie ; on ne sait jamais s'il était malade cela prouverait assurément que<br /> c'est un mauvais médecin... C'est à peu près le niveau de ce Quatremerle...<br /> <br /> <br /> <br />
I
<br /> <br /> Arf !<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Exact.<br /> <br /> <br /> Je suis content que tu décodes bien. Mais mes sentiments de colère (ici issus d'une petite déception) ne durent jamais bien longtemps, je ne peux pas compter là-dessus comme source d'énergie<br /> renouvelable.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bé, tu pourrais écrire un bouquin, et tu pourrais l'appeler "Indignez-vous !" ou plutôt "Indigné mou !" (bé oui, on le sait tous que le premier titre est déjà pris), et comme ça l'argent gagné<br /> deviendrait de l'énergie renouvelable...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Je croyais que l'ergot ne poussait que sur le seigle, mais je me suis trompé, il se développe aussi sur l'homo ergotus. Dans ce cas, on parle de chancre.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Ho, mais c'est qu'il n'est pas content du tout, mon Michel... <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> OK, on en reste là, j'espère que tes lecteurs ne nous en voudrons pas de discuter d'un sujet qui nous intéresse, enfin moi. Mais c'est comme pour le viol, Monsieur l'agent, "le viol, c'est quand<br /> on veut pas, moi, je voulais."<br /> <br /> <br /> Bon, je vous laisse avec les concombres, les radis, l'oseille, les salades, sans oublier les pommes de discorde et l'arbre de la justice. La flore, tout est dans la flore.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Désolé de te contredire encore une fois... Bé non justement, tout est dans la viande ou dans la chair, ça dépend du point de vue. <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> En fait, ce qui m'aurait beaucoup intéressé, c'est que tu me donnes un coup de main pour analyser un peu plus le système Endenburg et mieux, trouver une boîte ayant adopté les principes<br /> d'Endenburg (qui ne disent pas tout, sinon, je ne vois pas l'intérêt d'aller plus loin, et qui ne sont pas non plus garants de toute absence de pathologie de groupe). Je sais que tu es beaucoup<br /> plus armé que moi pour analyser sur pièce les circuits de décision parallèles, la manière effective de sélection des chefs, s'il y a plusieurs têtes en compétition, etc... J'ai bien entrevu<br /> quelques possibilités de problèmes, comme les conflits/jalousies insolubles entre cercles du fait de leur forte autonomie, mais avec ce que j'ai, je suis quand même limité.<br /> <br /> <br /> Ce qui me surprend, alors que tellement d'éléments de ce que tu dis, font de toi un sociocrate, tu mettes autant d'énergie à vouloir casser mon jouet que je n'ai, jusqu'ici qu'entrevu,<br /> en m'affublant d'une foi imaginaire dans cet outil à régler tous les problèmes. Ce n'est pas du tout le cas, quand bien même ce que j'en ai entrevu m'a fait percevoir un angle de compréhension<br /> des noeuds à l'oeuvre dans notre démocratie quinous mène logiquement, si c'est correct au règne des égos que nous observons, mais à nouveau, avec encore beaucoup de réserve. La forme libre<br /> blog ou mail me permet de provoquer un peu plus ma réflexion, mais ne compte pas sur moi aujourd'hui pour entrer dans les ordres sociocratiques, c'est vraiment trop tôt.<br /> <br /> <br /> Quant à ta question plus haut, si je réponds que la sociocratie (ce qui ne veut rien dire, puisque c'est d'une actualisation donnée qu'il faudrait parler) satisfait aux besoins humains<br /> fondamentaux, c'est comme si je disais qu'il s'agit d'un système parfait, ce qui n'est très certainement pas le cas. Si je te dis que les partenaires y consentent, alors, c'est que ce système<br /> n'est pas si terrible. Donc je te réponds que les partenaires consentent, mais qu'ils y consentent sans doute (c'est ce que je veux vérifier en vrai) d'autant plus facilement que ce système<br /> réponds très favorablement à la satisfaction de besoins fondamentaux. Si tu avais vécu à l'intérieur d'un collectif assez sain (ai-je dit parfait?) pour que chacun des participants y trouve son<br /> compte, tu n'aurais aucun doute sur cette possibilité, et je crois, je pressens (c'est ce que je veux vérifier sur le tas et où ton expertise me serait très précieuse) que le système<br /> d'Endenburg est plus apte que d'autres à promouvoir un collectif sain et des chefs un peu moins égotiques.