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Présentation

  • : Solutions politiques (ou + de 400 propositions de réformes politiques...)
  • : Analyses et propositions de réformes politiques institutionnelles, économiques, fiscales, sociales, juridiques, et autres, issues de ma pratique professionnelle et de la vie tout simplement ; pour vraiment changer...
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Sommaire

 

Sélection partiale des derniers articles mis en ligne

Faire-part...

À mes lectrices et lecteurs : avertissements importants !

« Après moi le déluge ! » : constats « navrants » sur plus on sait et plus on est con...

Changer par la loi et pour une « vraie révolution fiscale »... sans sortir de l’Europe...

« La société du spectacle » et « No future », nos seuls avenirs ?...

L’irrésistible progression des souverainistes et des nationalistes : l’horreur absolue... Qui est responsable ?...

Homoparentalité et « mariage pour tous » : de la réalité à la loi...

« Nul ne peut s’enrichir sans cause » : une jurisprudence malheureusement oubliée...

Rapport Gallois et compétitivité... De qui se moque-t-on ?...

« Double contrainte » : 40 ans d’accords internationaux et de lois, qui rendent fou...

La propriété privée et la finitude : des nœuds systémiques centraux...

 

Quelques classiques et textes fondateurs

Imprécis précis de fiscalité… pour en finir avec les « croyances populaires »… si, c’est possible…

(3) - Mises au point et compléments sur la TVA sociale… 

Les dettes publiques : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c’est quoi la pensée virtuelle ?

Histoires de dettes interbancaires : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c'est quoi l'économie virtuelle ?…

Exercises appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…

À ceux qui prônent un retour au Franc… et aux autres, qui manquent d’arguments pour leur répondre…

(1) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche... (début)

(1) Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur... (début)

(1) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (début)

 

Une toute petite sélection d'articles qui aurait pu figurer sous une rubrique « On ne vous dit pas tout »

Le faux débat sur l'évasion fiscale et les paradis fiscaux...

Solidarités sociales et retraites : ce qu’il faut savoir et ce qu'on ne vous dit pas ou si peu...

Vélib' : problèmes d'arithmétique élémentaires, niveau CM1…

 


Tout les articles publiés (regroupés dans l'ordre de leur parution par catégorie : du plus ancien au plus récent)

  A - Préambules

Introduction et justifications de ce blog

D’où je viens, comment je me situe, philosophie et cadre général des propositions

Petites mises au point pour comprendre la logique de ce blog et des 400 propositions…

 

B - Le programme de réformes

1 - Les institutions

2 - Les institutions

1 - Economie et fiscalité

2 - Economie et fiscalité

Santé, Sécurité Sociale et retraites

1 - Droit du travail

2 - Droit du travail

Formation - Éducation - Recherche

Justice

Emplois

Sécurité et qualité de vie

Europe

Plan de mise en œuvre des propositions

Pour conclure provisoirement

 

D - Anecdotes, réflexions et solutions suggérées

Voirie parisienne : l’honneur perdu de Delanoë qui cautionne l’ayatholisme de Baupin et Contassot

(1) - Déficit de la Sécurité Sociale… mes expériences dans l’univers kafkaïen des services de "santé" (début)

(2) - Déficit de la Sécurité Sociale… mes expériences dans l’univers kafkaïen des services de "santé" (fin)

Violence des cités… : Quand on n’a pas les mots et qu’on a tous les maux, il reste le passage à l’acte violent…

A propos d'éducation - Une lettre à Science & Vie

Médias : leur responsabilité dans l'absence de pensée…

Politique internationale : Attentats du 11 Septembre - Au-delà du bien et du mal, il me manque les mots…

Politique internationale : Combien de temps encore nous ferons-nous la guerre pour les fautes des pères ?

(1) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche… (début)

(2) - Le marxisme est-il une drogue dure ? Ou quel est le véritable opium du peuple ? Essai de plaidoyer pour une révolution systémique des modes de pensée et des solutions de gauche… (fin)

Perversions des systèmes : la démocratie en danger

Nicolas Hulot : l'équation économique insoluble et insolvable…

Quelques problèmes auxquels, je réfléchis sans vraiment trouver de remède pratique…

Un problème qui me pose vraiment problème : la société du spectacle, c'est maintenant…

Suite aux présidentielles : politique-fiction sur le mode de scrutin...

(1) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (début)

(2) - TVA et TVA sociale substitutive : une arme pour le développement économique et de transparence démocratique… (fin)

(3) - Mises au point et compléments sur la TVA sociale…

(1) - Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur... (début)

(2) - Travailler plus intelligemment, produire utile et modifier les structures, pour travailler moins et créer de la valeur… (fin)

À propos de l’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise…

Pour redonner à la monnaie son équivalence travail et empêcher qu’elle soit gérée comme une marchandise, faut-il éliminer les spéculateurs ?...

Souvenirs d'un vieux con, à propos du féminisme... + Épilogue

Tribune de l'action...

Tribune de l'action : rêvons un peu… avec les banques…

Divagations sur la crise... L'inconscient, cette donnée incontournable oubliée par la politique...

Le faux débat sur l'évasion fiscale et les paradis fiscaux...

Solidarités sociales et retraites : ce qu’il faut savoir et ce qu’on ne vous dit pas ou si peu…

Juste deux ou trois choses qui personnellement me soucient bien plus que l’avenir des retraites !

(1) - Burqa et loi : un débat démocratique entre citoyens - Catherine Kintzler et Incognitototo (début)

(2) - Burqa et loi : un débat démocratique entre citoyens - Catherine Kintzler et Incognitototo (suite et fin ?)

Réchauffement climatique global ou pas ? Religiosité et politique : les Verts et Europe Écologie, la nouvelle secte des béni-oui-oui…

À ceux qui prônent un retour au Franc… et aux autres, qui manquent d’arguments pour leur répondre…

(1) - Euro contre Franc : un débat démocratique entre citoyens - Laurent Pinsolle et Incognitototo (début)

(2) - Euro contre Franc : un débat démocratique entre citoyens - Laurent Pinsolle et Incognitototo (suite et fin ?)

Exercices appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…

La « lutte des places » : la septicémie de notre démocratie...

Histoires de dettes interbancaires : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c'est quoi l'économie virtuelle ?…

Les dettes publiques : dans la série « on ne vous dit pas tout »… et c’est quoi la pensée virtuelle ?

Imprécis précis de fiscalité… pour en finir avec les « croyances populaires »… si, c’est possible…

La propriété privée et la finitude : des nœuds systémiques centraux...

Tous les extrémistes sont de dangereux malades mentaux...

Sciences et politique : un mauvais mélange... Le cas des réchauffistes...

« Double contrainte » : 40 ans d’accords internationaux et de lois, qui rendent fou...

Rapport Gallois et compétitivité... De qui se moque-t-on ?...

« Nul ne peut s’enrichir sans cause » : une jurisprudence malheureusement oubliée...

Homoparentalité et « mariage pour tous » : de la réalité à la loi...

La politique virtuelle contre « l’économie réelle »...

L’irrésistible progression des souverainistes et des nationalistes : l’horreur absolue... Qui est responsable ?...

« La société du spectacle » et « No future », nos seuls avenirs ?...

Changer par la loi et pour une « vraie révolution fiscale »... sans sortir de l’Europe...

« Après moi le déluge ! » : constats « navrants » sur plus on sait et plus on est con...

 

G - Actualité

Investiture socialiste, quand les vieux gouvernent la France,… étonnant, non ?

A propos de la Démocratie Participative...

Un débat presque oublié… Ou comment choisir notre futur(e) président(e) ?

Tramway parisien, ils persistent et ils signent... et les conneries continuent...

Mon raisonnement à la con pour choisir un Président…

Delanoë menteur et médias complices !!!

Quelques réflexions en vrac sur les résultats du premier tour des présidentielles… et notre système démocratique.

Débat télévisé des présidentiables… le degré zéro de la politique...

Quelques sentiments et idées en vrac, avant la mise en sommeil…

Hommage à Madame Benazir Bhutto…

Constitution européenne : Appels contre le traité de Lisbonne et le déni de démocratie

Edvige, Cristina et tous les autres...

Crise financière mondiale et faillite de la banque Lehman Brothers

Burqa : la liberté et le doute doivent-ils profiter à l’obscurantisme ?… Réflexions et solutions alternatives…

Revue de presse et informations complémentaires sur les retraites…

L’Islande, oubli ou désinformation ?... La révolution, dont (presque) personne ne parle…

Islande, les suites de leur révolution… ou les débats que nous évitons en France…

Mitterrand : l’imposture de la gauche - 10 mai 1981 : la commémoration du deuil de la gauche…

Les dettes souveraines : l’arnaque d’un demi-siècle de mensonges, ou de qui se moque-t-on ?…

11 septembre : la commémoration des amnésiques…

Primaires socialistes : allez-y...

