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  • : Solutions politiques (ou + de 400 propositions de réformes politiques...)
  • : Analyses et propositions de réformes politiques institutionnelles, économiques, fiscales, sociales, juridiques, et autres, issues de ma pratique professionnelle et de la vie tout simplement ; pour vraiment changer...
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Sommaire

 

Sélection partiale des derniers articles mis en ligne

Faire-part...

À mes lectrices et lecteurs : avertissements importants !

« Après moi le déluge ! » : constats « navrants » sur plus on sait et plus on est con...

Changer par la loi et pour une « vraie révolution fiscale »... sans sortir de l’Europe...

« La société du spectacle » et « No future », nos seuls avenirs ?...

L’irrésistible progression des souverainistes et des nationalistes : l’horreur absolue... Qui est responsable ?...

Homoparentalité et « mariage pour tous » : de la réalité à la loi...

« Nul ne peut s’enrichir sans cause » : une jurisprudence malheureusement oubliée...

Rapport Gallois et compétitivité... De qui se moque-t-on ?...

« Double contrainte » : 40 ans d’accords internationaux et de lois, qui rendent fou...

La propriété privée et la finitude : des nœuds systémiques centraux...

 

Quelques classiques et textes fondateurs

Imprécis précis de fiscalité… pour en finir avec les « croyances populaires »… si, c’est possible…

(3) - Mises au point et compléments sur la TVA sociale… 

Les dettes publiques : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c’est quoi la pensée virtuelle ?

Histoires de dettes interbancaires : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c'est quoi l'économie virtuelle ?…

Exercises appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…

À ceux qui prônent un retour au Franc… et aux autres, qui manquent d’arguments pour leur répondre…

(1) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche... (début)

(1) Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur... (début)

(1) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (début)

 

Une toute petite sélection d'articles qui aurait pu figurer sous une rubrique « On ne vous dit pas tout »

Le faux débat sur l'évasion fiscale et les paradis fiscaux...

Solidarités sociales et retraites : ce qu’il faut savoir et ce qu'on ne vous dit pas ou si peu...

Vélib' : problèmes d'arithmétique élémentaires, niveau CM1…

 


Tout les articles publiés (regroupés dans l'ordre de leur parution par catégorie : du plus ancien au plus récent)

  A - Préambules

Introduction et justifications de ce blog

D’où je viens, comment je me situe, philosophie et cadre général des propositions

Petites mises au point pour comprendre la logique de ce blog et des 400 propositions…

 

B - Le programme de réformes

1 - Les institutions

2 - Les institutions

1 - Economie et fiscalité

2 - Economie et fiscalité

Santé, Sécurité Sociale et retraites

1 - Droit du travail

2 - Droit du travail

Formation - Éducation - Recherche

Justice

Emplois

Sécurité et qualité de vie

Europe

Plan de mise en œuvre des propositions

Pour conclure provisoirement

 

D - Anecdotes, réflexions et solutions suggérées

Voirie parisienne : l’honneur perdu de Delanoë qui cautionne l’ayatholisme de Baupin et Contassot

(1) - Déficit de la Sécurité Sociale… mes expériences dans l’univers kafkaïen des services de "santé" (début)

(2) - Déficit de la Sécurité Sociale… mes expériences dans l’univers kafkaïen des services de "santé" (fin)

Violence des cités… : Quand on n’a pas les mots et qu’on a tous les maux, il reste le passage à l’acte violent…

A propos d'éducation - Une lettre à Science & Vie

Médias : leur responsabilité dans l'absence de pensée…

Politique internationale : Attentats du 11 Septembre - Au-delà du bien et du mal, il me manque les mots…

Politique internationale : Combien de temps encore nous ferons-nous la guerre pour les fautes des pères ?

(1) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche… (début)

(2) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche… (fin)

Perversions des systèmes : la démocratie en danger

Nicolas Hulot : l'équation économique insoluble et insolvable…

Quelques problèmes auxquels, je réfléchis sans vraiment trouver de remède pratique…

Un problème qui me pose vraiment problème : la société du spectacle, c'est maintenant…

Suite aux présidentielles : politique-fiction sur le mode de scrutin...

(1) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (début)

(2) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (fin)

(3) - Mises au point et compléments sur la TVA sociale…

(1) - Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur... (début)

(2) - Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur… (fin)

À propos de l’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise…

Pour redonner à la monnaie son équivalence travail et empêcher qu’elle soit gérée comme une marchandise, faut-il éliminer les spéculateurs ?...

Souvenirs d'un vieux con, à propos du féminisme... + Épilogue

Tribune de l'action...

Tribune de l'action : rêvons un peu… avec les banques…

Divagations sur la crise... L'inconscient, cette donnée incontournable oubliée par la politique...

Le faux débat sur l'évasion fiscale et les paradis fiscaux...

Solidarités sociales et retraites : ce qu’il faut savoir et ce qu’on ne vous dit pas ou si peu…

Juste deux ou trois choses qui personnellement me soucient bien plus que l’avenir des retraites !

(1) - Burqa et loi : un débat démocratique entre citoyens - Catherine Kintzler et Incognitototo (début)

(2) - Burqa et loi : un débat démocratique entre citoyens - Catherine Kintzler et Incognitototo (suite et fin ?)

Réchauffement climatique global ou pas ? Religiosité et politique : les Verts et Europe Écologie, la nouvelle secte des béni-oui-oui…

À ceux qui prônent un retour au Franc… et aux autres, qui manquent d’arguments pour leur répondre…

(1) - Euro contre Franc : un débat démocratique entre citoyens - Laurent Pinsolle et Incognitototo (début)

(2) - Euro contre Franc : un débat démocratique entre citoyens - Laurent Pinsolle et Incognitototo (suite et fin ?)

Exercices appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…

La « lutte des places » : la septicémie de notre démocratie...

Histoires de dettes interbancaires : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c'est quoi l'économie virtuelle ?…

Les dettes publiques : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c’est quoi la pensée virtuelle ?

Imprécis précis de fiscalité… pour en finir avec les « croyances populaires »… si, c’est possible…

La propriété privée et la finitude : des nœuds systémiques centraux...

Tous les extrémistes sont de dangereux malades mentaux...

Sciences et politique : un mauvais mélange... Le cas des réchauffistes...

« Double contrainte » : 40 ans d’accords internationaux et de lois, qui rendent fou...

Rapport Gallois et compétitivité... De qui se moque-t-on ?...

« Nul ne peut s’enrichir sans cause » : une jurisprudence malheureusement oubliée...

Homoparentalité et « mariage pour tous » : de la réalité à la loi...

La politique virtuelle contre « l’économie réelle »...

L’irrésistible progression des souverainistes et des nationalistes : l’horreur absolue... Qui est responsable ?...

« La société du spectacle » et « No future », nos seuls avenirs ?...

Changer par la loi et pour une « vraie révolution fiscale »... sans sortir de l’Europe...

« Après moi le déluge ! » : constats « navrants » sur plus on sait et plus on est con...

 

G - Actualité

Investiture socialiste, quand les vieux gouvernent la France,… étonnant, non ?

A propos de la Démocratie Participative...

Un débat presque oublié… Ou comment choisir notre futur(e) président(e) ?

Tramway parisien, ils persistent et ils signent... et les conneries continuent...

Mon raisonnement à la con pour choisir un Président…

Delanoë menteur et médias complices !!!

Quelques réflexions en vrac sur les résultats du premier tour des présidentielles… et notre système démocratique.

Débat télévisé des présidentiables… le degré zéro de la politique...

Quelques sentiments et idées en vrac, avant la mise en sommeil…

Hommage à Madame Benazir Bhutto…

Constitution européenne : Appels contre le traité de Lisbonne et le déni de démocratie

Edvige, Cristina et tous les autres...

