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Analyses et propositions de réformes politiques institutionnelles, économiques, fiscales, sociales, juridiques, et autres, issues de ma pratique professionnelle et de la vie tout simplement ; pour vraiment changer...

Partage d’émotions : quand les humains comprennent ce qui les réunit plus que ce qui les divise…

 

Dans la torpeur estivale, juste un moment de partage d’émotions, d’un évènement qui s’est produit le 12 mars 2011, passé inaperçu dans nos médias (mais peut-être pas pour vous)…

Riccardo Muti dirige Nabucco au Teatro dell'Opera di Roma à l'occasion du 150ème anniversaire de l'Unité italienne.

 

Je reprends un texte (modifié à la marge, par mes soins) qui circule sur le Net et dont je ne connais pas l’auteur. Le voici :

 

Je vous invite d'abord à lire (surtout si vous ne comprenez pas l’italien), puis à regarder et écouter....

 

Silvio Berlusconi renversé par Giuseppe Verdi qui a fait face à la réalité en quittant sa loge…

 

L’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification : Nabucco de Giuseppe Verdi, dirigé par Riccardo Muti (Nota : patronyme d’une haute portée symbolique, « Muti » veut dire littéralement « muets »).

 

Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l'épisode de l'esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero » est celui du Chœur des esclaves opprimés.

 

En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple, qui dans les années 1840 - époque où l'opéra fut écrit - était opprimé par l'empire des Habsbourg, et qui se battit jusqu'à la création de l’Italie unifiée.

 

Avant la représentation, Gianni Alemanno, le maire de Rome, est monté sur scène pour prononcer un discours dénonçant les coupes dans le budget de la culture du gouvernement. Et ce, alors qu’Alemanno est un membre du parti au pouvoir et un ancien ministre de Berlusconi.

 

Cette intervention politique, dans un moment culturel des plus symboliques pour l’Italie, allait produire un effet inattendu, d’autant plus que Sylvio Berlusconi en personne assistait à la représentation…

 

Repris par le Times, Riccardo Muti, le chef d'orchestre, raconte ce qui fut une véritable soirée de révolution : « Au tout début, il y a eu une grande ovation dans le public. Puis nous avons commencé l’opéra. Il se déroula très bien, mais lorsque nous en sommes arrivés au fameux chant Va Pensiero, j’ai immédiatement senti que l’atmosphère devenait tendue dans le public. Il y a des choses que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous sentez. Auparavant, c’est le silence du public qui régnait. Mais au moment où les gens ont réalisé que le Va Pensiero allait démarrer, le silence s’est rempli d’une véritable ferveur. On pouvait sentir la réaction viscérale du public à la lamentation des esclaves qui chantent : « Oh ma patrie, si belle et perdue ! ». »

 

Alors que le Chœur arrivait à sa fin, dans le public certains s’écriaient déjà : « Bis ! » Le public commençait à crier « Vive l’Italie ! » et « Vive Verdi ! » Des gens du poulailler (places tout en haut de l’opéra) commencèrent à jeter des papiers remplis de messages patriotiques – certains demandant « Muti, sénateur à vie ».

 

Bien qu’il l’eut déjà fait une seule fois à La Scala de Milan en 1986, Muti hésita à accorder le « bis » pour le Va pensiero. Pour lui, un opéra doit aller du début à la fin. « Je ne voulais pas faire simplement jouer un bis. Il fallait qu’il y ait une intention particulière. », raconte-t-il.

 

Mais le public avait déjà réveillé son sentiment patriotique. Dans un geste théâtral, le chef d’orchestre s’est alors retourné sur son podium, faisant face à la fois au public et à M. Berlusconi, et voilà ce qui s'est produit :

 

Après que les appels pour un "bis" du "Va Pensiero" se soient tus, on entend dans le public : « Longue vie à l'Italie ! » 

 

Le chef d'orchestre Riccardo Muti : « Oui, je suis d'accord avec ça, "Longue vie à l'Italie" mais... »

 

[applaudissements]

 

Muti : « Je n'ai plus 30 ans et j'ai vécu ma vie, mais en tant qu'Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j'ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j'acquiesce à votre demande de bis pour le "Va Pensiero" à nouveau. Ce n'est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le Chœur qui chantait "O mon pays, beau et perdu", j'ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l'histoire de l'Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment "belle et perdue". »

 

[Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène]

 

Muti : « Depuis que règne par ici un "climat italien", moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant... nous devrions donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théâtre de la capitale, et avec un Chœur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble. »

 

C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »

« Ce soir-là fut non seulement une représentation du Nabucco, mais également une déclaration du théâtre de la capitale à l’attention des politiciens. »

 

Voici la vidéo de ce moment plein d'émotion...
 