« Votez, pour eux !... »

Croyances et politique : variations et élucubrations sur un second tour...

En vrac...

Compte-rendu d'étape de la présidence Hollande : toujours plus de la même chose : 1 / changement : 0,001

C’est la rentrée... Tous les gens qui s’offusquent de l’incivisme ou de l’immoralité de Bernard Arnault m’emmerdent...

Tribune de l’action : séparer les activités des banques (urgent et important !)... 

Fin de la souveraineté économique des pays et de la démocratie européenne...

À mes lectrices et lecteurs : avertissements importants !

 

E - Émotions, sentiments, humeurs, rires...

Une lettre anonyme que l'INSEE ne recevra pas...

Europe, après la victoire du "non" : les politiques me fatiguent et les journalistes aussi...

Nouvelles cartes grises : carton rouge aux eurocrates qui ont encore frappé très fort…

Quelqu'un connaît-il un descendant de Champollion ? Ou de quoi parlent 2 amis experts-comptables quand ils se rencontrent ?

Insécurité routière... pardonnez-moi, je me défoule...

Je n’ai rien à dire… ou presque…

Lettre à la direction d’un hôpital ou comment sont utilisés nos impôts...

Sarkozy élu… pour partager ma bile… et message(s) à cette gauche atteinte de crétinisme avancé…

Tous derrière Delanoë… pour sauver le monde en plantant des carottes…

Tramway parisien : le bal des cocus continue… et la mascarade passe…

ASSEDIC (et autres) : qui sont les crétins qui écrivent les directives ?...

Une journée dans les bas-fonds de la justice française...

Michel Onfray… Au secours ! La pensée dogmatique et l’ostracisme sont de retour…

Juste pour rire... le langage politique… 

Service des urgences de l’hôpital Tenon : la « honte » de nos services de santé…

Divagations sur le consentement, la sexualité et autres considérations sociales…

Partage d’émotions : quand les humains comprennent ce qui les réunit plus que ce qui les divise...

Une symbolique de 2012 : pour rire jaune… 

Récréation philosophique…

Mes interrogations du moment... ou quand le vide politique ne présage rien de bon...

Nouvelles du « monde du travail » dans la France d’aujourd’hui… interdit au moins de 18 ans…

Nouvelles de la barbarie, de l’individualisme et de l’indifférence…

11 Novembre, hommage et mémoire…

Chine-USA : « Une guerre sans limite »…

Spécial vœux 2012, le temps des bilans… hommage posthume au Diceros bicornis longipes...

"L’Université des Va-nu-pieds", quand les hommes comprennent ce qui les relie…

Faire-part de vie...

Être un homme de gauche, par Alex Métayer...

Le pouvoir des banques, le cas d’école : Goldman Sachs...

Des vœux pour 2014 que je fais miens !...  

Faire-part...

 

  F - Ville de Paris : urbanisme et politique...

Informations sur la catégorie : "Ville de Paris : urbanisme et politique..."

Voirie parisienne : l'honneur perdu de Delanoë qui cautionne l'ayatholisme de Baupin et Contassot

A propos de la Démocratie Participative...

Violence des cités... : Quand on n'a pas les mots et qu'on a tous les maux, il reste le passage à l'acte violent...

Tramway parisien, ils persistent et ils signent... et les conneries continuent...

Delanoë menteur et médias complices !!!

Insécurité routière... pardonnez-moi, je me défoule...

Tous derrière Delanoë… pour sauver le monde en plantant des carottes…

L’Omerta sur Michel Charzat, liste différente de Paris 20ème

Tramway parisien : le bal des cocus continue… et la mascarade passe…

Vélib' : problèmes d'arithmétique élémentaires, niveau CM1…

 

H - Livre d'or des commentaires et autres...

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 19:00

  Première date de publication : 20 décembre 2011

Date de la dernière mise à jour : 22 juillet 2012

 


À la suite de cet article, sur les dettes interbancaires, je vous ai promis de le compléter avec le tableau des dettes publiques, en tenant compte des avoirs des BRICS dans nos économies…

J’ai alors, exploré les données des Trésors nationaux, de la Banque mondiale (admirez au passage, le baseline), du FMI, de la BCE, de Natixis, du Ministère des Finances, de l’Agence France trésor, des articles sur le FOREX et le marché des taux d’intérêt, sans oublier les estimations du marché et quelques organismes d'études (moi qui ne parle anglais que quand je suis amoureux d’une Anglaise, j’ai été servi, merci Google pour les traductions automatiques)…

Sauf que, après avoir cherché un peu partout les informations, j’étais prêt à renoncer parce que c’est, tout simplement, impossible de trouver 2 chiffres qui concordent, sans compter que ceux qui sont publiés dans les journaux relèvent parfois du pur fantasme…

Aucune institution, aucun organisme, public ou privé, ne produit les mêmes chiffres (sauf quand ils se sont plagiés, ou qu’ils ont fait du copier/coller, bien sûr)... Sans oublier que la plupart des informations financières stratégiques sur le marché des taux d’intérêt sont diffusées par des banksters uniquement contre rémunération, puisque c’est leur métier de faire de l’argent avec leurs analyses et leurs conseils… Un vrai bordel « poly cacophonique », où on a parfois des écarts non pas de quelques milliards, ce qui est déjà énorme, mais de plusieurs centaines de milliards, une paille !!!...

 

Découragé, j’ai cependant fini par tomber sur ce très intéressant article de Guillaume GUICHARD (du Figaro économie) qui donnait pile-poil les informations recherchées, du moins le pensè-je… Après quelques échanges très cordiaux, ce monsieur m’a aimablement envoyé la base à partir de laquelle son infographie a été créée, qui provient essentiellement de la BRI (Banque des règlements internationaux). Je le remercie vivement, parce que je me voyais mal passer des heures et des heures à faire le travail qu’il a fait, en compilant pour nous des données absconses, partielles et éparpillées… Alors, voici le tableau simplifié des dettes publiques et de leur financement par des banques étrangères, que je vous produis sous toute réserve (pour le faire apparaître en grand, cliquez dessus) :

 

Tableau des dettes publiques

 

Maintenant, si vous lisez les commentaires de l’article du Figaro, vous comprenez immédiatement que ce tableau est donné à titre purement indicatif ; tant les inconnues, plus que significatives, sont nombreuses, même après les nombreux retraitements que j’ai dû opérer, et tant il y avait de « coquilles » dedans… De plus, certains chiffres sont impossibles à corroborer, même les montants des dettes publiques, à une même date, varient d’un organisme à un autre. En conséquence, je suis désolé, mais, on ne peut pas en tirer grand-chose, et ne venez pas me dire que c’est faux, ça l’est.

 

Cependant, il se passe exactement au niveau des dettes publiques ce qui se passe au niveau des créances interbancaires, avec des croisements de créance pour le moins étonnant, dus à la multiplication des circuits financiers qui rend impossible tout traçage exhaustif.

De même, on comprend très bien que nous sommes exactement dans la même situation que pour les créances interbancaires et que si on compensait les créances croisées et triangulaires, environ 55 % des montants disparaitraient des circuits ; ce qui corrobore les chiffres globaux donnés par François Morin (dans : « Le mur de l’argent » - Édition du Seuil) qui indique que 80 % des échanges financiers mondiaux relèvent de « l’économie fictive », et sont du « je te prête, tu me prêtes », ou plutôt « je te prête, tu prêtes à un autre, et cet autre me prête », ou encore plus fort « je te prête, tu prêtes à un autre, mais dans le même temps je mets sur le marché sous forme de titre ce que j’ai prêté, et l’autre achète ces titres qu’il met lui-même en vente, et cetera, et cetera,… » ; et on peut remplacer l’action de « prêter » par « vendre » pour n’importe quel « produit », ça fonctionne aussi.

Un monde qui vit totalement dans la virtualité de l’économie financière, dans ce qu’elle a produit de plus délirant et de fictif, depuis que les échanges commerciaux existent…

 

 

Quelques mises au point s’imposent… 

 

Ancien expert-comptable, dirigeant d’entreprises et CAC (commissaire aux comptes), je vais vous avouer quelques trucs (et au passage me faire encore quelques « amis ») :

- sans fausse modestie, je peux faire dire ce que je veux aux chiffres… Du moins, si je n'énonce pas dans quel contexte limité une analyse financière est vraie, alors, c'est qu’elle recèle un potentiel d’erreurs et d’idioties, variable en fonction de mes « omissions »,

- devant la complexité du monde économique et financier, je connais beaucoup d'anciens collègues qui avouent leur ignorance et leur impuissance, mais, seulement en petit comité bien sûr ; et moi-même, mes analyses et mes compétences s’arrêtent là, où commence l’opacité des circuits économiques, même si j’en connais quand même beaucoup « de l’intérieur »,

- la plupart des « purs » économistes, et a fortiori les commentateurs et journalistes dits spécialisés, n'ont aucune vision, ni compréhension, de ce que leurs concepts et propositions engendrent et produisent, concrètement et comptablement, dans l'économie réelle et le porte-monnaie des individus,

- les agences de notation et autres analystes, racontent n'importe quoi ; au point qu’il est assez évident qu’il faut toujours se demander « à qui profite le crime », dès qu’une information financière est publiée ou diffusée, fût-elle « malencontreusement »...