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bé oui, évidemment... merci pour ta confiance, mais je peux pas tout faire et comme tu le dis, c'est ton jouet pas le mien. Cependant, je t'ai donné (ici et sur ton site) des pistes à explorer,<br /> le problème c'est que tu trouves que ce ne sont pas les bonnes questions, alors qu'est-ce que tu veux que je fasse de plus ?... Que je te dise si ce système social a ma bénédiction (comme tant<br /> d'autres) ? Oui, il l'a, tant qu'il ne prétend pas à l'universalité, ni à la panacée et tant qu'il ne s'attribue pas des "découvertes" de fonctionnements qui existent dans les groupes sociaux,<br /> aussi loin qu'on peut remonter dans leur histoire... Mais ne compte pas sur moi, pour y aller voir, ça ne m'intéresse pas ; j'ai fait suffisamment d'expériences dans ma vie pour savoir que ce qui<br /> est structurant et apporte une adhésion des personnes au groupe se situe ailleurs que dans la forme que peut prendre le fonctionnement.<br /> <br /> Aussi, mes questions "sur l'oeuf ou la poule" sont tout sauf dénuées de sens, mais si tu te refuses à en explorer les dynamiques à l'oeuvre, en bottant en touche comme tu le fais à chaque fois,<br /> tu resteras perpétuellement dans des rationalisations qui conforteront ce qui t'attire dans la sociocratie, comme tu le fais en me répondant : "les partenaires consentent, mais ils y<br /> consentent sans doute (...) d'autant plus facilement que ce système répond très favorablement à la satisfaction de besoins fondamentaux". Tu es sûr à ce point, que tous les êtres humains ont<br /> les mêmes besoins fondamentaux en terme d'organisation sociale (comme en 33 en Allemagne...) ? Comme la réponse est forcément, non, c'est qu'il y a quelque chose qui t'échappe et que tu te<br /> refuses à voir ou à admettre... mon hypothèse étant qu'outre le contexte particulier des "réussites", c'est la "diversité" et ce qu'elle implique comme impossibilité de décider qu'un modèle est<br /> moins mauvais que les autres, que tu as du mal à appréhender.<br /> <br /> Voilà, c'est tout, et si tu veux continuer ce "débat" (mais est-ce que, cela en est un...), il faut le faire ailleurs, sinon les personnes qui lisent les commentaires de mes "divagations"<br /> risquent de ne pas apprécier autant de digressions ; ils voudront bien d'ailleurs nous en excuser.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> "est-ce que le système (sociocratie) fonctionne de manière intrinsèque parce qu'il correspond à des besoins humains vitaux et universels, ou est-ce qu'il fonctionne parce qu'il a reçu<br /> préalablement le consentement de ses participants pour se plier à ses règles ?"<br /> <br /> <br /> C'est ta question. C'est une question fermée, donc elle suppose que les deux alternatives que tu proposes font le tour de la question. Or ce n'est pas le cas, c'est ce que je tente de te dire<br /> dans ma réponse, ce n'est pas pour éviter ta question. Pour préciser ma réponse je te pose une question: comment expliques-tu l'existence de supporters de foot ou autre? Pourquoi ce club et pas<br /> un autre? Si tu pouvais éviter de me répondre que c'est parce que les supporters ne sont que des écervelés, on pourrait peut-être avancer. Je te donne ma réponse en un mot: engagement.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Si tu ne comprends pas l'intérêt de cette question, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? <br /> <br /> Peut-être préfèrerais-tu : qu'est-ce qui fait que ce type d'organisation fonctionne dans certains cas ? Mais alors, tu me ressortirais les points soi-disant originaux de cette organisation<br /> sociale et ça ne répondrait aucunement à la mise en perspective des "points nodaux"...