 

Un tout petit d’espoir qui fait chaud au cœur, dans ce monde de brutes…

 

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Texte italien (Va, pensiero)

 

Va, pensiero, sull'ali dorate;

Va, ti posa sui clivi, sui colli,

Ove olezzano tepide e molli

L'aure dolci del suolo natal!

 

Del Giordano le rive saluta,

Di Sionne le torri atterrate...

Oh mia patria si bella e perduta!

O membranza sì cara e fatal!

 

Arpa d'or dei fatidici vati,

Perché muta dal salice pendi?

Le memorie nel petto raccendi,

Ci favella del tempo che fu!

 

O simile di Solima ai fati

Traggi un suono di crudo lamento,

O t'ispiri il Signore un concento

Che ne infonda al patire virtù!

 

Traduction littérale (Va, pensée)

 

Va, pensée, sur tes ailes dorées ;

Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,

Où embaument, tièdes et suaves,

Les douces brises du sol natal !

 

Salue les rives du Jourdain,

Les tours abattues de Sion ...

Oh ma patrie si belle et perdue !

Ô souvenir si cher et funeste !

 

Harpe d'or des devins fatidiques,

Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?

Rallume les souvenirs dans le cœur,

Parle-nous du temps passé !

 

Ô semblable au destin de Solime

Joue le son d'une cruelle lamentation

O que le Seigneur t'inspire une harmonie

Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !
 