Crise financière mondiale et faillite de la banque Lehman Brothers

Burqa : la liberté et le doute doivent-ils profiter à l’obscurantisme ?… Réflexions et solutions alternatives…

Revue de presse et informations complémentaires sur les retraites…

L’Islande, oubli ou désinformation ?... La révolution, dont (presque) personne ne parle…

Islande, les suites de leur révolution… ou les débats que nous évitons en France…

Mitterrand : l’imposture de la gauche - 10 mai 1981 : la commémoration du deuil de la gauche…

Les dettes souveraines : l’arnaque d’un demi-siècle de mensonges, ou de qui se moque-t-on ?…

11 septembre : la commémoration des amnésiques…

Primaires socialistes : allez-y...

« Votez, pour eux !... »

Croyances et politique : variations et élucubrations sur un second tour...

En vrac...

Compte-rendu d'étape de la présidence Hollande : toujours plus de la même chose : 1 / changement : 0,001

C’est la rentrée... Tous les gens qui s’offusquent de l’incivisme ou de l’immoralité de Bernard Arnault m’emmerdent...

Tribune de l’action : séparer les activités des banques (urgent et important !)... 

Fin de la souveraineté économique des pays et de la démocratie européenne...

À mes lectrices et lecteurs : avertissements importants !

 

E - Émotions, sentiments, humeurs, rires...

Une lettre anonyme que l'INSEE ne recevra pas...

Europe, après la victoire du "non" : les politiques me fatiguent et les journalistes aussi...

Nouvelles cartes grises : carton rouge aux eurocrates qui ont encore frappé très fort…

Quelqu'un connaît-il un descendant de Champollion ? Ou de quoi parlent 2 amis experts-comptables quand ils se rencontrent ?

Insécurité routière... pardonnez-moi, je me défoule...

Je n’ai rien à dire… ou presque…

Lettre à la direction d’un hôpital ou comment sont utilisés nos impôts...

Sarkozy élu… pour partager ma bile… et message(s) à cette gauche atteinte de crétinisme avancé…

Tous derrière Delanoë… pour sauver le monde en plantant des carottes…

Tramway parisien : le bal des cocus continue… et la mascarade passe…

ASSEDIC (et autres) : qui sont les crétins qui écrivent les directives ?...

Une journée dans les bas-fonds de la justice française...

Michel Onfray… Au secours ! La pensée dogmatique et l’ostracisme sont de retour…

Juste pour rire... le langage politique… 

Service des urgences de l’hôpital Tenon : la « honte » de nos services de santé…

Divagations sur le consentement, la sexualité et autres considérations sociales…

Partage d’émotions : quand les humains comprennent ce qui les réunit plus que ce qui les divise...

Une symbolique de 2012 : pour rire jaune… 

Récréation philosophique…

Mes interrogations du moment... ou quand le vide politique ne présage rien de bon...

Nouvelles du « monde du travail » dans la France d’aujourd’hui… interdit au moins de 18 ans…

Nouvelles de la barbarie, de l’individualisme et de l’indifférence…

11 Novembre, hommage et mémoire…

Chine-USA : « Une guerre sans limite »…

Spécial vœux 2012, le temps des bilans… hommage posthume au Diceros bicornis longipes...

"L’Université des Va-nu-pieds", quand les hommes comprennent ce qui les relie…

Faire-part de vie...

Être un homme de gauche, par Alex Métayer...

Le pouvoir des banques, le cas d’école : Goldman Sachs...

Des vœux pour 2014 que je fais miens !...  

Faire-part...

 

  F - Ville de Paris : urbanisme et politique...

Informations sur la catégorie : "Ville de Paris : urbanisme et politique..."

Voirie parisienne : l'honneur perdu de Delanoë qui cautionne l'ayatholisme de Baupin et Contassot

A propos de la Démocratie Participative...

Violence des cités... : Quand on n'a pas les mots et qu'on a tous les maux, il reste le passage à l'acte violent...

Tramway parisien, ils persistent et ils signent... et les conneries continuent...

Delanoë menteur et médias complices !!!

Insécurité routière... pardonnez-moi, je me défoule...

Tous derrière Delanoë… pour sauver le monde en plantant des carottes…

L’Omerta sur Michel Charzat, liste différente de Paris 20ème

Tramway parisien : le bal des cocus continue… et la mascarade passe…

Vélib' : problèmes d'arithmétique élémentaires, niveau CM1…

 

H - Livre d'or des commentaires et autres...

 

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 11:00
 
Il y a quelques jours, une amie proche, s’étonnait que je n’alimente plus mon blog en articles… et je lui répondais que je ne savais plus sur quoi écrire.
 
C’est vrai, je me sens sec… Non pas qu’il n’y aurait pas tant et tant à dire encore sur le landerneau politique et le tapage médiatique permanent que nous subissons, mais plutôt parce que je suis tellement atterré par les déclarations et les programmes des uns et des autres, que j’éprouve comme une sorte de sidération comateuse… et même un dégoût non dissimulé.
 
J’avais en projet de reprendre chaque programme proposé pour en faire l’exégèse (comme j’avais commencé à le faire avec Nicolas Hulot), mais à quoi bon… Il y a déjà 37 600 000 pages de sites qui passent leur temps à éplucher le moindre geste, le moindre mot, le plus minime faux pas de nos candidats, alors, inutile d’en rajouter.
De toute façon, de la gauche à la droite se sont les sempiternelles resucées, les perpétuelles vieilles recettes, les éternelles promesses, les immuables visions partisanes, sans qu’aucun ne s’attaque réellement aux problèmes de fond.
 
En fait, je suis fatigué de tout ce blabla…
Je pourrais reprendre les arguments de tous les déçus… Comment les croire ? Qu’est-ce que tous ces gens, qui sont dans la vie politique depuis plus de 20 ans et ont, pour la plupart, exercé des postes à responsabilités, vont faire de plus que leurs fonctions passées ne leur ont pas permis de faire ?
Mais ce n’est même pas ça, c’est beaucoup plus profond, beaucoup plus grave, que le simple désamour de l’électeur lambda qui a subi les successives trahisons, quel que fût le choix de son « camp » initial…
 
Il y a une chose quand même assez étrange en France, il semble définitivement qu’il y ait des sujets tabous que ni la gauche, ni la droite, ne veulent toucher, ni n’ose même aborder. On pourrait s’attendre, comme dans tous les pays démocratiques, que la droite fasse une politique de droite et la gauche de gauche, mais non, chez nous, ça ne fonctionne pas comme ça.
Non seulement, on a vu la gauche prendre des décisions qu’un gouvernement de droite n’aurait même jamais osé proposer de peur que les gens descendent dans la rue, mais également l’inverse, quand un Sarkozy supprime la double peine, alors que cela fait vingt ans que les successifs gouvernements de gauche n’y ont pas accordé la moindre importance, alors que c’était dans leur programme… De même que l’on a vu des gouvernements de gauche rétablir des équilibres financiers et d’autres de droite augmenter la dette publique de plus de 40%... et vice versa…
 
Bref, la confusion des genres règne en maître… et parfois, j’ai vraiment des doutes sur la cohérence de tous ces personnages.
 