<br /> C'est un peu comme les débats sur les "effets" de l'homéopathie, certains continuent à soutenir que les granulés ont un effet intrinsèque (sans jamais arriver à le prouver scientifiquement),<br /> d'autres dénoncent et luttent farouchement contre cette "pratique magique", et d'autres encore, pensent que ce qui est important, c'est de connaître le mécanisme placebo qui fait que dans<br /> certains cas ça marche... que c'est ça qui est important et remarquable, et qu'à la limite, on se fout de savoir s'il y a effet intrinsèque ou pas. Tu auras évidemment deviné par toi-même dans<br /> quelle catégorie, je me situe.<br /> Et je continue de constater que tu ne réponds jamais, ni ici ni sur ton site, à aucune des questions qui te renvoient aux "croyances" qui sont à la base de ce mouvement. Ce qui me fait penser,<br /> sans vouloir te vexer, que c'est toi qui est un supporter d'équipe de football dans cette affaire... et que tu es donc bien plus qualifié que moi, pour répondre à ta question.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Et pour les partouzes on fait comment ?...<br /> <br /> <br /> Faudrait peut-être penser à un contrat collectif !...<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Ha oui, effectivement, il faudra y penser... et pour les zoophiles je ne sais pas trop dans la mesure où c'est interdit par la loi (alors que manger de la viande ne l'est pas), il n'est peut-être<br /> pas utile de prévoir un contrat qui serait de toute façon contraire à l'ordre public... et en tout état de cause, cela pose un problème de consentement de la part de l'animal. <br /> <br /> <br /> <br />
I
<br /> <br /> A toi aussi, "Capitaine Ô mon Capitaine !"<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Je pense qu'il y a un malentendu, ou mal compris, les femmes tiennent-elles vraiment à prendre la place des hommes ? Je ne le crois pas. Malheureusement on entend les égéries du "vous les mecs<br /> barrez-vous". Je ne suis pas pour, pour être à côté, oui. Pas plus haut ni plus bas que la moitié des humains. Cette guéguerre menée par des vampiresques ne les rend pas sympatiques du tout aux<br /> yeux de beaucoup d'entre nous.<br /> <br /> <br /> Si on parle de la double journée des femmes qui travaillent ce n'est pas par hasard. Pour celles qui n'ont pas le porte monnaie suffisamment garni pour avoir de l'aide extérieure cette double<br /> journée est bien réelle.<br /> <br /> <br /> Je ne mets pas non plus les hommes tous dans le même panier mais l'égalité de fatigue quand arrive le soir n'est pas encore à l'ordre du jour. Alors pour s'éclater sexuellement quand vient<br /> la nuit (ou tout autre moment) n'est pas donné à toutes !<br /> <br /> <br /> Pourtant quoi de plus agréable et délassant que ces moments de partage...<br /> <br /> <br /> Si on ne doit pas penser au même moment au petit qui tousse, au menu du lendemain, à la corbeille de linge à repasser qui déborde etc...<br /> <br /> <br /> Terre à terre la chouette ? Oui, par expérience et échanges avec des copines.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Non, non, il n'y a pas de malentendu... Le seul problème est que celles que tu décris et qui ne te représentent pas, sont celles que nous entendons le plus dans les médias et qui disent<br /> représenter toutes les femmes.<br /> Je sais bien qu'il y a beaucoup de féministes qui pensent autrement et je m'en nourris d'ailleurs beaucoup, sauf que bien évidemment ce ne sont pas celles auxquelles les médias demandent de<br /> s'exprimer, pas assez caricaturales, ni assez manichéistes, pas assez porteuses de haine, à leurs yeux probablement...<br /> Tu sais les doubles journées des mecs, cela existe probablement tout autant aujourd'hui, je dirais même que cela devient la norme pour toutes les familles monoparentales à garde partagée et<br /> alternée. C'est au point que dans mon environnement immédiat, je connais les semaines, où il ne faut pas solliciter les parents en question (femme ou homme sans distinction) pour des rencontres<br /> amicales...