 

Ces problèmes de véracité et de compréhension des chiffres sur l'économie mondiale, ainsi que sur les pays, proviennent de plusieurs pratiques qui en disent long sur ce qui se passe en coulisse et, plus fondamentalement et non accessoirement, sur le « sérieux » des agences de notation, ainsi que des « études ou analyses » :

- les pays, et a fortiori les organismes financiers (surtout quand ils sont étrangers, mais également dans notre zone Euro), n'ont aucune obligation de publier le détail de leur structure bilancielle, et chacun garde, d'ailleurs, jalousement ces données stratégiques. Or, ces données sont fondamentales pour comprendre vraiment s’il y a un problème ou pas ; en leur absence aucun bilan ne peut et ne veut rien dire. Pour faire simple, c’est assez différent si je dois de l’argent à quelqu’un qui n’attend pas après pour vivre ou à un SDF. De même, c’est assez différent si j’ai prêté à quelqu’un qui a des garanties ou à un SDF… Une évidence, non ? Indécelable dans les chiffres actuels tels qu’ils sont présentés, et a fortiori quand ils sont cachés…

- la Chine, avec ses 3 197 milliards de dollars d'avoirs (2 450 milliards d’euros), ne publie strictement rien sur ses chiffres... Ce n’est pas rien dans le circuit mondial, que 122 % du PIB français (!!!, et toujours en augmentation) se promène de place en place financière sans aucune information sur leur utilisation, alors, qu’elle peut acheter 2,2 fois les entreprises du Nasdaq 100 qui compte entre autres, Apple, Cisco, Dell, Ebay, Microsoft, Oracle… Car, tous ces investissements chinois passent par un système de sociétés-écrans et des places financières opaques, de sorte que personne ne sait, où ce pays place son trésor de guerre économique... ni même, si nous ne sommes pas déjà totalement sous leur coupe pour bien des secteurs stratégiques. D’ailleurs, il semble bien, qu’elle ait décidé de se désengager massivement de son soutien au dollar et d’acheter l’Europe (si elle l’annonce, c’est probablement que c’est déjà fait pour les principales cibles) ; les USA ont donc du souci à se faire et nous avec... Et s’ils n’y avaient qu’eux… car, il faut aussi rajouter les pays du Moyen-Orient, la Russie, et autres économies qui ont des fonds à placer grâce aux rentes que leur procurent leurs richesses diverses (gaz, pétrole, minerais, métaux, et cetera)…

- même quand on connait l'origine des fonds, comme pour mon article sur les créances interbancaires (ou dans cette étude qui essaye de faire le point sur, qui détient la dette publique), en réalité, on ne connait pas l'identité exacte des détenteurs premiers. Une évidence simple : la GB (la grande lessiveuse), la Suisse et autres pays apparaissent comme d'énormes prêteurs, sans aucun rapport avec leurs capacités d’investissements intrinsèques (celles qui seraient uniquement dues à leurs économies) ; parce qu'en fait, ces pays ne sont que des mandataires de groupements financiers occultes, dont aucun analyste ne connait l'origine, et encore moins, la provenance des fonds. Cependant, on se doute quand même un peu que c'est pour le moins pas « clair clair »; et que ce n’est pas pour rien que toutes les banques ont des centaines de filiales dans des paradis fiscaux opaques (avec la palme à la BNP pour la France)...

En conséquence, au mieux, tous les chiffres qui sont publiés pour les analyses, sont des extrapolations et des recoupements de données, par déduction, et n'ont aucune valeur de vérité ! Au pire, ce sont des manipulations de groupements financiers pour influer sur les marchés, quand ce n’est pas, tout simplement, de l’ignorance en barre…

 

Cependant, on constate très bien que ce "flou" est soigneusement entretenu de façon à ce que personne ne puisse recouper, ni comprendre à qui appartient quoi, qui doit de l’argent à qui, ni qui investit sur quoi...

Et on comprend également très bien, à quoi cela sert d'entretenir un tel merdier, quand on est un trader qui mange à tous les râteliers et/ou quand on veut échapper aux impôts ; et surtout quand on est les USA, qu'on doit de l'argent à tout le monde et qu’on veut faire oublier qu’on vit sur le fonctionnement en continu de la planche à billets depuis 40 ans... sans omettre, la Chine et autres pays qui veulent continuer à placer leurs pions, sans dévoiler leur jeu...

Dommage que seule Aliocha nous avoue dans un bel exercice de lucidité, de sincérité et d'humilité ; qu'elle n'y comprend rien... Malheureusement, elle n’est pas suivie par beaucoup d'autres et encore moins par les politiques... En fait l’opacité du système, c’est un des vrais cancers de la financiarisation, et Aliocha peut se féliciter d’avoir soulevé par son incompréhension ce qui est un des fondements nodaux du système tout entier.

 

 

Le devoir de lutter contre les idées reçues, la désinformation et les solutions magiques…

 

Quelques idées reçues ont la vie dure et circulent en boucle dans les commentaires sur cette « crise », revue de détail, développée ou succincte, très très partielle…

 

- Il faut faire défaut sur la dette, ne remboursons pas, ou opérons unilatéralement une décote…

 

Sauf que le problème des dettes et créances croisées, c'est qu'elles sont détenues par les mêmes opérateurs qui détiennent également les avoirs de tout le monde... Si on met à genou le système, c'est nous-mêmes que nous punirons... Ce que démontrent ces tableaux des dettes, c’est tout également, l’imbrication des dépendances financières ; toucher à un seul maillon de la chaîne, c’est toujours prendre le risque positif que tout le château de cartes s’effondre.

Pourtant, outre les mesures de renationalisation de certaines banques, la séparation des activités bancaires ou le renforcement des ratios de sécurité et autres réformes, il y a une solution extrêmement simple pour démonter le château de cartes sans que tout s’effondre.

En France (et en principe dans la zone Euro, sauf les habituels cas particuliers qui ont obtenu des exceptions à la règle), on a une loi sur la dématérialisation des titres… Au lieu de dire, on ne paiera pas, il faut dire « notre loi nous interdit de verser de l’argent à des anonymes, aussi dorénavant nous ne rembourserons plus les dettes de tous ceux, sociétés de placement incluses, qui ne nous auront pas fait connaître les personnes physiques, bénéficiaires finaux »… Ou encore : « nous dénonçons toutes les conventions fiscales avec les pays qui ne soumettent pas leurs organismes financiers aux mêmes règles de transparence que nous, et en conséquence, nous appliquons à la lettre notre loi sur la retenue à source pour tous les types de revenus distribués à l’étranger à notre taux maximum d’imposition, majoré de 50 % »…

Simple non ? Le système a comme condition essentielle à sa survie et pour pouvoir poursuivre ses « trafics » occultes, l’anonymat. Supprimons celui-ci et, entre autres, plus aucun chantage ne peut s’exercer. Il est plus que probable, par exemple, que parmi nos prêteurs étrangers figurent des banques françaises qui se servent de leurs filiales extraterritoriales pour participer à la curée sur l’Europe… ça serait « drôle » que tout à coup les masques tombent…

De plus, on inverse totalement la stratégie de la terreur, et ça, ça serait une vraie révolution ; en douceur en plus ; bien plus efficace que la taxe Tobin qui ne ferait que surenchérir le loyer de l’argent, sans rien changer au niveau des problèmes de fond, et qui en plus, est inapplicable sans un consensus mondial que nous n’aurons jamais… Et si la France pouvait entraîner l’Europe, puis les USA (ce dont je doute, mais nous n’avons pas besoin d’eux), dans son sillage, cela suffirait pour mettre fin en « deux coups de cuillère à pot » : à l’évasion fiscale, aux paradis fiscaux opaques, aux participations croisées, et cetera, et cetera… Et ce n’est pas une solution magique celle-là, elle est applicable demain et sans qu’on ait besoin que le reste du monde soit d’accord… tout en respectant la Loi…

 

- La Loi de 1973 puis le statut de la BCE, sont la cause de tout…

 

Voilà encore une demi-vérité qui a la vie dure… diffusée, principalement, aussi bien par le FN que par la gauche dite « radicale »…