Mais, il n’y a pas que ça, je me fais vraiment du souci sur la gauche de la gauche et également la droite de la droite (pas loin de 50 % des électeurs, à eux deux, quand même), qui continuent envers et contre tout, à nous asséner leurs vieilles rengaines, sans même s’être rendu compte que nous avons changé d’époque, de contexte, de façon de pensée… et que tout ce qui avait pu être imaginé pour répondre aux besoins d’un pays cloisonné dans ses frontières ne peut pas fonctionner dans un pays ouvert…
C’est pitoyable, … par exemple, je partage à 200 % les analyses de la gauche de la gauche sur les délocalisations et la mondialisation ; mais le problème est qu’en face de ces défis quelles sont les propositions ? Taxer toujours plus les entreprises et/ou collectiviser les bénéfices… et pour la droite de la droite, sortir de l’Europe, fermer les frontières et revenir au Franc…
Vraiment, on marche sur la tête, comme si de réaliser ces mesures n’allait pas nous débarrasser définitivement des entreprises en question et du travail qui va avec… comme si le fait que la France ait une des plus grosses pressions fiscales et sociales, n’était pas déjà une des causes des délocalisations…
 
Au risque de me répéter, il n’y a vraiment que le « comment on fait » qui m’intéresse. Mais, dès qu'il s'agit de sortir des déclarations d'intentions, des positions idéologiques et de rentrer dans la matière concrète, il n'y a plus personne...
Sur le net, il y a en tout et pour tout, à ma connaissance, une petite douzaine de sites qui se posent ces questions (dont un qui vient de s’ouvrir http://www.commentonfait.fr le site d’Alexandre Jardin, si ça vous amuse de discuter des propositions de nos candidats une à une…), tout le reste n’est qu’un déferlement de blablas idéologiques réchauffés et de déferlements de bonnes intentions sans aucun intérêt pratique…
 
Il y a bien des sujets tabous…
On voit bien qu'aucun de nos candidats, je dis bien aucun, n'ose affronter notre système paritaire français, bloqué dans ses retranchements et ses conservatismes... alors, qu'il est une des grandes causes de la faillite de notre "modèle social"... alors, qu’il y a de colossales économies d’échelle à réaliser sur le système lui-même…
On entend bien le silence assourdissant de nos candidats qui ne sont pas prêts à remettre en cause notre pléthorique administration fiscale et le système contre-productif de perceptions qui l’accompagne…
On applaudirait presque quand tous les raisonnements sur les mesures sociales de nos candidats se terminent pas « favoriser le retour à l’emploi », mais là encore personne ne nous dit « comment il va créer le contexte qui permettra de créer les emplois qui manquent »… et là, encore, les promesses et les intentions se terminent en impasse de pensée…
Sans même évoquer les indispensables réformes de notre système électoral qui continue à laisser sans représentation près de 50 % des électeurs, sans la moindre vergogne et sans se demander si l’impossibilité des changements en profondeur ne viendrait pas de ce grave défaut démocratique…
Et tant et tant d’autres sujets, passés sous silence, comme si leur simple évocation allait priver nos candidats des voix qu’ils chassent… jouez violons, sonnez crécelles sont les seuls sons qu’on entend en ce moment et non, vraiment, face à ça, je n’ai rien à dire…
 
Mon vrai et quasiment seul sujet de réflexion actuel est comment trouver les "déclics" pour que les voix de ceux qui « pensent efficacités et non idéologies » se fassent entendre. À part, aller m’immoler devant le siège de l’UMP ou du PS (oui, il faut faire un choix je ne pourrai pas faire les 2 ;-), vraiment je ne vois pas… et encore les Verts m’accuseraient sûrement d’aggraver les problèmes écologiques, alors je ne le fais pas…
 
Il reste quelque chose à inventer pour nous sortir du blabla et du ronron politique, mais à part reprendre des actions du type situationniste, comme je le faisais dans mes jeunes années, je ne vois toujours pas… Et encore, cela ferait plaisir à nos médias, toujours à l'affût de sensationnel, sans que ça ne touche ceux qui devraient l’être…
Bref, je sèche lamentablement pour l'instant, pour imaginer des actions pour peser davantage dans les débats. En fait, je ne vois que le chantage électoral, pour alerter nos candidats sur leurs insuffisances et leur vacuité… Mais comment nous compter ? Comment faire pour que tous ceux qui veulent parler du « comment, on fait concrètement » en fonction de certains objectifs, puissent se regrouper et former un mouvement non pas apolitique, mais de « réelle-politique » ?
 
C’est là-dessus que je réfléchis, sauf que la dispersion du net ne favorise pas les regroupements, sauf que je suis seul à parler dans le désert, avec les quelques autres qui y sont avec moi… nous nous reconnaissons quand nous nous rencontrons, nous nous saluons ; mais, nous constatons mutuellement notre impuissance à faire avancer les pensées communément admises, toutes celles qui sont enkystées dans les idéologies mortifères qui s’enthousiasment pour leurs candidats respectifs, comme des enfants hypnotisés par les bonbons qu’on leur promet…
 
Je cherche, mais si vous trouvez avant moi, je suis preneur.
J’en arrive à penser que de mon vivant, je n’arriverai pas à laisser à nos descendants la plus minime partie des rêves de société plus juste et prospère qui m’habitent encore… Je n’aurai servi à rien… malheureusement, exactement comme tous ces politiques qui continuent d’essayer de nous faire croire, envers et contre tout, qu’ils maîtrisent encore quelque chose…
 