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I
<br /> <br /> @ L'ami-râle : Moins farouche que leurs "cousines Corsa" !<br /> <br /> <br /> Et je parle d'expérience...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Un raz-de-marée d’émotion…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tout d’abord parce que c’était le 150ème anniversaire de l'Unité italienne.<br /> <br /> <br /> Ensuite, parce que « Le Chef » s’est fait giflé en public par le maire de Rome !...<br /> <br /> <br /> Une révolte contre l’Imperator !...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La salle était déjà « chauffée à blanc » quand a commencé l’opéra.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le cœur des esclaves a décuplé le sentiment de révolte contre Sylvio, devenu indigne de l’Italie.<br /> <br /> <br /> Effectivement, c’est une révolte contre l’autorité, celle d’un président finissant…<br /> <br /> <br /> Et je comprends très bien ce puissant sentiment de révolte contre un pouvoir pervers.<br /> <br /> <br /> Il y a un sentiment nationaliste dans cet évènement, d’une puissance terrible, et je ne vois pas ce que cela a de péjoratif.<br /> <br /> <br /> Le sentiment nationaliste, ou celui d’être Normand, ou Breton, ou Corse, structure notre identité et prend ses racines bien lointaines dans la<br /> défense de la tribu originelle.<br /> <br /> <br /> C’est, à l’origine, une question de survie pour le groupe, et les émotions, la passion, et les armes, deviennent alors  les maîtres du jeu.<br /> <br /> <br /> C’est un extraordinaire sentiment humain qui a structuré nos sociétés.<br /> <br /> <br /> D’ailleurs, je développe le « Pari de la Mer », dont l’un des objectifs est la création de Parlements régionaux qui seront destinés<br /> à nous redonner une autonomie par rapport à la capitale…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et, si nécessaire, je serais même le premier à prendre les armes pour défendre ma liberté.<br /> <br /> <br /> Mais je me méfie de mes pulsions, pas toujours facile à … contrôler pour un « capitaine Haddock ».<br /> <br /> <br /> D’où l’intellectualisation de ma révolte contre nos « socedémocratouilles » et autres mafieux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce que je veux dire, c’est que la manipulation nationaliste par des individus sans scrupule (ou cinglés), qui peuvent s’appuyer sur<br /> l’incroyable pouvoir des médias, peut nous conduire à la catastrophe comme cela a déjà été le cas.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Néanmoins, j’aurais aimé être là pour admirer toutes ces Italiennes habillées, parées, pour une soirée à l’Opéra.  Ah !... Les Italiennes<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Ah c'est Piaget ! Je ne me souvenais plus.<br /> <br /> <br /> Mais j'ai pu le vérifier maintes et maintes fois (y compris dans des manifs de rue...)<br /> <br /> <br /> Y'a aussi un phénomène de clonage indéniable dans toute hiérarchie, pour les passages de témoins et de générations, quel que soit la constitution du groupe...<br /> <br /> <br /> C'est d'ailleurs ce qui a tué en interne le PCF, par exemple...<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Oui, et cela réduit la démocratie à une espèce de bagarre, où ce sont les plus féroces et les plus manipulateurs qui gagnent... pas les idées, les programmes et les valeurs humaines<br /> transcendantes... Pourtant, il y a des solutions à ces problèmes, mais il ne faut attendre de ceux qui profitent de ce système pour les mettre en oeuvre... Logique jusqu'au bout.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Emouvant, mais pourquoi et comment sélectionnons-nous tant de fourbes, de brutes et d'imbéciles à notre tête? A la tête de nos états et à la tête de nos entreprises.<br /> <br /> <br /> Ta rubrique institutions propose des pistes.<br /> <br /> <br /> Je crois qu'il faut prendre au sérieux toutes les objections argumentées et tous les objecteurs, je vois cette règle en haut de la pile des exigences démocratiques. <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Rappelle-toi... Piaget disait : un groupe fonctionne toujours au niveau le plus bas du plus bas de ses membres... Je pense qu'il y a un phénomène similaire dans le choix de nos dirigeants (c'est<br /> pour cela que je crains le pire en 2012). D'ailleurs, s'il y a une originalité dans la sociocratie que j'ai retenue, c'est celle-là : on élit ceux qui ne se présentent pas... ça me parait<br /> vraiment intéressant, car l'expérience aurait plutôt tendance à démontrer que ce ne sont pas ceux qui veulent le plus du pouvoir qui sont le plus aptes à l'exercer dans le respect des électeurs.<br /> Mais comment appliquer ça, à un pays ?<br /> <br /> <br /> <br />
I
<br /> <br /> Inco : Merci ! Merci mille fois !<br /> <br /> <br /> Je t'adore !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> On peut encore espérer du genre humain, tu sais !<br /> <br /> <br /> Magnifique : j'en pleure de joie...<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> De rien...<br /> <br /> Oui, comme je le disais à Fanfanchatblanc, c'est mon nouveau médicament anti désespoir politique...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Je suis bien d’accord avec vous, mais il n’en demeure pas moins que l’effondrement financier de l’Italie, qui commence à être l’objet de la<br /> spéculation sur sa note, provoquera des émotions nationalistes ou sécessionnistes, y compris celle-ci qui est superbe.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’instrumentalisation de l’art a toujours été l’une des composantes des totalitarismes.<br /> <br /> <br /> Ce n’est pas l’analyse froide et logique qui prédomine, mais l’émotionnel.<br /> <br /> <br /> Et si l’émotionnel est capable de "transporter des<br /> montagnes" il n’en demeure pas moins à la base de l’action politique de beaucoup de partis.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est une composante de notre humanité, à manipuler avec prudence.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Mais enfin, l'Ami-Râle pourquoi voulez-vous absolument plaquer un sentiment nationaliste sur cet évènement ? Personnellement, je n'en vois... pas besoin de ça, ni de manipulation pour dire aux<br /> oppresseurs : basta ! Et leur exprimer notre juste colère... qui est une composante intrinsèque de l'humain. Je ne vois pas non plus pourquoi, les émotions ne feraient pas partie de la<br /> politique... du moins si elles sont soumises à la raison et à l'intelligence. Reste que si ceux, qui ont donné leur sang notamment pour la démocratie, avaient écouté leur raison, nous ne serions<br /> pas là pour en discuter librement (ou presque).