Bien évidemment, on peut toujours gloser et même être d’accord sur les problèmes que constitue cette perte d’indépendance par rapport aux besoins de financement des États, aux contraintes que cela implique et au surcoût que cela représente…


 Cependant, cette affaire du « sur-paiement » des dettes est à double tranchant… Certains affirment que notre dette serait aujourd’hui minime, si depuis 40 ans nous n’avions pas eu à régler les intérêts versés aux Banques ; soit, on peut même leur faire confiance s’ils maîtrisent les opérations arithmétiques de base. Néanmoins, je n’ai jamais pu le vérifier parce que tous ceux qui affirment cela, ne donnent ni les chiffres, ni les méthodes qu’ils ont utilisées pour le calcul ; si c’est une simple addition des intérêts payés, par exemple, c’est forcément faux, parce que seul le différentiel avec le taux de financement auprès de la banque centrale est à prendre en compte, et de plus, les impôts sur le surcoût sont à déduire…

Mais, il y a une autre raison plus fondamentale : cet argent a aussi permis aux banques de financer l’activité économique… Personne ne sait jusqu’à quel point cette décision - qui a également, permis de créer un circuit de subventionnement de l’activité économique qui échappe à toute accusation de dumping étatique - a rapporté en impôts à l‘État et soutenu l’économie. De même par rapport aux « mécanismes » de création monétaire, il est probable que les concepteurs de ce système pensaient que les banques étaient les mieux à même, « d’autoréguler » et d’ajuster la masse monétaire en fonction de l’augmentation réelle de richesses, conformément à la Théorie quantitative de la monnaie (TQM)…  


En fait, il est peu probable que nous sachions distinguer un jour quelle est la part du surcoût réel qui a été perdue juste pour engraisser quelques rentiers, et celle qui a permis de soutenir l’économie, en rapportant également des impôts à l’État… N’oublions pas également que de 1981 à 1986, suite aux nationalisations bancaires, l’État français payait d’une main ce qu’il reprenait de l’autre, sans que cela n’ait changé significativement les résultats économiques et les problèmes liés aux dettes… 

 De même, nous ne saurons jamais, si nous aurions pu faire mieux sans cette Loi de 1973 ; personne n’en sait rien, même pas moi icon_wink.gif, et ceux qui vous disent qu’ils savent sont des « vrais devins », en réalité à fuir d’urgence. Parce qu’enfin, parmi les pourfendeurs de notre système, d’aucuns oublient juste de rappeler que les USA (et bien d’autres pays) qui continuent à financer leurs déficits publics par la « planche à billets » et l’émission de bonds du trésor (comme nous avant 1973) sont encore en plus mauvaise posture que nous (pour vous en convaincre, les faillites bancaires aux USA depuis 2008, stupéfiant parce que presque personne n’en parle), sans que ça ne change quoi que ce soit… Pire, ils ne doivent leur relatif salut qu’à la demande permanente de billets verts pour les échanges internationaux, ce qui les pousse à une fuite en avant, dont on voit mal comment elle pourrait se terminer autrement que par une « implosion systémique », où, à poids équivalent, le billet vert deviendra bientôt moins cher pour faire du feu, que du bois brut…


En fait, on ne résout jamais aucun problème en le déplaçant, ailleurs, si on n’a pas traité ce qui le génère… C’est toujours ainsi quand on confond cause et effet.

 

Parmi les causes premières, je continue à préférer celle qui date de 1971 quand les USA ont décidé unilatéralement de mettre fin à la convertibilité or (ce qui n’était pas une mauvaise chose en soi, si on avait adopté le Bancor, par exemple, plutôt que ce qui a suivi). De mon point de vue ce changement paradigmatique est central et tout le reste en découle, y inclus le diktat libéral de libre échange pour tout et à tout prix, mais aussi collatéralement d’autres faits sociétaux, comme, par exemple, le mépris pour la valeur travail et le savoir… En réponse, à l’époque, notre course à la dévaluation compétitive pour le Franc était la pire bêtise que nous pouvions faire dans un environnement spéculatif, où, en plus, les USA laissaient filer leur inflation… Et dire qu’il y en a, qui veulent remettre ça…

 

Si nous revenions à quelques fondamentaux économiques de base, notamment ceux qui permettent de booster la compétitivité (sans même tripatouiller la monnaie), de relocaliser les économies et de défaire notre dépendance aux financeurs internationaux, on ne se poserait même pas la question des dettes... Bien évidemment, si pour se défaire de la dépendance aux financiers internationaux, il faut en passer, entre autres, par un financement direct auprès de la BCE, pour les dettes publiques, pourquoi pas… Arrêtons de faire de l’idéologie sur des sujets qui n’en méritent pas et concentrons-nous sur ce qui est important, « est-ce que ça fonctionne ou pas ? », déjà, ça ira beaucoup mieux…

Non accessoirement, je ne comprends pas cet acharnement à nous faire peur avec les dettes (n’oubliez pas : «  à qui profite le crime ? »). Après tout, n’importe quel ménage, par exemple, est en capacité de s’endetter de plusieurs années de revenus pour acheter un bien immobilier sans que ça ne gêne personne. Les Japonais endettés à plus de 220 %, ne suscitent aucun émoi de la part des marchés financiers (sauf pour attaquer le Yen), mais bien évidemment, il y a une raison à cela, c’est qu’ils sont détenteurs nationalement, de 90 % de leur dette publique.

C’est donc bien, sur notre capacité de remboursement avec notre croissance atone, que le doute s’est installé ; et à cause de notre dépendance aux marchés financiers internationaux que l’odieux chantage a pu prendre corps pour toute l’Europe…

 

Force est de se demander pourquoi tout le monde (ou presque) cherche des solutions macro-économiques, notamment monétaires, alors que les vraies questions sont :

- comment, on réindustrialise ?

- comment, on relocalise les productions de ce que nous achetons ailleurs ?

- comment, on fait pour rendre nos productions plus compétitives que celles des autres ?

- et comment, on fait pour couper notre dépendance aux marchés financiers internationaux ?…

Sûrement pas en bridant les yeux des salariés, en les faisant travailler jusqu’à 70 ans et en espérant qu’ils accepteront un jour, pour tout paiement, un bol de riz, ce qui semble être les seules perspectives que nous proposent les dirigeants actuels de l’Europe…

 

- Il faut revenir aux monnaies nationales et autres variantes, seule solution pour sortir de la crise les pays de la zone euro qui sont en difficultés…

 

J’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer longuement, dans l’état actuel des « règles » mondiales, ça n’a aucun sens et ce serait même la fin de tout.

Que l'Europe ait des problèmes, entre autres de cohérence et de gouvernance, c'est une évidence, cependant, à mon humble avis, il n'existe, « tout simplement », pas de crise de la dette en Europe ; ou du moins, comparativement aux autres grands pays du monde, nous sommes ceux qui sont « les moins malades » ; c’est bien pour cela d’ailleurs, que les marchés financiers sont si « concentrés » sur nous : nous sommes les seuls réellement solvables et dont la monnaie ne risque pas de s’effondrer (sauf si le dollar plonge et qu’il nous entraîne dans sa chute).

Pour vous en convaincre, si mes deux articles sur le sujet ne vous avaient pas encore achevé, un autre : « La crise ». En partant d'indicateurs différents - ceux qui concernent le « solde financier primaire des administrations publiques en % du PIB » - Henri Régnault arrive aux mêmes conclusions que moi !

Et puis, est-ce parce que les plus grands États fédéraux américains sont en faillite, que ces mêmes États songent une seconde à faire des sécessions monétaires ? Ce qui n’a pas de sens pour les USA n’en a pas plus pour les pays de la zone euro…

 

Notre système monétaire est ce qu’il est, et assurément perfectible (notamment en exigeant des contreparties des banques sur l’utilisation qu’elles font des refinancements de la BCE, ainsi qu’en élargissant les marges de manœuvre et les missions de cette dernière), mais il n’est pas si mauvais que cela…

 

En fait plus fondamentalement, c’est parce que l’Europe ne joue pas avec les mêmes règles du jeu avec le reste du monde qu’elle paraît et est si fragile…

Tous les pays font du protectionnisme, pas nous. La Chine fixe unilatéralement sa valeur d’échange monétaire, pas nous. Nous ne pouvons pas investir, ni désinvestir, librement chez les autres ; chez nous, les autres si. La plupart des pays financent leurs déficits publics en empruntant à leur banque centrale, nous, nous sommes dépendants des marchés financiers privés. Nous soumettons nos marchés publics à la concurrence internationale (juste quelques exemples), les autres pas. Certains pays ne respectent pas la législation sur les brevets, la contrefaçon et le copyright, nous si. Nous acceptons de transférer nos technologies quand nous passons des gros contrats avec les autres, les autres (notamment les USA) non. Très justement, nous imposons à nos entreprises des règles environnementales, sanitaires, sociales, fiscales et de transparence, les autres non… Et cetera, et cetera, car la liste n’est pas exhaustive…

 

Comme je déplore de le répéter, nous sommes donc, exactement dans la situation des Amérindiens au moment de l’arrivée des Européens. Quand ils combattaient les « envahisseurs », ils pensaient que toucher un ennemi valait victoire, et se faisaient donc, abattre sans même comprendre ce qui leur arrivait...