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commentaires

J
Bonjour à vous tous ! Je retrouve la plupart, fort intéressants, qui ont abandonné les forums en direct de Marianne : incognitototo, alipasha, teric, franz… Ca fait du bien de vous retrouver ! A incognitototo : Non, je n’ai pas laissé tomber Marianne. Mais je n’y écris plus qu’en commentaires à ses articles. Vous savez bien que c’est surtout à Marianne (et à JFK) que j’écris, je suis tenace… D’ailleurs, il est le seul à réellement pouvoir faire la synthèse (très subjective) des milliers d’interventions sur son site. C’est plus lui que l’on sert en y écrivant que nous, j’en suis consciente. Je l’ai remarqué dès que j’ai voulu utiliser le net pour l’aborder, après avoir laissé tomber mes lettres personnelles (non éditables) qui me fatiguaient et me coûtaient. Dans les forums, j’avais cru pouvoir m’adresser à d’autres que lui, à des milliers d’individus ou des centaines, mais je me suis vite rendue compte que nous n’y étions qu’en vase clos, aussi clos que des réunions associatives ou des blogs sur le net. D’ailleurs, nous ne sommes là à peu près que les mêmes (moi exceptionnellement j’en conviens)… Je pense qu’il en est ainsi de la politique. Par exemple, je suis sceptique quant à une meilleure représentativité citoyenne de l’Assemblée. Car, en fin de compte, même avec l’organisation actuelle de nos institutions (sénat, assemblée), qui s’adresse à son député pour se faire entendre ? Très très peu… Et pourtant, celui-ci a bien été élu pour ça par une majorité, non ? La plupart préfère créer des blogs sur le net, ou s’investir dans une association. Eventuellement, dans un syndicat ou dans la cellule locale d’un parti, mais plus rarement. Donc, des vases clos, plus rassurants, plus intimistes… Comme on ne lit bien que dans son fauteuil. L’analyse de Franz sur les syndicats est très intéressante, mais cela rejoint ce que je viens de dire. Par exemple, même pour ceux, rares, qui s’adressent à leur député, ils le font par exemple pour solliciter un emploi dans la fonction publique, ou pour avoir un coup de pouce pour obtenir un logement social, ou encore pour des demandes saugrenues très nombrilistes. Quelque fois pour qu’il appuie un petit groupe : des salariés d’une usine en menace de licenciement, ou des viticulteurs menacés par l’économie européenne… Très rares sont ceux qui revendiquent des causes générales qui concernent la société. Faut voir les courriers adressés aux députés ! (j’ai pu en voir quelques uns adressés au député de l’Aude J.C.Pérez, correspondant à d’autres témoignages de députés que j’ai entendu). Ce n’est pas pour rien que mes lettres adressées aux gouvernements successifs ont été lues… Tellement originales ! plus par le fond que par la forme. Le « peuple » qui s’exprime au nom du « peuple » (un peu prétentieux j’en conviens) ! Si peu habitués nos ministres ! Et pourtant, je suis loin d’être la seule à parler de causes communes, en libre penseuse (soit : hors partis). Vous en témoignez par vos propres commentaires. Mais qu’ils m’aient lue, qu’est-ce que ça a changé ? Un peu parfois (un soupçon), mais sans me consulter pour autant pour avoir de plus amples précisions sur ce qu’ils n’auraient pas bien compris… Faut pas mélanger les genres, les serviettes et les torchons… Non, chacun est bien dans sa « bulle », dans son rôle : Les gouvernants gouvernent, et le « peuple » gouverné mène sa barque chacun dans son coin. Ce n’est pas du pessimisme, c’est du constat. Je m’en suis rendu compte qui ai changé de condition sociale bien des fois : de bourgeoise à prolétaire, de cadre à assistée, de riche à pauvre… Chaque fois, j’y ai trouvé des avantages et des inconvénients. Bref, je m’adaptais… Comme tout le monde de non « inadapté ». C’est l’avantage de notre développement culturel, qui fait de nous des individus pensant, à l’esprit critique, capables de faire des choix, donc des êtres matures, majeurs et autonomes, et non des rustres… On se réfère en ce moment bien souvent aux pays nordiques (Finlande, Suède, Danemark) qui auraient soi-disant une meilleure politique sociale que la nôtre. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte : Combien ont ces pays d’habitants au mètre carré ? Ce n’est pas comparable, même si nous ne sommes pas non plus un pays des plus peuplés. Mais la France s’est faite par le brassage de cultures, par moult invasions depuis l’ère gauloise. Ce qui est moins le cas de ces pays nordiques. Qui aime les climats rigoureux ? Les seules choses qui selon moi ont réussi à créer une sorte d’osmose (si on peut dire) c’est : - le commerce, donc l’individualisme organisé par le besoin économique, forcément « libéral » puisque chacun, plus ou mois, peut choisir ce qu’il achète (quand bien même conditionné par une manipulation publicitaire ou par l’envie de posséder ce que possède le voisin …) - ou la religion, par quelques gourous ou prophètes réussissant à créer une communauté fondée sur une croyance commune, d’un paradis ou d’un enfer, d’une réincarnation… fondée plus sur nos peurs existentielles ou viscérales que sur notre raison. Mais où sont les « rustres » encore capables de croire à un bon dieu assis sur son nuage qui chapote le monde entier, ou à un diable aux pattes fourchues nous chatouillant les pieds depuis les entrailles de la terre ? Il n’y en a plus beaucoup, faut le reconnaître… même s’il y a encore des croyants. A moins d’annihiler la pensée, le sens critique, bref, l’intelligence de chacun. Est-ce souhaitable ? Même si certains essaient… En politique, la seule réelle « cohérence » était celle des soviétiques dans l’URSS. Le pouvoir central organisait les tâches par des emplois imposés, répartissait les lieux d’habitation, faisait le partage en développant les cultures et l’industrie pour « nourrir » tout le monde, en consacrant des régions entières grandes comme la France au moins, l’une pour les mines, l’autre pour des usines métallurgiques, une autre pour des marais salants, la culture du blé, des pommes de terre, …etc. Logique ! Mais en appauvrissant les sols et la diversité des cultures, en polluant dangereusement (comme en Chine) et en réduisant l’individu à néant, ou si peu de chose, en instrumentalisant l’humain… Quel humain est « programmé » dans ses gènes pour vivre comme une fourmi ou une termite, dans une structure capable de croître considérablement avec une organisation parfaite ? Une telle structure pseudo sociale n’a rien d’humain, en tout cas d’humain intelligent. D’ailleurs, c’est ce que fait le « néolibéralisme » par les multinationales, les cultures intensives, les délocalisations massives, les orientations scolaires… Peut-on dire qu’il soit « socialiste » ? Il est normal qu’aujourd’hui, les êtres doués d’intelligence que nous sommes devenus (même plus ou moins) revendiquent leur individualité et ne parlent qu’en leur nom propre… Ce qui fait que nous pouvons faire les mêmes constats mais ne voyons pas chacun les mêmes solutions. Il y a presque autant de solutions possibles que d’individus pensant… Comment en imposer une plutôt qu’une autre ? Ce qui fait que par exemple, je peux être bien souvent d’accord avec Le Bigorneau Libre sur Marianne, sarkozyste pur et dur habitué du site, mais il va quand même voter Sarko et moi Ségo… Ca change quoi ? On ne « dialogue » sur Marianne comme ailleurs sur le net qu’en « vase clos ». Mon idée de « défi démocratique » improvisée sur le site de Marianne, où chacun pouvait faire une sorte de « cahier de doléances » valant pétitions, regroupé sur un seul endroit, aurait pu être une solution pour sortir des « vases clos », une parmi tant d’autres. Mais vous avez vu (pour certains d’entre vous) ? Combien ont été intéressés ? Quand bien même il aurait été mieux organisé que je l’ai fait… Donc, je suis moins pessimiste que vous parce que je ne crois pas à une « politique commune », mais à d’autres manières, hors politique… Ce pourquoi je persiste (têtue) à écrire à Marianne, en « lettres ouvertes » que qui veut peut lire… mais à lui ! Pour qu’il ne m’oublie pas et qu’en final, je puisse lui proposer mon idée qui n’a jamais encore existé (concrètement), qu’il ferait beaucoup mieux que moi… Il faut tenter ! On a rien sans rien, non ? Les « opportunités » ou les occasions, ça se crée… Et cette idée là, je ne l’improvise pas, loin s’en faut… C’est peut-être cela qui manque le plus: inventer… Faute au « marketing » généralisé qui ne voit que du court terme et ne se base que sur de l’existant. Quant à ce qui concerne les réformes institutionnelles, je pense qu’il faut cesser de vouloir voir trop grand. Notre œil et notre perception ont des limites. A moins de se croire visionnaire ou prophète… Il faut selon moi ramener les choses à une échelle plus modeste, plus perceptible, de sorte qu’on les appréhende plus facilement Par exemple, imaginer qu’une institution soit une maison, et les structures qui la composent les différentes pièces de cette maison. S’il y a trop de pièces, de couloirs et d’escaliers, cela devient vite aussi étouffant qu’un labyrinthe. Il faut donc d’abord abattre des cloisons pour pouvoir y respirer, et en fonction des murs maîtres qu’on ne peut démolir, voir ensuite si la maison correspond à ce que nous voulons… Selon moi, en voulant changer les institutions avant les structures elles-mêmes, c’est-à-dire l’organisation administrative, on procède à l’envers… C’est mon point de vue. En tout cas celui de quelqu’une qui sait s’adapter à tout… Ce qui est rarement le cas de nos gouvernants, vous ne croyez pas ? Amicalement