<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Superbe !...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les spectateurs Italiens ont réagi comme s’ils étaient mis en esclavage…<br /> <br /> <br /> Mais quel est l’ennemi contre lequel doivent  se révolter les Italiens pour retrouver leur<br /> liberté ?...<br /> <br /> <br /> Une réaction purement affective, émotionnelle, qui demande un peu plus d’analyse.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce n’est pas une révolte contre l’Empire austro-hongrois... C’est fini depuis longtemps.<br /> <br /> <br /> Une révolte contre l’Union européenne ?...<br /> <br /> <br /> Bof…<br /> <br /> <br /> C’est une révolte contre les baisses de crédit pour les artistes, et en fait contre l’effondrement économique et financier de l’Italie.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les coupables ?...<br /> <br /> <br /> La mondialisation, l’ultralibéralisme financier et la corruption endémique en Italie.<br /> <br /> <br /> Un ensemble de facteurs qui vont subir d’ailleurs d’importants bouleversements dans les mois qui viennent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce qui est amusant, c’est que, dans la difficulté, la vieille compagne nationaliste des peuples se réveille, en Italie comme ailleurs.<br /> <br /> <br /> Le nationalisme comme solution aux problèmes !...<br /> <br /> <br /> On connait…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Non, non, l'Ami-râle, vous vous trompez, ça n'est pas le sentiment nationaliste là... d'autant que l'Italie est plus parcouru de courants sécessionnistes que nationalistes...<br /> <br /> C'est plutôt le sentiment qu'éprouve tout être humain face à l'oppression quand il prend conscience que la solidarité peut renverser les montagnes... si vous ajoutez à cela la communion que<br /> provoque le fait de vibrer au son d'une musique qui dit toute la souffrance d'un peuple, alors l'essentiel de chaque être ne peut que s'identifier et se sentir transporter.<br /> <br /> Personnellement, je pleure pareil et j'ai le même type d'émotions, notamment, quand je vais écouter les chants de rage et de révolte... et toujours aucun sentiment nationaliste parce que la lutte contre les oppresseurs est<br /> fondamentalement internationaliste.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Magnifique, émouvant.<br /> <br /> <br /> Lors de la reprise d'Atys à l'Opéra comique de Paris, il y a eu une retransmission tv sur Mezzo le 21 mai dernier avec comme il se doit interviews des principaux artistes autour du<br /> spectale et pendant les entractes. Celle de William Christie, sans atteindre l'intensité ni la "gravité" de ce que Incognitototo nous propose ici, loin de s'en tenir aux déclarations<br /> conventionnelles du genre "quel beau travail, quelle belle équipe, quel bel opéra", a avancé quelques réflexions fortes sur les rapports entre la culture et l'Etat. Car il faut préciser que cette<br /> reprise n'aurait pas pu avoir lieu sans un mécène privé américain, naguère tombé amoureux de Lully. Christie a souligné avec plus que de l'amertume que le désinvestissement public dans la "chose<br /> culturelle" est catastrophique, particulièrement en France où la tradition de mécénat d'entreprise est très faible. Bien sûr cela n'atteint pas la dimension de ce que nous donne à voir ici<br /> Incognitototo, mais il y avait là plus qu'un frémissement d'indignation : quelque chose des enjeux politiques se joue cette année non pas en marge de l'opéra, mais bien sur la scène et en pleine<br /> lumière.<br /> <br /> <br /> Quant à vous donner une référence vidéo de cet entretien étonnant, j'en suis incapable, ce n'est pas faute d'avoir fouillé le site de Mezzo, on peut voir aussi l'opéra sur Dailymotion, mais pas<br /> l'interview.<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Merci pour l'info significative.<br /> <br /> Oui, on le sait bien tous les pouvoirs, même les plus "démocratiques", ont peur de la culture et des arts libres... et les ont toujours considérés comme non prioritaires. La "crise" provoquée par<br /> l'incurie et l'incompétence de nos politiques (mondiaux) a bon dos pour justifier tous les renoncements.<br /> <br /> J'ai fait des propositions très constructives (et pas chères) à une mairie, pour valoriser et rentabiliser les nombreuses richesses artistiques qui résident dans cette ville, je n'ai même jamais<br /> reçu une réponse.<br /> <br /> Je me demande quel a été l'impact d'un Verdi sur l'unification italienne, mais à mon avis il n'y est pas pour rien.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Grazie !<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Di niente, tanto più che ho ricevuto questo testo di te.<br /> <br /> Un bacio.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> C'est simple ce qu'a fait Muti et en même temps demande un courage certain.<br /> <br /> <br /> Beaucoup de personnes "célèbres" peuvent en prendre de la graine et à certaines occasions pouraient ainsi influer la réflexion de beaucoup... Puique, hélas, il faut être célèbre pour se faire<br /> entendre...<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Célèbre ou nombreux...<br /> <br /> Bises ma Chouette.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> C'est la troisième fois que je visionne ce moment unique de fraternité et de courage.. je frisonne et je me dis que rien n'est perdu .. mais douce illusion probablement.. quoique le commodore a<br /> subi des revers non négligeables ces derniers temps.. espérons.. et chapeau à Riccardo Muti pour ce courage alors que Berlusconi était présent...quant à ce chant inoubliable.. Merci Verdi<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> En ce moment, je l'écoute tous les matins, moi... C'est mon nouveau médicament antidésespoir politique... <br /> Il est vraiment temps que l'Italie vire ce pantin et si on était moins amorphe en France, il faudrait également qu'on se débarasse du nôtre. Le problème c'est pour mettre qui ? <br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> C'est superbe, je n'avais pas eu l'occasion de voir ce magnifique moment, mon frère m'en avait parlé mais je l'avais raté de peu. Moment intense en émotion, moment de pur bonheur, moment de pur<br /> vérité.<br /> <br /> <br /> Merci mon Toto, e viva l'italia libera anche tutti i populi<br /> <br /> <br /> Amicizie, Flo<br /> <br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> De rien ma Flo tout le plaisir est pour moi.<br /> <br /> Popolo unito non sarà mai vinto.<br /> <br /> Un bacione a te.<br /> <br /> <br /> <br />