<br /> Finalement, c'est toujours la vie en couple qui continue à poser le plus de problèmes à tout le monde, du moins tant que ceux qui les ont ces problèmes, ne se demanderont pas qu'est-ce qu'ils<br /> attendent vraiment de l'autre qu'ils ne peuvent pas se donner eux-mêmes... ce qui pose bien le problème des obligations du "mariage" ; qu'il soit formalisé ou non, ses fondements, légaux et<br /> culturels, n'ont jamais vraiment été revisités (sauf par nous, mais sans que cela ne soit visiblement concluant, tant on confondait tout à l'époque). Moi, c'est cette évolution que j'attends avec<br /> impatience...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Tu me poses une question difficile et peut-être mal posée. Ton "ou bien ou bien" ne me semble pas approprié. Je dirais que la sociocratie me semble construite en tenant assez compte des<br /> besoins, genres, aspirations, comportements, besoin d'avoir une place des humains pour qu'on puisse y consentir plutôt mieux qu'à d'autres collectifs (et peut être moins bien qu'à d'autres<br /> suivant les circonstances et les objectifs). Par exemple, on habite une maison, ou même son corps, il y a toujours une part d'élan, d'engagement et d'adaptation là-dedans, on est assez doués<br /> pour ça.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Tu as une façon d'éviter de répondre aux questions, depuis que nous échangeons sur ton sujet du moment, qui est assez étonnante...<br /> Bah, pas grave...<br /> J'encourage tous les lecteurs que cela intéresserait, à aller voir sur ton site de quoi nous parlons...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Certains mots de Icube au carré sont percu(l)tant : "à décharge", "fondement"... Et encore je n'ai fait que survoler !!!<br /> <br /> <br /> Que de bruit pour dézinguer un mec ou un autre.<br /> <br /> <br /> Je rajoute une envie que nombre de femmes ou d'hommes peuvent avoir : être sœur dans un couvent de frères ou frère dans un couvent de sœurs...<br /> <br /> <br /> Chacun son ou ses fantasmes.<br /> <br /> <br /> J'ajoute que dans mes grands moments de désert énergétique, je souhaiterais avoir une femme à la maison. Non pour des relations homosexuelles que je ne discrédite pas mais aux quelles je n'aspire<br /> pas, non, simplement pour effectuer toutes les tâches que font celles-ci à longueur de journée en plus du reste...<br /> <br /> <br /> J'approuve aussi un débat pour la sexualité pour les défavorisés en tous genres : c'est à dire pour tous ceux qui ne sont ni blond, ni grand, ni aux yeux bleus, ni riche, ni très itelligents, ni<br /> en très bonne santé, ni, ni, ni,   La majorité d'entre nous de fait.<br /> <br /> <br /> Aimons à tort et à travers.<br /> <br /> <br /> Faites l'amour (consenti) pas la guerre.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bé tu sais, y a beaucoup d'hommes qui font ces tâches-là et depuis toujours (moi par exemple et je ne suis pas un cas unique)... et tu pourrais donc peut-être joindre l'utile à l'agréable, en<br /> portant ta préférence sur un homme, plutôt que sur une "femme de ménage", qui comme on le sait maintenant peut créer plus de problèmes qu'on ne le pense... <br /> <br /> Oui, on a perdu beaucoup de choses en route des luttes des années soixante-dix, dont ce que tu nous rappelles très justement, notamment à propos de la misère sexuelle en général (qui était un<br /> vrai combat militant à l'époque, passé aux oubliettes aujourd'hui), ainsi que cette obsession et supercherie médiatique de nous représenter "l'idéal" avec des personnes qui sont des exceptions,<br /> même dans la bêtise qu'elles véhiculent.<br /> Les princes et les princesses charmants ont la peau fantasmatique dure... Je ne sais pas si nous arriverons un jour à remettre les choses à leur place à ce niveau-là, mais quand on constate le<br /> niveau de solitude de la population en général, ça fait peur et ça fait mal. Comme si l'histoire ne nous avait rien appris sur ce qui est réellement important, à moins que ce ne soit qu'un effet<br /> du "chassez le naturel et il revient au galop", pour ce qui concerne le puritanisme.<br /> <br /> Gros bisous énergisants ma Chouette-Chouette... et oui, aimons à tort et en travers et faisons l'amour et la guerre à la connerie.<br /> <br /> <br /> <br />
I