Il faut que le tir au pigeon (c’est nous) cesse. Il serait temps, pour faire simple et grossier, que nos dirigeants politiques retrouvent leurs c... ; parce que des solutions, il y en a, notamment en exigeant au niveau de l’OMC des règles de réciprocité, sous peine de surtaxation et même d’interdiction des importations... mais évidemment, cela supposerait de fâcher quelques « amis », et en particulier les USA et la Chine...

 

- Le cas allemand, un « modèle » pour toute l’Europe ?

 

Il faut arrêter avec ça. L’Allemagne est dans la même panade que nous et par bien des aspects, même plus mal que nous…

Son déficit est équivalent au nôtre. Son taux de chômage itou (et même supérieur, si on tient compte du peu de femmes sur le marché de l’emploi). Elle a proportionnellement autant de pauvres que nous. Elle a un problème démographique, pas nous. Elle n’a pas respecté les critères de Maastricht, comme nous tous. Son PIB par habitant est resté longtemps inférieur au nôtre… Quant à son modèle industriel d’excellence, qui lui donne son écrasante supériorité en termes de balance commerciale, il est en train de scier la branche sur laquelle il est assis… en exportant ses technologies à des pays qui, une fois acquis les savoir-faire, vont devenir des concurrents imbattables. Sans oublier qu’elle a vendu à des clients insolvables (notamment des armes et équipements militaires à la Grèce), sans aucun état d’âme, alors même qu’elle voudrait leur donner des leçons de bonne conduite aujourd’hui…

L'Allemagne n'est pas la « bonne élève » que tout le monde voudrait nous faire croire qu'elle est...

Son seul point fort, c’est sa vision à long terme des phénomènes spéculatifs qui lui fait tenir contre vents et marées, son aversion de l’inflation et son diktat de monnaie forte… Ce, en quoi, je ne peux pas lui donner tout à fait tort, même si elle pourrait un peu assouplir ses positions monétaires, faire preuve d’un peu plus de solidarité (d’autant que nous sommes dans le même bateau et qu’elle n’a pas le choix), et avoir encore plus une vision à long terme des problèmes industriels et spéculatifs, notamment, sans s’opposer systématiquement à toute mesure qui remettrait en cause le libre échange des biens et services…

 

- L’inflation et la relance keynésienne, des solutions ?

 

C'est drôle de croire encore que l'inflation puisse être un remède...

 

Pour faire court et simple… La plupart des taux sont indexés sur l'inflation... 4 % d’inflation c’est un loyer de l’argent qui augmente d’autant. Donc, emprunter deviendrait prohibitif et les investissements chuteraient en conséquence ; sans oublier que les rendements demandés aux entreprises devraient encore s'accroitre. Et quels sont les endroits où les entreprises cherchent systématiquement des gains ? Sur les salaires et les salariés...

Qui paye l'inflation ? Tout le monde, et en réalité pas les financiers (voir remarque précédente)... Comment tout le monde paye ? Par la baisse du pouvoir d'achat... L’inflation est un impôt qui ne dit pas son nom, d’autant plus injuste que contrairement à ce qu’on pourrait croire, ceux qui vivent de rentes sont proportionnellement moins touchés que les autres...

Tout ça, pour quoi ? Pour faire chuter la valeur d’échange monétaire, soi-disant diminuer les dettes par la baisse de cette valeur, et soi-disant retrouver une compétitivité dans les échanges internationaux…

C'est le genre de spirale que nous avons déjà expérimentée en France, notamment dans les années 70, qui a fait crever notre industrie et fait exploser le chômage.

 

En fait, "l’âge d'or" de l’inflation, et en conséquence la possibilité que ce soit une solution, s’est terminé avec les 30 glorieuses pour la France, suite au changement systémique de 1971. Et ceux qui pensent encore qu’elle pourrait être une solution « sans douleur », oublient juste qu’à l’époque il existait l’échelle mobile des salaires (supprimée par la gauche en 1982) qui permettait de rattraper pour tous les salariés, les pertes de pouvoir d’achat…

 

C’est bizarre qu’il existe encore des économistes pour soutenir la relance keynésienne…

 

Les logiques keynésiennes, c’est exactement ce que nos gouvernants ont fait depuis 40 ans. Pourtant, toutes les politiques de relance depuis 1975 l’ont prouvé, en système économique ouvert, ça ne fonctionne pas ! Pire ça aggrave à terme les problèmes. Mais nos dirigeants, aussi bien de gauche que de droite, continuent imperturbables à croire à cette foutaise économique, comme à un credo, jamais remis en cause.

On n’a fait que réinjecter de l’argent (en empruntant) en espérant que celui-ci démultiplierait la croissance, alors qu’il n’a fait que partir chez les BRICS pour soutenir leur croissance à eux… et en conséquence nous n’avons jamais pu « rattraper » les dettes que nous avons créées.

Pire, nous sommes maintenant rentrés dans ce cycle où nous créons de la dette pour rembourser la dette, avec les effets amplificateurs (taux qui augmentent) que nous connaissons, ce qui est insoutenable, tout le monde le comprend aisément… Le comble étant que les Chinois nous proposent de nous aider en nous prêtant nos dettes… Trop fort…

Il y a des problèmes structurels de fond qui conduisent à ce que plus on travaille, plus on gagne, plus on consomme et plus on appauvrit la France ; il serait peut-être temps que nos économistes en prennent conscience. Tant que nous n’aurons pas réglé le problème, où, quand on injecte 100 (que ce soit au niveau de la consommation ou celui des investissements), seuls 20 produisent du travail en France, il est inutile de persister dans l’erreur… Pour plus de détails, vous pouvez lire cet article

 

- La finance gouverne le monde…

 

Contrairement à beaucoup de commentateurs, je ne pense pas que « c'est la finance qui gouverne le monde », il y a trop d'intérêts divergents en jeu et même qui s’affrontent à mort, pour soutenir un tel constat réducteur qui verrait les conséquences de la financiarisation, comme celles émanant de pratiques concertées, et/ou « complotistes », ou même de résurgence de la lutte des classes (des places, oui ; des classes, non).

 

En fait, comme presque toujours, les mêmes causes engendrent les mêmes effets et ce sont les lois du système qui impose les conséquences qui en résultent…

 

Depuis 40 ans, les politiques ont ouvert toujours plus en grand les poulaillers en déréglementant toujours plus les échanges commerciaux, et ils voudraient que les loups s’interdisent d’eux-mêmes d’y faire des razzias ; ce n’est plus de l’angélisme, c’est de la connerie en barre.

De même, c’est dans la logique intrinsèque de la mondialisation du commerce imposée depuis 1971 par les USA, que de pousser toujours plus à la concentration financière et à la création d’entités économiques supranationales, qui à force d’effet de taille, deviennent plus puissantes que les États…

Il y a une évidence simple, qui semble échapper à la plupart de ceux qui n’ont jamais eu à gérer une entreprise. Les dirigeants économiques n’ont pas décidé en se réveillant un matin qu’ils avaient envie de devenir les maîtres du monde et de ne plus payer d'impôts ; et qu’en conséquence ce serait mieux de délocaliser, de virer des gens, et d’étendre leur marché en adoptant les leviers du développement par la croissance externe… Ils l’ont fait parce que, mis en concurrence avec le reste du monde, c’était les seuls moyens pour eux de survivre et de continuer à gagner de l’argent. Le pouvoir qu’ils ont acquis sur les États n’est qu’une des conséquences de ces concentrations, pas un but premier.

Si « on » leur redonnait les moyens de relocaliser les économies tout en continuant à gagner de l’argent et sans être perpétuellement attaqué, il est assez évident que beaucoup préféreraient arrêter de vivre dans des avions, fussent-ils les leurs…

 

Ce n’est pas sur un coup de tête, non plus, que « tout à coup » nos leaders européens, dans le sillage des USA des années Reagan/Thatcher (adeptes et thuriféraires de la « courbe de Laffer »), sont devenus addicts à la baisse des impôts sur les plus riches et à l’endettement ; ils ne pouvaient, pensaient-ils, tout simplement pas faire autrement s’ils ne voulaient pas voir les capitaux partir aux USA ou ailleurs, et en conséquence notre économie s’effondrer (voir à ce propos la courbe des IDE de la France, c’est édifiant)… Sauf que depuis, ils (et nous avec) se retrouvent prisonniers et otages, entre le marteau US et l'enclume chinoise, sans que rien ni personne n’arrive à sortir de cette double contrainte aux multiples facettes...