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T
Jasmin.<br /> Il faut définir des contrats avec des suites prévues en cas de dérives. Tant qu'une infinité de tricheries ne sont pas poursuivies, régulées ; on ne s'en sortira pas.
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J
Franz. <br /> <br /> C'est pas faux du tout ton dernier commentaire, concernant la syndicalisation dans le domaine privé.<br /> <br /> Mais est ce que le domaine public échapperait pour autant au phénomène de désintérêt général ?<br /> Pas si sûre.<br /> <br /> Sauf erreur de la part, je pense que la responsabilité de cette fuite revient aux délégués syndicaux, qui n'ont pas toujours choisi un rôle très honorable.<br /> Pour les avoir cotoyés, je me suis éloignée d'eux après avoir acquis la certitude que les délégués étaient tombés dans le piège tendu par de très nombreuses directions d'établissements ou sociétés. <br /> En fait, les DRH et consorts, ont fort bien joué la stratégie de l'appât, et, avant d'être délégué syndical, on est d'abord humain. <br /> <br /> Mais c'est fort dommageable et regrettable pour la toile de l'emploi dans notre pays. <br /> Les syndicats ont failli et je ne vois pas comment ils pourraient reconquérir la confiance des adhérents bernés pendant de longues années.
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F
Tant qu'il s'agit d'analyser, tu rencontre des personnes qui, compte de tenu de leur formation et du fait qu'elles sont bien placées pour savoir, ont une réflexion pertinente. Tout n'est pas noir ou blanc. Mais tout se gâte dès qu'il s'agit de toucher à certains intérêts<br /> Rien n'est simple. et cela varie selon le privé ou le public. Concernant la désyndicalisation dans le privé, la principale raison tient au démantèlement des entreprises. Dans une même enceinte, aujourdh'i les employés se côtoient sans faire partie de la même entité juridique. Une grosse partie s'est dispersée dans la sous-traitance. De telle sorte que les solidarités autour de la machine à café se sont dissoutes. Les conventions ont suivi. Aussi, peu de spécialistes s'y retrouvent dans un dédale juridique de plus en plus complexe.<br /> Tout ça ne favorise pas la syndicalisation. Mais ça c'est le point de vue du salarié. Qu'ont fait les syndicats contre ça ?
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J
@ Franz<br /> <br /> Je vous ai lu et relu. C'est effectivement fort intéressant comme analyse.<br /> Toutefois le dernier paragraphe me laisse perplexe. <br /> <br /> "Ils produisent une réflexion de grande qualité".....me surprend encore et toujours.<br /> <br /> Amicalement vôtre,
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T
merci de cette analyse des syndicats.<br /> On voit qu'il ne suffit pas d'appeler un chat un chat. Mais de rendre chat ce qu'on appelle chat.
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F
Ce sont les conséquences d’un processus pervers. Tant qu’ols seront financés par l’Etat (via les caisses de maladie par exemple) les syndicats auront avantage à avoir peu d’adhérents. Ce leur fait moins de comptes à rendre. C’est aussi la raison pour laquelle ils sont plus enclins à s’exprimer par la grève. C’est le seul moyen pour eux de vérifier leur influence puisqu’une majorité  des personnes qui la font ne sont pas syndiqués.<br /> Autre conséquence désastreuse, en s’institutionnalisant, ils finissent par devenir un rouage de la direction et non l’expression des employés. En particulier dans les services publics. Il ya bien sûr des contre exemple. Le rôle moteur et exemplaire qu’ils ont joué dans des conflits pour Epeda ou Moulinex. Mais cela concerne chaque fois des entreprises privées. Il y a quand même un paradoxe à constater que la majorité des syndiqués sont dans les services publics là où les employés risquent peu de perdre leur emploi.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Au bout du compte, les syndicats défendent leurs propres intérêts. Gestion de comités d’entreprises dans les entreprises publiques ou gestion paritaire pour les caisses de maladie. Ce qui constitue l’essentiel de leurs ressources. En même temps, ils ont une capacité de blocage énorme. Non pas sur la société mais sur les mouvements revendicatifs. Ils se considèrent comme les propriétaires de ce qu’ils nomment eux-mêmes le « mouvement social ». C’est la raison pour laquelle ils ont par exemple mis Attac sous tutelle, n’admettent pas qu’une organisation indépendante agissent dans leur chasse gardée.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Alors qu’ils produisent une réflexion qui est souvent de qualité et qu’ils sont bien placés pour apporter une certaine expertise, ils sont devenus un lobby qui freine toute évolution de la société. Ce faisant, ils n’apportent pas l’aiguillon nécessaire aux partis politiques avec lesquels ils campent sur leurs acquis plutôt que de chercher à apporter des réponses face à un monde qui a changé sans eux.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Amicalement<br />  <br /> <br /> Franz<br />  <br />
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J
Il y a bien longtemps que les salariés ont abandonné l'idée de demander des comptes aux syndicats.<br /> Ils savent si bien qu'ils se sont fait flouer.<br /> <br /> La preuve : le nombre croissant de perte d'adhésions et le désintérêt affiché pour les élections.
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F
La Boécie parle des tyrans. Et de notre propension à les servir. Là, tu parles de ce qui caractérise tous les hommes. Toi y compris. Nous ne sommes pas une machine univoque. Bonne ou mauvaise. Nous sommes les deux. On l’admet moins de la part d’une personne qui est investie de responsabilités et c’est normal. Mais il ne faut espérer éradiquer les défauts des hommes. Sauf à supprimer l’humanité avec. C’est bien le problème des idéologies. Qu’elles soient collectivistes ou ultralibérales. Elles se fondent sur un homme parfait. Vertueux d’un côté, performant de l’autre. Et comme la majorité des humains ne correspondent pas à cet archétype, on biaise, on triche, on crée des espaces virtuels. Et on tente de faire rentrer les individus dans des habits qui ne leur conviennent pas. Jusqu’à la folie.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Un projet politique viable est celui qui prend en compte notre part d’erreur, la face d’ombre et qui peut continuer à fonctionner malgré cela. Il ne s’agit pas d’accepter n’importe quoi et un laisser aller général. Juste faire en sorte que quand certains disjonctent ça ne fasse pas sauter le système. Il faut donc des fusibles. Des exutoires, des espaces de liberté. Et une diversité suffisante. De telle sorte que le meilleur de nous même puisse le plus souvent s’exprimer sans être gâché par ce qu’il y a de pire.<br /> <br /> La rapacité, l’égoïsme, ou la fourberie ne sont que le mauvais côté d’autres qualités. La pugnacité, la prudence, le sens des intérêts bien compris. C’est le contexte qui fait que le meilleur ou le pire domine. Sans éliminer l’autre face de nous même. C’est d’ailleurs rassurant car, dans les pires moments, on sait que le meilleur n’est jamais loin. Le tout est de lui permettre de reprendre à son tour le dessus. Mais pour cela, personne n’a la recette. Ce sont le plus souvent des évènements dramatiques, des prises de conscience brutales qui opèrent. Bon. Désolé d’être si sentencieux. Faudrait peut-être revenir à quelque chose de plus pragmatique.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Amicalement<br />  <br /> <br /> Franz<br />  <br />
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T
il y a aussi le problème de la Boécie : les dirigeants sont caractérisés par de la fourberie. Les plus malins réussissent à prendre le pouvoir en ayant une attitude à la limite des régles du jeu : cela paie mieux de tricher ! Je ne sais pas comment éviter cela. Je ne sais pas si c'est possible de l'éviter ... ?
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F