<br /> <br /> Ah oui !<br /> <br /> <br /> Pas mal du tout "ton" enrichissement !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'adopte (et te demande d'en refaire copie, si possible...)<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bé, I-Cube, bien évidemment que tu peux reprendre ton oeuvre (je te l'envoie sous fichier Word, si tu veux la retraiter) avec mes enrichissements... C'est toi qui en es l'initiateur et j'aurais<br /> mauvaise grâce d'en revendiquer la paternité. On est toujours meilleur à plusieurs cerveaux, non ? Et puis, si cette "oeuvre" pouvait devenir collective, ça n'en serait que mieux.<br /> <br /> Bon journée, ô mon Maître. <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Intéressante divagation. Passer de la domination masculine à la domination féminine ne présente pas un grand intérêt. Geneviève Fraisse, qui est une historienne féministe bien connue, terminait<br /> son intervention à Citéphilo en novembre 2010 sur un autre registre de relations hommes femmes, elle se disait persuadée que la vie était plus riches avec les sexes que sans. C'est évident quoi<br /> que, comme tu le soulignes, certaines postures féministes ont sans doute pour objectif la disparition des sexes du fait d'un combat égalitaire mal compris. G. Fraisse a justement écrit un <br /> livre sur le consentement, je ne l'ai pas lu, mais il est probable qu'il devrait t'intéresser étant donné ce que je perçois de G. Fraisse.<br /> <br /> <br /> Comme en ce moment je suis phagocité par la sociocratie, que je n'ai plus toute ma tête et que je sais que ça t'irrite un peu, je ne peux m'empêcher de te signaler que la sociocratie a très bien<br /> pensé l'équilibre des penchants masculins/féminins ainsi qu'elle fait une place centrale au consentement. C'est complètement en phase avec l'approche oui/non très intéressante de Naouri. Naouri<br /> me semble être une excellente piste pour sortir du débat féministes stériles que tu dénonces.<br /> <br /> <br /> Voilà quelques propositions de réflexions pour sortir de la peur de la domination des nichons.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Moi, peur de la domination des nichons ??? Alors là, non, bien au contraire... J'attends avec impatience que les femmes<br /> prennent leur place, toutes leurs places et mêmes, pourquoi pas, toutes les places... mais pour y arriver, il faudrait que certaines cessent de dire et de penser que ce sont "tous les hommes" qui<br /> les en empêchent. À mon avis, ça changerait beaucoup de choses pour tout le monde.<br /> Mis à part ça, au cours de mes fonctions professionnelles, je me demande où j'en serais, si j'avais cédé à toutes les sollicitations et harcèlements non équivoques que j'ai subis... Probablement<br /> en taule, vu que ce qui n'était pas équivoque pour moi, était probablement sans aucune signification consciente pour certaines...<br /> <br /> Oui, j'avais beaucoup apprécié les interventions de G. Fraisse (comme je te l'avais d'ailleurs déjà dit à l'époque). Elle me semblait parfaitement consciente des réalités psychiques à l'oeuvre<br /> dans les rapports humains... ainsi que des dérives conceptuelles qui mènent à des impasses... et surtout à se tromper d'ennemi. Je pense que nous sommes actuellement dans "ces périodes<br /> incertaines de transition" dont parle Rainer-Maria Rilke dans "Lettres à un jeune poète : Rome, le 14 mai 1904"... C'est ainsi et<br /> il ne faut pas désespérer, ou presque, que nous en sortirons un jour...<br /> <br /> Merci pour les références bibliographiques ; oui, le problème du consentement est vraiment central et très difficile à appréhender, dans la mesure où on peut rarement déterminer si celui-ci n'a<br /> pas été manipulé, quelle que puisse être l'origine de cette déviance.<br /> D'ailleurs puisque tu es à fond dans la sociocratie, une nouvelle question pour toi : est-ce que le système fonctionne de manière intrinsèque parce qu'il correspond à des besoins humains vitaux<br /> et universels, ou est-ce qu'il fonctionne parce qu'il a reçu préalablement le consentement de ses participants pour se plier à ses règles ?<br /> Ce que je suis en train de lire vers la fin de "Et l'homme créa les Dieux" (et mon expérience des groupes sociaux) aurait plutôt tendance à me faire penser que c'est la deuxième proposition qui<br /> est vraie...<br /> <br /> <br /> <br />