Le jour, où nos dirigeants expliqueront réellement honnêtement tous les chantages internationaux auxquels ils sont soumis (et pas seulement des États, mais aussi des grands groupes internationaux, comme par exemple, Gazprom), ainsi que toutes les contraintes, dont ils doivent tenir compte, les citoyens tomberont de haut... Ce n’est pas bien de laisser ces guerres souterraines dans le secret des alcôves gouvernementales et des initiés ; les citoyens doivent connaître les monstres surpuissants que nous devons affronter, tous les jours.

Juste un chiffre, la capitalisation boursière de la première banque chinoise (il y en a d’autres presque au même niveau là-bas) est de 238 milliards de $ (environ 183 milliards d’€), ce qui veut dire (si on respecte le ratio haut bancaire d’engagement possible) que sa puissance d’intervention financière est à peu près de 1 830 milliards d’euros : soit, 96 % de notre PIB !!!… Et plus du double, si on se réfère au ratio bas !!!!!! C’est quoi la France toute seule, face à cette puissance-là et tant d'autres ? Un tout petit pion, aussi significatif que l’est l’Andorre pour nous…

 

Nos dirigeants européens sont en conséquence, véritablement atteints par le syndrome de Stockholm, parce que ceux avec lesquels nous « négocions » nous pointent sans arrêt un flingue sur la nuque, et c’est suffisant pour rendre impuissant n’importe quel politique qui confond realpolitik et politique dictée par la réalité...

Le comble, c’est que ces mêmes politiques ne veulent pas admettre que tous ces phénomènes, à l’origine purement de survie économique, ne sont que des conséquences de leurs décisions passées ; ce qui est un mauvais signe si on veut s’en sortir un jour : il n’y a pas de « guérison » possible, si le malade nie la part de sa responsabilité dans ce qui lui arrive… ou alors, il le sait et s’il continue à dire que c’est la faute des autres, c’est encore pire. On a un spécialiste de cette attitude à la tête de la France aujourd’hui…

 

L’illusion du « pouvoir politique » a vécu, et d’une certaine façon, c’est tant mieux que les réalités se dévoilent au grand jour….

 

Cependant (même si, je n’ai pas encore lu en détail les mesures proposées par Merkosy), il y a un espoir… On a commencé à dire non à la GB, ce faux nez des Américains et de la finance internationale, c'est déjà un début... Si ce pays est fâché, c’est donc que nous sommes forcément sur la bonne voie icon_wink.gif ; même s’il est assez évident qu’il y a encore beaucoup d’autres « efforts » à faire.

Tant que nous n’aurons pas les mêmes règles du jeu, il faudra bien se résoudre à créer une partition économique en 3 pôles presque étanches (Europe, Amériques, Asie, … vraiment désolé, pour les Africains qui continueront, sauf réveil, à être des pions pillés de leurs richesses), et on pourra enfin recommencer à travailler et consommer en paix, ainsi que préserver et même étendre nos protections sociales…

 

 

Définitivement, les solutions sont ailleurs… 

 

En attendant que les dirigeants mondiaux comprennent et admettent que :

- l’économie ce n’est pas un casino,

- l’argent n’est pas une marchandise,

- l’argent doit servir à alimenter l’économie réelle,

- la finalité de l’économie, c’est le bien-être du plus grand nombre et pas seulement de quelques privilégiés,

- pour être « amis » et commercer entre pays, il faut appliquer les mêmes règles du jeu, (ce qui pourrait même aller jusqu’à s’interdire d’échanger avec des États non démocratiques)…

Nous pouvons faire des choix avec des solutions nationales en prenant le système à son propre jeu… Des logiques « locales » que je me sens bien seul à défendre et à promouvoir, par rapport à tous ceux qui prônent les solutions magiques citées ci-avant…

Il est assez évident que pour mater cette dictature qui ne dit pas son nom, il faut inverser la dynamique de la terreur. Sans prétendre qu’elle résoudrait tout à elle seule, une simple mesure comme, « on ne paye plus les anonymes, ou on les surtaxe », avec tout ce qu’elle implique et si on l’encadre d’autres mesures détaillées sur ce blog, ferait plus que tout ce que j’ai entendu jusqu’à présent, pour mettre au pas la finance internationale. Cependant, la solution « on ne paye plus les anonymes » est ma préférée, parce que celle de la sur-taxation est une réponse à un coup qui nous laisserait seuls face aux mesures dé rétorsion ; tandis que la première provoquerait un choc mondial susceptible d’entrainer d’autres pays dans cette guerre ouverte aux bandits financiers.

Pour information, selon la Tax Justice Network, rapportée par The Guardian, l’estimation des montants siphonnés par les paradis fiscaux et autres places offshores totaliseraient au moins 21 000 Md$ !!! Même s’il reste à connaître quelle est la part dans ce montant des fonds provenant des États, qui utilisent ces places off-shore pour leurs opérations, il n’en reste pas moins que si on met en face le total des dettes “réelles” extérieures des pays que j’ai pu analyser, soit environ 6 689 Md€, (7 916 Md$ au cours du jour), on comprend tout de suite que tous ces pays pourraient trouver, « tout à coup », un intérêt commun à mettre fin, une fois pour toutes à ce cancer pour les budgets d’États et pour l’économie...

 

Reste que pour réunir tous ceux qui veulent changer le système, avec un pack de solutions communes, cohérentes et réalistes, j’avoue mes limites… Impossible de faire varier d’un pouce tous les faiseurs d’opinions qui croient aux solutions magiques et qui déduisent des problèmes des solutions qui n’en sont pas… Une pratique bien commune de l’extrême droite et de l’extrême gauche ; tandis que ceux du milieu manquent tellement d’imagination, sont tellement pétrifiés par la réalité qu’ils ne nous offrent pas d’autre programme, que celui de promettre d’essayer de faire mieux qu’avant… Désespérant…

Si le PS est élu en 2012, mais il n’y a rien de moins sûr, il faut qu’il prenne toute la mesure que ce sera probablement la dernière chance que nous aurons pour que le pays ne bascule pas dans des aventures extrémistes… Je ne sais pas s’il a assimilé à quel point le désespoir des gens est grand, mais ce que je sais, c’est que ce sentiment est la porte ouverte à toutes les irrationalités et à tous les fascismes. S’il l’a oublié, il ferait bien de relire « Psychologie de masse du fascisme » (Wilhelm Reich - 1933, et ça n’a pas tellement vieilli finalement, si on le relit en actualisant les concepts)…

Toutes les conditions sont malheureusement réunies pour que l’histoire se répète salement…

 

« La logique économique actuelle sépare le producteur du consommateur. Elle a abouti à cette société absurde où les produits sont fabriqués par des esclaves et vendus à des chômeurs » (Bernard Stiegler ou Jean-Michel Quatrepoint ?) ; ce que moi-même j’appelle la logique de la concurrence des misères…

Je ne sais pas pendant combien de temps encore nous aurons à supporter cette situation, ni comment nous en sortirons au final, ni même, si j’en verrai la sortie ; mais je sais que je n’en peux plus de me sentir si impuissant à rendre un statut d’humain aux 300 personnes (dont des femmes et des enfants) qui campent à 50 mètres de chez moi… et qui n’en n’ont rien à faire de ce que je raconte sur ce blog ; en ce jour, où il pleut comme vache qui pisse, et où ma super sonde électronique de température importée d’Allemagne, mais fabriquée je ne sais où, indique 0,1°…


P.-S. : Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le fait que l'opacité et l'anonymat sont des composantes systémiques nodales et nécessaires à la perpétuation de tout ce merdier, un documentaire : "Quand l'Europe sauve ses Banques, qui paye ?" (Arte 26/02/13) ; qui aurait aussi pu s'appeler : "Quand l'Europe sauve ses banques, à qui va l'argent ?" ; question récurrente de ce documentaire qui ne recevra jamais de réponse... et pour cause... 