En fait le problème est plus complexe. Tout dépend de la taille de l’entreprise. Il n’en va pas de même quand il s’agit d’une entreprise de cinq salariés, de cinquante ou d’une entreprise du cac40 La situation est différente selon qu’il y a des actionnaires ou non. Ne parlons pas des cas où l’Etat est le principal donneur d’ordres. Et de ceux où ce sont les fonds de pension qui sont les maître du jeu. Il existe aussi des SCOP. La plus grande étant une entreprise espagnole de plus 80 000 salariés (au pays Basque je crois).<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Amicalement<br />  <br /> <br /> Franz<br />  <br />
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F
1-    Une entreprise est constituée d’un patron et de salariés qui ont un intérêt commun : celui de la faire fonctionner au mieux.<br />  <br /> <br /> 2-    Le premier objectif de l’entreprise est de permettre à tous ceux qui y travaillent de bénéficier d’une vie décente. Pour cela<br />  <br /> <br /> a)- ils oeuvrent à sa pérennité en respectant l’environnement<br />  <br /> <br /> b)- ils cherchent à produire les meilleurs produits<br />  <br /> <br /> c)- ils privilégient la satisfaction de leurs clients.<br />  <br /> <br /> 3-    L’entreprise s’organise pour former le personnel qu’elle recrute.<br />  <br /> <br /> 4-    L’entreprise réinvestit en priorité ses bénéfices en vue de l’amélioration de ses performances et de son développement.<br />  <br /> <br /> 5-    Le patron s’engage à respecter ses employés et à veiller à leur développement individuel<br />  <br /> <br /> 6-    En échange, les employés s’engagent à servir au mieux l’entreprise dans l’intérêt de tous.<br />  <br />
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T
réponse à Franz (commentaire15)<br /> Je propose qu'on définisse un schéma simple de fonctionnement (une,2,3 ou 4 phrases). Que l'on puisse critiquer, faire évoluer, jusqu'à un accord.<br /> Je propose :<br /> Un patron doit respecter la loi.<br /> Une loi doit pouvoir être modifiée si on prouve sa perversité ou inefficacité.<br /> Les syndicats défendent les salariés. Un syndicat est dissous si on prouve sa perversité ou inefficacité.
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T
réponse à Incognitototo du 12/03/2007 - 15:04:24<br /> Nous pouvons espérer, comme Bayrou monte dans les sondages parce qu'il propose une alternative à des oppositions absurdes et de toutes façon manipulatoires, on peut espérer qu'il y a une volonté en france de dépasser le débat Patronat/Syndicats.<br /> de toute façon, cela est perverti pour l'intéret des patrons et des syndicats, mais pas pour les salariés ! ! !
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F
Merde. Je rajoute des lignes et des espaces et au final, ça fait un pavé. L'est fantaisiste ce truc.<br /> Amicalement<br /> Franz
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F
Et par un prompt renfort… Au fait, désolé pour la mise en page calamiteuse, mais les réaction de ce blog sont imprévisibles. Et merci pour votre patience. A quoi tient l’incapacité de se réformer ? N’est-ce pas justement parce que l’on confie cette tâche aux premiers intéressés. Et qu’il y a trop d’intérêts à court terme (et à courte vue) pour que ceux-là prennent les bonnes décisions. De toute façons tout ne tient qu’à une hiérarchie des priorités. Le tout est de savoir qui les apprécie et qui en décide. On le voit très bien avec les députés qui ont su se dorloter par mille décisions faites pour améliorer leur confort. C’est la pression des citoyens, plus ou moins forte, qui est en mesure de faire varier l’appréciation de ces priorités. Je sais, ça paraît utopique mais cela existe dans certains pays comme dans les pays scandinaves. A défaut, on diffère jusqu’à ce que l’on se résolve à quelques expédients. Par facilité, c’est vrai. Mais aussi pour tenter de privilégier un peu plus quelques intérêts égoïstes. Et à ce jeu, les syndicats ne sont pas les derniers. Rien ne m’énerve plus que de voir ces syndicalistes, la main sur le cœur, nous appeler à défendre les services publics alors qu’avant tout, ils ne défendent que leur outil de travail. En ce qui concerne les réformes structurelles, cela nécessite un travail pédagogique, une préparation des esprits. Tout le monde réclame des réformes. Mais personne n’en veut quand ça nous touche de plus près. De telle sorte que les électeurs votent d’autant plus volontiers qu’ils savent pertinemment que ceux qui promettent les réformes les plus radicales n’en feront rien. De leur côté, les candidats ne risquent pas de proposer des mesures trop dérangeantes. Personne ne votera pour eux. Ainsi, c’est en parvenant à faire admettre aux électeurs cette nécessité en amont, qu’ils s’approprieront cette exigence et qu’ils le feront savoir aux candidats. La préparation des esprits n’est pas une tâche inutile. Encore faut-il en avoir le talent. La révolution fut possible parce que Voltaire et Diderot avaient préparé l’opinion. D’où il apparaît que ce qui manque aujourd’hui ce sont des penseurs de cet acabit. Aidons-les à s’épanouir et donnons-leur les moyens de s’exprimer. Amicalement Franz
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T
d'accord à 100% Franz.<br /> Incognitototo ne baissez pas les bras, Franz et d'autres sont d'attaque !<br /> On va y arriver !
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I
Il faut l'espérer Téric, il faut l'espérer...
F
La première leçon que j’en retiens et que ce programme sert de révélateur à la situation actuelle. Pourquoi, quand on en parle à un élu UMP en évoquant l’implication des Gaullistes, il feint de devenir sourd ? Pourquoi l’ensemble des médias se refusent d’en parler et font tout pour empêcher qu’un soixantième anniversaire se médiatise ? On voit bien qu’il y a, non pas un complot mais une convergence d’intérêts. L’ensemble de ceux qui décident et font marcher le système ne veut plus entendre des valeurs qui ont porté ce programme.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> En creux, on voit bien apparaître l’idéologie dominante. Seul le marché peut faire avancer le système. Il est temps de démanteler les services publics, de privatiser la SNCF, la Sécu et l’enseignement. Cela s’oppose à d’autres idéologies qui prétendaient qu’il appartenait à l’Etat de tout organiser. Jusqu’à la production des bagnoles<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Quand on a privatisé l’eau, elle est tombée aux mains de monopoles privés. Certes, le personnel quasi fonctionnarisé qui en prenait à son aise a été remplacé ou mis au pas. Et d’énormes profits ont été dégagés jusqu’à aller se payer des studios de cinéma à Hollywood. Mais est-ce au profit des usagers, devenus clients ? L’eau n’a jamais cessé d’augmenter. Et l’argent qui était réinvesti localement est pompé vers un siège lointain en asséchant l’économie locale.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Il en vain ainsi des hôpitaux. Déclarés comme mal gérés (c’est parfaitement vrai) et inadaptés à la médecine moderne. On voit en échange les cliniques privées se multiplier. Et des toubibs à chaussures bicolores se faire un fric insolent. Ainsi, tout ce qui peut être rentable est en passe de se privatiser en laissant aux hôpitaux le soin de traiter les pauvres et tout ce qui est déficitaire. Etait-ce la meilleure solution pour améliorer le système ? A chaque fois on part d’un constat avéré pour imposer des solutions qui ne vont que dans le même sens. Le profit des investisseurs. De telles sorte qu’un billet aller-retour Glasgow Londres coûte près de 700 euro pour un service indigne et des infrastructures tombant en ruine. Et que l’on sait que demain, nous payerons l’électricité au prix du marché. Beaucoup plus cher qu’aujourd’hui.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> En réalité, ce dogme qui veut que le privé marche mieux que le public n’a pas de sens. Et l’inverse non plus d’ailleurs. Rien ne s’améliorera si ce ne sont pas les usagers qui se décident à exercer leur contrôle. C’est peut-être le progrès que nous devrions faire par rapport à ce fameux programme.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Amicalement<br />  <br /> <br /> Franz<br />  <br />
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I
"En réalité, ce dogme qui veut que le privé marche mieux que le public n’a pas de sens. "... Tout à fait d'accord et je suis fort bien placé pour le savoir... <br /> Seulement, à mon sens, le choix du tout "privé" ne provient pas de cette croyance que ce dernier pourrait mieux fonctionner que le public... En réalité, ce choix politique est dicté par le fait qu'à chaque fois que l'État a voulu réformer ou restructurer ses institutions ou ses entreprises, il lui a chaque fois été à peu près impossible de faire bouger quoi que ce soit... De guerre lasse, il a alors choisi d'autres options... <br /> On voit d'ailleurs le même problème dans les entreprises... quand un groupe n'arrive pas à restructurer une unité, il fera le choix de la fermer et de l'exporter ailleurs... C'est affreux, mais c'est ainsi. Tout ça parce que nos syndicats n'ont jamais voulu voir plus loin que le bout de leur nez de leurs prérogatives et de leurs avantages acquis... à la grande différence des syndicats nordiques par exemple... <br /> Oui, le programme du CNR reste d'une étonnante actualité et il serait bien intéressant que les partis politiques s'expliquent sur l'abandon de ses grands principes... <br /> Amicalement.