 

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commentaires

M
<br /> Un peu de lecture sur l'histoire de la dette par David Graeber.<br /> <br /> <br /> Je crois qu'il est temps de "laver les tablettes".<br />
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I
<br /> <br /> Merci, Michel, effectivement c'est proprement passionnant... Difficile de savoir s'il a raison sur la séquence de création, dette, monnaie, troc... Cependant, son point de vue pourrait expliquer<br /> que la Bible parle du crédit et de la façon, dont il reste, ou pas, conforme à ce que Dieu veut, et pas du tout de la monnaie... De même, ça se corrobore également psychologiquement parlant :<br /> l'acquisition du concept de dette arrive très vite dans l'évolution psychique de l'enfant ("je te dois ou on me doit", et pas du tout je vais pouvoir acquérir ou échanger), bien avant qu'il<br /> élabore les outils psychiques pour savoir comment se défaire de cette emprise... D'ailleurs, les parents ne se privent pas d'user (et parfois d'abuser) de ce moyen éducatif, et être de bons<br /> parents, c'est bien "effacer les tablettes", pour que l'enfant puisse prendre son autonomie, et en finisse avec la culpabilité et le sentiment de devoir payer ce qu'il a reçu.<br /> <br /> Vraiment très intéressant à beaucoup de points de vue, une vraie découverte, pour moi, compte tenu de ce que cela implique et explique.<br /> Un des nombreux autres aspects, assez stupéfiants, c'est qu'on peut réfléchir pendant des siècles avec des prémices fausses...<br /> <br /> Eh oui, il est temps "d'effacer les tablettes", mais n'est-ce pas ce que je raconte dans cet article, en proposant même une méthode...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> "Et pourquoi ne fréquenterait-elle pas mon blog"<br /> <br /> <br /> La preuve que c'est une femme de talent puisqu'elle vient s'asseoir dans ton salon......et nous fait partager au<br /> passage des informations fort intéressantes.  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Au fait Inco...question idiote sans doute, mais "Caroline PORTEU" que nous avons l'honneur de croiser ici et  "Marie-Caroline PORTEU" qui officie sur<br /> MEDIAPART sont-elles homonyme ou synonyme ? <br />
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I
<br /> <br /> Oui "marrant" cet article, qui confirme, si besoin était, qu'ils sont vraiment incompétents... Mais, il n'y a aucune raison que ça se passe autrement... c'est ça la pensée unique et la présidence<br /> "normale"...<br /> <br /> Je te laisse à tes supputations pour Marie Caroline, et pourquoi ne fréquenterait-elle pas mon blog ? <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Oups...le lien "Margin Call" mis en ligne par Caroline Porteu n'invite pas à la fête dans un futur proche n'est ce pas. Si ce n'est de l'ENA, d'où émergent les brillants conseillers de Moscovici<br /> et autres ? <br />
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C
<br /> 30/07/2012 : 15 h 29<br /> <br /> Quelque chose vient de me sauter aux yeux : l'invraisemblable identité de sociétés entre Clearstream (chambre de compensation des flux financiers Européens), Deutsche Borse son actionnaire principal qui gère les marchés boursiers<br /> de Francfort et maintenant de Suisse, Eurex, filiale de Deutsche Borse, qui émet les produits<br /> spéculatifs contre les dettes souveraines, et l'ISDA, dont il a fallu attendre les réactions pour savoir comment<br /> serait restructurée la dette grecque .. Ce sont les mêmes acteurs !!!!<br /> <br /> Donc, le schéma est d'une simplicité effroyable : tous les flux de capitaux sont totalement contrôlés par Deutsche Borse et Eurex qui peuvent spéculer comme ils veulent contre les pays ..<br /> <br /> Une fois que la déstabilisation s'opère , les agences de notation rentrent en jeu (identité d'actionnaires également), font monter les taux , les capitaux fuient... et on dégrade encore plus.<br /> Tout en vendant de plus en plus de CDS en couverture d'assurance (émis par les mêmes également) et recensés par l'ISDA.<br /> <br /> La suite vous la connaissez en particulier la privatisation des services publics, surtout énergétiques, par des sociétés comme Noble<br /> energy (actuellement en cours de candidature pour obtenir les concessions des forages au large de la Crête)... ou l'on retrouve encore les mêmes actionnaires qui sont d'ailleurs les mêmes que<br /> ceux des agences de<br /> notation et les mêmes que ceux des banques d'investissement US émettrices de CDS, dans<br /> un enchevêtrement insensé.<br /> <br /> Attac Suisse avait publié un remarquable article en 2009 sur le<br /> fonctionnement de Clearstream et ce que cette société s'autorisait à faire , en particulier sur les "transactions non publiées"...<br /> <br /> Il semble désormais que les Grecs aient décidé de reprendre leur destin en main<br /> <br /> Un groupe de citoyens grecs ont adressé devant la Cour pénale internationale une plainte contre les dirigeants de la zone euro et les créanciers du Fonds monétaire International qu'ils<br /> accusent de génocide social et économique à l'encontre de leur pays. L'action est parrainée par un certain nombre de personnalités grecques, dont le producteur de la télévision populaire et<br /> journaliste de radio George Trangas, ancien parlementaire de la nouvelle démocratie, Dimitrios Konstantaras et les journalistes Panagiotis Tzenos et Antonios Prekas.<br /> <br /> La plainte officielle nomme la directrice du Fonds monétaire International (FMI) Christine Lagarde, la chancelière allemande Angela Merkel, Wolfgang Schauble (ministre fédéral des finances<br /> allemand) et Jose Manuel Barroso, le président de la Commission européenne.<br /> <br /> Selon un rapport publié sur le blog du Grec, Hellas Frappe, de lourdes charges pèsent sur l'élite financière...<br /> <br /> ---------------<br /> <br /> 31/07/2012 : 17 h 26<br /> <br /> Et Paf... visiblement , même nos politiques n'ont pas tout compris sur le fonctionnement actuel de la finance ... Même les décisions fiscales sont désormais soumises à d'autres arbitrates :<br /> La France recadrée par les US sur la Taxe sur les Transactions Financiéres<br />
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I
<br /> <br /> Oui, Caroline, je partage votre indignation, les collusions, la corruption et le détournement du système au profit de quelques-uns ne sont plus à démontrer.<br /> Je ne retrouve plus les références d'une étude qui démontrait (de mémoire reprise sur le blog<br /> de Paul Jorion) que toutes les ficelles du système financier international se réduisaient à 50 groupes qui n'ont même pas besoin de se consulter pour agir de concerte...<br /> <br /> Reste que les États ont une grande responsabilité dans ces agissements... comme je le rappelle dans cet article, et dans d'autres, ils ont eux-mêmes besoin de<br /> l'opacité pour continuer à magouiller en paix. Nous ne sommes donc pas au début du moindre commencement de résolution les problèmes.<br /> <br /> Merci pour vos liens... désespérants...<br /> <br /> P.-S. : j'ai dû réécrire vos commentaires qui étaient illisibles sous IE... Merci d'utiliser un éditeur de texte parce que tout copier/coller provenant de Word ou de page HTML introduit des<br /> balises parasites qui rendent illisibles les textes.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> On pourrait s'étonner qu'un homme, qui a fait la campagne des primaires du PS sur les<br /> thématiques remettant en cause la mondialisation, se retrouve à collaborer avec celle-ci sans avoir aucun levier pour la modifier, sauf en faisant payer un peu plus le contribuable... Mais non,<br /> c'est "normal", les ors de la République ont la capacité d'acheter n'importe quelle conscience et de faire manger leur chapeau à n'importe qui...<br /> Un beau coup d'Hollande/Ayrault qui sont ainsi sûrs de neutraliser un opposant au<br /> "toujours plus de la même chose"... À moins que Montebourg n'ait été un opposant que pour mieux rentrer dans le système, c'est une stratégie également connue et commune... Oui, pitoyable et<br /> déplorable...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais pendant tout ce temps, notre oligarchie qui contrôle parfaitement les médias, intrigue tant qu'elle peut,<br />  notamment via "la voix de son maître" que sont les Attali, Minc et consorts.<br /> <br /> <br /> Ils (elles) ne veulent surtout pas discuter du bien public tout court, ou des grands enjeux en particulier. La seule chose qui les intéresse est la préservation de leurs biens acquis sur<br /> le dos des autres. <br /> <br /> <br /> Alors qu'il y a tant à dire et à faire en matière d'écologie, urgent qui plus est, la harpie de Cécile DUFLOT en est une parfaite illustration, mais ils (elles) sont pléthores.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne sais pas comment il faut procéder pour les déloger, et ils ne se laisseront pas déposséder sans réagir.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Il appartient aux peuples de réinventer la démocratie pour mieux se la réapproprier. Il faut surtout apprendre à résister tout simplement parce que cette même oligarchie ne tend qu'au<br /> seul but de briser cette résistance.<br /> <br /> <br /> Mais bien sûr qu'on ne risque pas de gagner si on n'engage pas de bataille...au risque de la perdre. Le "courage est un sport de combat", disait je ne sais plus qui.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La formule m'avait séduite.<br />