F
Je remet la main sur le programme du CNR et je te l'envoie Perso. Ce qui est remarquable c'est que, dans l'urgence, ce sont des hommes de tout bord qui se sont mis ensemble. Communistes, Gaullistes, Socialistes et représentants syndicaux. Il est étonnant que notre génération n'en ai pratiquement jamais entendu parler.<br /> Pas lu le programme du PS de 83.<br /> Amicalement<br /> Franz
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I
Merci Franz... <br /> Pour ceux que cela intéresse, on peut lire ce texte au lien suivant : http://perso.orange.fr/felina/social/programme_cnr.htm <br /> Étonnant comme ce texte reste d'actualité... en ne reprenant que les mesures de politiques intérieures, cela ferait encore une très bonne base de programme... Dommage qu'il ait été tant dévoyé... <br /> Reste à comprendre comment des personnalités si différentes ont réussi à se mettre d'accord sur un programme... à mon sens, il y a vraiment quelque chose à creuser. Quelqu'un connaît-il d'autres exemples ?<br /> Je réfléchis là-dessus et je vous en reparle.
F
Il y a tant de choses à dire et si peu de temps. Pour les écrire. Encore moins pour les lire. Et que reste-t-il pour les partager ? Pourtant, il faut confronter nos points de vues. En le faisant, nous nous enrichissons. Et autour de nous, les idées s’insinuent. Elles ne se volent pas. Elles contaminent, elles finissent par s’incruster dans les esprits. C’est le seul espoir de voir la situation changer. En premier lieu, bravo pour le travail accompli et ton ouverture d’esprit. Clairement, ta volonté de sortir des a priori me convient. Rassure-toi, il y a plein de propositions que je ne partage pas. Mais il y a un point qui me paraît central et que tu résumes très bien. «Créer le contexte qui permettra de créer les emplois qui manquent » Il faut partir de là. C’est le nœud du problème, c’est le point cardinal. Or, aucun candidat n’a de solution. Se présenter à la présidence de la république en sachant pertinemment que l’on ne résoudra pas ce problème dramatique, c’est se foutre du monde. Se tirer à la sauvette en trafiquant les chiffres du chômage. Et les autres savent pertinemment qu’ils ne feront pas mieux. Ca vaut pour Besancenot, pour Bovet, pour Buffet, pour Ségo, Bayerou, Sarko, De Villiers ou Le Pen. A un point tel que nous savons qu’il n’y a rien à attendre de cette élection. On cherche juste à savoir quel sera le moins catastrophique de la bande en espérant se préserver un coin d’avenir. Alors, il faut déjà regarder plus loin. Tenter à la fois de faire prendre conscience de l’ampleur du désastre et de se mettre d’accord sur un projet viable. Concret. Pragmatique. Mais merde, où peut-on s’exprimer chez toi à part dans les petits coins comme ici ? Il me semble que pour rester concret, la tentation est grande d’adopter une approche comptable. Elle est nécessaire. Je suis pour les économies intelligentes (il y a aussi des investissements productifs). D’autre part, quelqu’un parlait d’activer les dépenses passives. Il y a des milliards à récupérer et à réorienter. Mais il faut aussi identifier les points clefs qui permettront de faire bouger les choses. La TVA sociale en est une. Mais elle ne suffira pas. Au passage je ne partage pas ta manière d’aborder les droits à la santé ou à la retraite. On y reviendra. J’ai découvert tardivement, lors de son 60ème anniversaire, le programme du Conseil National de la Résistance. Rassure-toi, il a fait son temps. Il est dépassé. Mais il a permis à la France de se développer durant les trente glorieuses. Or, à ma plus grand surprise, j’ai découvert qu’il tenait en quatre pages. Pas besoin d’écrire des ouvrages codifiant tout en détail. Juste identifier les points clefs. En évaluer la faisabilité. Les inconvénients, les aspects négatifs face aux avantages espérer. Et surtout identifier les effets de levier. Pour finir, d’accord sur l’aspect « comment faire concrètement ». Ca ne s’oppose pas à quelques mesures de principe. Même si, là aussi, il faut sortir des idées fumeuses. Il y a un juste équilibre à trouver. Amicalement Franz
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I
Cher Franz, <br /> Je partage à 200 % ton sentiment que cette élection ne nous fera voter que pour le moins pire (encore une fois), sans nous donner aucun espoir que les choses puissent être changées sur le fond. C'est si vrai que tous nos candidats sont muets comme des carpes ou gigotent comme des anguilles, dès qu'il s'agit de nous expliquer comment ils vont créer des ressources nouvelles pour financer leur programme... <br /> Peut-être ne l'as-tu pas encore lu, mais le IXe plan du PS (1983) posait déjà dans son intégralité la problématique de la création de richesses... malheureusement, tout cela est resté lettre morte ; au point qu'il semble que ce soit même devenu un sujet tabou.<br /> Si tu as les coordonnées d'un site détaillant le programme du Conseil National de la Résistance, ça m'intéresse, notamment parce qu'il est toujours bon de comprendre, comment nos aînés réfléchissaient en fonction de leur contexte. C'est souvent au cours de ces lectures, quand on sait les comprendre en resituant le contexte, que surgissent des solutions inattendues pour moi... <br /> Comme tu le dis malheureusement si bien, on a encore du boulot, car cette élection n'est qu'une étape... presque tout reste à faire. <br /> Merci pour tes contributions constructives, amicalement.
T
Actuellement, sans la sécurité (vous avez un pseudo, l'équipe Royal se fait voler des ordinateurs,...), il est très dangereux de pouvoir fédérer des gens : car il devient aussi possible de les traquer !<br /> Des systèmes de suivi se développent profondément et AUCUNE précaution n'est prise. Il sera possible de ne pas embaucher des fonctionnaires socialistes... DEFINISSONS NOS DROITS AVANT DE TOUT FEDERER !<br />  <br /> Exemple du vote électronique :<br /> pour éviter une manipulation facile des résultats, il faut que chacun puisse vérifier que son vote n'a pas été perverti.<br /> La liste des votes (par pseudonymes ou numéros secrets) doit être publiée, et chacun peut vérifier son vote : c'est anonyme si personne ne connait son pseudo ou numéro.<br />  <br />  
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T
réunir toutes les bonnes volontés qui n'ont trouvé que le Net pour échapper à la pensée unique : Bizarre, car vous auriez à nouveau une pensée unique.<br /> je crois dans les modes de régulation du Net : qui vont petit à petit combattre les parasites (Poutine, FMI,... qui tuent une personne et le système pour des objectifs désuets : se faire dorlotter dans le luxe).<br /> Le Net sera-t'il une arme contre ce cancer ? Comble de l'ironie, le cancer va-t'il contaminer le net par le biais d'un objectif public de lutte contre la fraude fiscale sur le Net ?
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T
je ne sais pas trop, mais en tout cas, les puissants qui organisent la méfiance sur les nouveaux embauchés et chômeurs soi disant fainéants, ne se rendent pas compte que par simplicité le peuple maintenant se méfie de tous ceux qui n'apportent pas leurs preuves d'efficacité : par exemple Sarkozy. Sarkozy a un parti structuré, mais je ne sais pas comment il va retourner cette tendance.<br /> La sélection naturelle sélectionnera les fonctionnements qui doivent perdurer : si l'organisation populaire doit émerger, elle émergera. Internet est un bouillon de culture où les meilleurs logiciels émergent.
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I
Malheureusement, la "sélection naturelle" ne s'applique pas en milieu fermé (c'est vrai aussi en biologie)... car sinon, cela ferait longtemps que tous les politiques qui envahissent nos médias depuis 30 ans auraient déjà disparu de la scène pour incompétence... idem pour les fonctionnaires... Il reste quelque chose à inventer pour réunir toutes les bonnes volontés qui n'ont trouvé que le Net comme moyen d'échapper à la pensée unique... Je cherche... Je cherche...
I
Arf, Inco ! C'est une des raisons pour lesquels je n'ai jamais voulu être expert-comptable (mais il y en a d'autres) !<br /> Pour tomber dans pire : l'ingénierie après avoir été "cadre-sup-qui-rentre-à-pas-d'heure"... Même que faire de gosses, c'est pas évident dans ces conditions : toujours trop tôt ou trop tard !<br /> Bon, nous n'allons pas pleurer sur notre sort. Je retiens que tu es comme moi : tu vois le jour après les AG de juin (et encore toi tu remets à jour tes dossiers permanents et la doc et moi je gère les urgences !). Reste le break d'août... Moi j'avance ma compta et je m'installe sur une paillote de la plage de Calvi avec ma machine : ça stimule les neurones pour la "création littéraire"... Comme je suis un plumitif, c'est pas gagné d'avance... Je t'envoie mon "texte" encore dans le clavier à la rentrée ! Okay ?<br /> Reste, pour répondre à Teric, que je pense monter dans le "peuple" une "identité de classe"... Il va y venir à reprendre le pouvoir pour de vrai... Comment ? Pour le moment je ne le vois pas. Et conclue que la seule chose utile à faire, c'est de continuer à "ouvrir les yeux", un peu comme le fait "l'Ami Jacques"...<br /> A un moment, la mayonnaise va prendre ! Courage, SVP ! On ne peut pas laisser ça à nos gosses ! Ce serait la pire saloperie qu'on puisse imaginer pour eux...
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I
Okay pour lire tes écrits, ça nous changera des prises de tête... C'est sûr on ne peut pas laisser ce merdier à nos gosses... mais peut-être que ce sont eux qui vont nous mettre les coups de pied au cul que notre vieille génération défaillante mérite...
J
Tiens, je fais remonter ce fil qui a disparu du cadre des "derniers messages".<br /> Les réponses du titulaire du blog sont trop excellentes pour rester ignorées des lecteurs. <br /> Merci Inco !
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T
Le problème c'est que : le peuple engage ses représentants, mais le peuple n'est pas structuré pour se faire entendre : comme s'il était un patron trop gentil !<br /> Le langage que le patron peuple doit utiliser, c'est internet.
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I
Oui Teric, mais là, il faudrait passer à une autre étape... On ne peut pas continuer à avoir "raison" tout seul dans son coin... Le problème est de se regrouper, mais comment faire, quand on n'est pas un parti ou un syndicat structuré ?
I
J'avais imaginé une pièce de théâtre...<br /> Acte I : présentations des personnages, de l'histoire, rebondissements comiques etc. <br /> Bref, le personnage principal cherchait à rentrer en contact avec le Roi pour obtenir une faveur et se retrouve mêler à une tentative de pustch sur scandale financier : un classique.<br /> Acte II : Le pustch fait long feu et il se retrouve "Grand Vizir" pour 6 mois. <br /> Et on conclue avec une longue interview, genre "au coin du feu" ou il développe les tenants et les aboutissants de son programme politique, la et les voies tracées pour le redressement du pays et annonce sa démission.<br /> Acte III : On finit par "sa vengeance personnelle", sa façon de rendre justice dans le cas concret qui l'avait animé dès le début et qui se révèle à la fin (pour rester dans le tragi-comique) et finir en beauté avec une scène qui donne du réel et de la consistance...<br /> L'important, c'était bien sûr l'interview... Si tu veux, on se met "à la plume" pour réécrire tout ça, avec le secret espoir de réveiller les consciences sur une scène ?<br /> Parce que seul... j'ai la tête sous l'eau écrasé par le boulot et les échéances.
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I
Excellent… Je ne résiste pas de faire pour vous 4, et vous 4 seuls, une réponse collective… C’est vrai qu’entre personnes qui prêchent dans le désert, à force de tourner en rond, on ne peut que se retrouver ;-) Chère Alipasha, oui poussières nous sommes et poussières nous retournerons… Mais comment vivre sans avoir pu laisser un peu d’espoir à nos descendants ? Comment partir sans leur montrer quelques étoiles à poursuivre ?Vous espérez que nous soyons à la croisée des chemins… Je l’espère aussi, mais tout démontre que nous continuons à ne pas être entendus… La lassitude que vous avez ressentie sur les marchés est la même que celle d’y il a 5 ans et 7 ans et encore 7 ans… Ça a donné 2002 : le pire du pire de cette démocratie fantoche… Voter pour un escroc pour empêcher un facho de passer… Dans l’état actuel de mépris avec lequel ils sont traités, jusqu’à quand les Français pourront-ils encore faire preuve de ce civisme républicain ? Toute la question est là… Est-ce que tout cela ne va pas déboucher sur un nouveau chaos qui ne changera strictement rien au fond, mais qui laissera, à n’en pas douter, quelques blessés et morts sur le carreau ?... Cher Jacques, si vous tapez Incognitototo sur Google, il y a déjà 630 entrées (260 sur Yahoo) et encore, ça n’est même pas exhaustif, car bien de mes interventions ne sont plus recensées, car les pages des forums en question ont disparu… Vous ne trouvez pas que ça fait déjà beaucoup pour pas grand-chose ? Bon, je sais, à côté de vous (60 300 pages référencées), je suis un nain… Mais quand même, là, j’en arrive à me dire que je radote… J’admire votre persévérance à vous saisir de l’actualité ; personnellement, vraiment, je n’arrive même plus à penser que les discours que je lis, soient de la pensée… Juste du prémâché idéologique agrémenté de l’air du temps et des conseils de communicants grassement payés… Bref, rien qui justifie de répondre encore et encore, pour ne pas être entendu… Vous ne convaincrez jamais un croyant que sa foi est un fantasme et bien je crois que nous en sommes encore là pour la politique… et c’est pour ça que je n’ai rien à dire… pour l’instant… Chère Jasmin, toi tu sais que je ne suis pas un pessimiste ou si peu… juste un peu trop lucide pour avoir suffisamment de recul pour rigoler avec des choses qui sont loin d’être drôles… parce qu’au-delà de tous ces discours, il y a la réalité de millions et (à l’échelle de la planète) de milliards de gens qui souffrent… ça ne pourra jamais être des chiffres pour moi, ni des statistiques… ce sont des réalités quotidiennes… et, pendant ce temps là, nos politiques continuent à se disputer sur le sexe des anges… Oui, pour une fois je suis d’accord avec toi, et je dirais même plus, ils nous méprisent… Cher Infreequentable, une pièce de théâtre ? Pourquoi pas… À défaut, d’avoir prise sur cette réalité qui nous échappe, nous pourrions au moins nous amuser… Mais, grâce à nos têtes d’œuf, tu sais bien que je suis, comme toi, la tête sous l’eau au moins jusqu’en mai et après il y a les AG et après… et cetera… Tiens, entre 2 déclarations, je vais faire un procès à l’INSEE, pour voir et pour rire… Je vous tiendrai au courant de cette pantalonnade…Sais-tu quelle est la catégorie socioprofessionnelle la plus présente dans les HP : les profs… et celle qui divorce le plus ? Les experts-comptables… Il n’y a pas de hasard… Chères « compagnes » et chers compagnons du désert, recevez mes meilleurs saluts amicaux et si vous trouvez les « déclics », n’oubliez pas de me faire signe… De toute façon, on n'est pas perdu, on aura encore l'occasion de se croiser avec plaisir pour se tenir au courant...
J
Je ne suis pas sûre qu'il y ait du pessimisme dans les propos d'Inco. A vrai dire, je partage son sentiment depuis un certain temps.<br /> Je suis également consternée par la qualité de cette campagne électorale !<br /> <br /> Nous sommes réellement pris pour de sinistres crétins.<br />
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J
Le pessimisme n'est pas la meilleure façon de défendre ses idées! Pour développer votre lectorat, il faut, à partir de l'actualité, développer tel ou tel aspect de vos propositions afin que les visiteurs fassent le lien entre la situation et les moyens que vous proposez pour en sortir ...Vingt fois sur le métier remettre son ouvrage ....
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A
Bonjour Incognitototo,<br /> Je ne sais pas si on peut servir à quelque chose, peut être est ce prétentieux de croire que notre tout petit passage sur cette Terre pourrait conserver une trace, même abstraite; mais il me parait de plus en plus inconcevable de compromis en compromis, au nom d\\\'un présupposé sens des réalités,  de participer à faire en sorte que perdure un "vivre ensemble" si loin de nos aspirations premières. Je pense que les Hommes ont en commun d\\\'autres rêves et que l\\\'on ne peut réduire cela à un pouvoir d\\\'achat. <br /> En soutenant l\\\'action de Nicolas Hulot, j\\\'ai eu l\\\'occasion d\\\'aller sur les marchés, au contact; l\\\'ambiance y est à la défiance et au désabusement. Peu de personnes y croient encore.<br /> Peut être sommes nous à la croisée des chemins? Cet outil qu\\\'est internet va transformer beaucoup de choses...Nous ouvrons de nouvelles portes...c\\\'est vraiment incroyable ce que nous vivons actuellement. Les positionnement hérités apparaissent caduques. Découvrons ..lol
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