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I
<br /> <br /> Tu sais, je pense qu'un jour ça va finir par se voir qu'ils nous mentent éhontément sur leurs véritables intentions et buts... et on peut même compter sur le fait qu'ils s'emmêleront les pieds<br /> dans le tapis, eux-mêmes...<br /> <br /> Quant au "peuple"... bah, tu connais mon scepticisme sur ses capacités à agir conformément à une pensée juste, plutôt qu'émotionnellement et donc d'être très souvent à côté de la plaque...<br /> <br /> <br /> <br />
V
<br /> Je suis beaucoup plus d'accord avec cet article, mais peut être avais-je fait une lecture un peu trop rapide de l'autre. la base de nombreux problème, comme vous le dites (ou le suggérez) est<br /> bien la grande ouverture des marchés les uns aux autres avec la mondialisation; Si l'hypothèse de départ peut paraître bonne, les entreprise auront plus de débouchées et l'économie peut se<br /> développer beaucoup plus vite, ça aura eu pour conséquence de mettre aussi les états en concurence et même carrément en situation de duping et les fruits de la croissance de l'économie allant de<br /> fait aux propriétaires des entreprises plutôt qu'aux systèmes redistributifs (les salaires, mais pas que!) Tout ceci est fort logique dans ce système, pourquoi une entreprise irait-elle produire<br /> dans un pays qui impose des salaires élevés et des normes de redistributions (retraites, couverture santé, etc.) aussi élevées alors qu'en produisant dans des pays "sous développés" (de ce côté)<br /> elles peuvent distribuer ce pactoles à leurs actionnaires...? In fine ce sont eux qui décident ou leurs représentants, ils ne sont pas enclins au partage.<br /> <br /> <br /> ALors oui, je suis d'acord avec vous (et je le revendique déjà depuis longtemps) il faudra partitionner le monde en plusieurs pôles assez étanches, avec dans chacun des règles communes.<br /> <br /> <br /> Montebourg lors des primaires avait ouvert un coin de rideau sur ce thème avec sa démondialisation... Mais il est où le Arnaud maintenant ?<br /> <br /> <br /> Le mouvement Roosevelt 2012 prône aussi des solutions mais il n'y en a (pour l'instant) que 15 qui sont néanmoins un premier pas vers un reprise en main de l'économie.<br /> <br /> <br /> Je suis aussi d'accord sur un point très important de l'article. On ne paye plus les anomymes. C'est la base de toute reprise en main.<br /> <br /> <br /> C'est implicitement ce que je suggérais en prônant un arrêt de financement des états sur les marchés.<br /> <br /> <br /> Le problème c'est que nous ne pouvons pas le faire seuls. Il faudrait être suivi par une partie au moins des pays européens. Il y a néanmoins de facteurs  psychologiques favorables. L'effet<br /> déclencheur et l'effet boule de neige qui peuvent jouer à plein dans le situation actuelle.<br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br /> Bon si vous êtes d'accord sur presque tout, alors il va falloir créer une secte de "ceux qui ont raison contre tous les autres"... <br /> <br /> Sur la mesure de non-paiement, son application est très simple, d'ailleurs nous avons déjà dans notre arsenal juridique la "retenue à la source" qui permettait jusque dans les années 80 de faire payer 100% d'impôt supplémentaire aux revenus distribués en direction des anonymes et ça fonctionnait<br /> très bien... Sauf que depuis cette loi a été vidée de toute substance...<br /> Non, que l'on soit seul ou à plusieurs, le problème est plutôt "pratique" ; il y a une difficulté d'application qui tient à la séquence et à la rapidité d'action... La France peut très bien<br /> décider seule d'appliquer cette mesure et je pense que cela créerait un tel choc mondial que nous entrainerions dans notre sillage pas mal d'autres pays... Sauf qu'il y a un moment difficile à<br /> passer, parce que ce n'est pas quelque chose qui peut se préparer en secret et se décider par décret, il faut suivre nos procédures démocratiques et juridiques qui sont longues et compliquées (et<br /> ça serait pareil si c'était l'Europe qui le décidait d'une seule voix)... ce qui veut dire que les marchés comprendraient très vite comment ils vont être mangés... donc qu'ils auraient largement<br /> le temps de provoquer un assèchement drastique des liquidités, qui ne sera pas forcément compensé par ce que nous garderions sous séquestre... Bref, c'est là où on constate également que les<br /> démocraties sont très démunies face à des bandits internationaux ; c'est pourquoi je pense que cette mesure ne pourrait en réalité intervenir qu'après de nombreuses autres destinées avant tout à<br /> redresser notre économie et à nous défaire de nos dépendances financières...<br /> <br /> Ha Arnaud, Arnaud... à l'évidence, il est en train de démontrer que ce que je percevais de son opportunisme était fondé (même si en désespoir de cause, j'ai voté pour lui aux primaires)... il est<br /> vraiment pitoyable avec ses contorsions qui ne changeront strictement rien aux problèmes...<br /> <br /> On pourrait s'étonner qu'un homme, qui a fait la campagne des primaires du PS sur les thématiques remettant en cause la mondialisation, se retrouve à collaborer avec celle-ci sans avoir aucun<br /> levier pour la modifier, sauf en faisant payer un peu plus le contribuable... Mais non, c'est "normal", les ors de la République ont la capacité d'acheter n'importe quelle conscience et de faire<br /> manger leur chapeau à n'importe qui...<br /> Un beau coup d'Hollande/Ayrault qui sont ainsi sûrs de neutraliser un opposant au "toujours plus de la même chose"... À moins que Montebourg n'ait été un opposant que pour mieux rentrer dans le<br /> système, c'est une stratégie également connue et commune... Oui, pitoyable et déplorable...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Merci encore pour cet article très dense et très créatif , qui permet de réfléchir autrement , de sortir de la boite . <br /> <br /> <br /> Pour les calculs sur la partie intérêts de la dette , je connais au moins un auteur qui s'est lancé dans cette tâche ardue  : il s'agit de Holbecq .. avec l'arnaque de la dette <br /> <br /> <br /> http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque<br />
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I
<br /> <br /> De rien... <br /> <br /> Oui, je connais les "théories" d'Holbecq et j'ai déjà longuement débattu avec lui sur le blog de Laurent Pinsolle. Nous avons une divergence de fond sur ce qu’est la monnaie et comment on doit<br /> l’utiliser, il pense que c’est un instrument d’intervention, je pense que c’est une résultante… on ne pourra jamais tomber d’accord… Surtout quand par ailleurs, il est capable d'affirmer<br /> triomphalement : "Il n’y a aucun doute que les intérêts payés sont la cause de l’augmentation de la dette..." (ce qui en soit est un constat trivial qui n'apporte rien), alors même<br /> qu'il n'a pas pensé à faire la différence entre les intérêts payés (qui sont une extrapolation puisqu'il n'a pas la réalité des chiffres) et ce que les États auraient dû payer à la Banque<br /> Centrale (à moins qu'il ne s'imagine que les États pourraient emprunter gratuitement à la BC, mais pourquoi pas les autres aussi alors ?) ; ce qui au final revient à faire des démonstrations<br /> qui n'ont pas de sens... sauf pour valider à tout prix des théories qui ne tiennent pas deux minutes à l'épreuve des faits... tel que je le rappelle dans mon article ou que d'autres l'ont<br /> démontré (malheureusement, je ne retrouve pas les liens)...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Je voudrais vous soumettre cette vidéo «L'État et les banques, les dessous d'un hold-up historique» par Myret Zaki et Etienne Chouard  qui voit se rencontrer une journaliste financière<br /> suisse Myret ZAKI et un prof d'éco Etienne CHOUARD. Ces deux personnes reprennent vos éléments augmentés d'exemples très concret dans le décryptage du scénario qui à conduit au<br /> problème "des dettes européennes", de son implication démocratique. http://www.youtube.com/embed/TLjq25_ayWM?rel=0<br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br /> Merci Alain22.<br /> <br /> J'apprécie Étienne et j'ai déjà eu quelques débats avec lui... nous nous sommes trouvés (pendant le débat sur le TCE en 2005) sur un point que je partage fondamentalement avec lui : c'est la<br /> forme du système démocratique qui surdétermine ce qu'elle peut produire ; et c'est pourquoi dans le déroulé des réformes que je propose, la réforme de notre système démocratique est un point<br /> central, et prioritaire.<br /> Cependant, sa vision de la démocratie n'est pas du tout la mienne... Je pense qu'avant de confier au hasard le pouvoir (ce qui n'éviterait absolument pas les manipulations), il y a bien d'autres<br /> solutions pour accompagner les peuples à devenir mature, dont celles que je propose : Les institutions (début)<br /> <br /> Par ailleurs, il y a des erreurs d'analyse historique de base sur la façon dont la dépendance financière s'est créée... Ce sont les accords de la Jamaïque qui ont été signés en 1976, à la suite<br /> de la dénonciation unilatérale des USA en 1971 des accords de Bretton Woods, qui sont le "vrai début de la fin"... tout le reste en découle, pour plus de précision : Exercices appliqués d’analyse systémique sur la mondialisation et à propos de la décroissance…<br /> <br /> Reste que dans les effets décrits, on ne peut qu'être d'accord avec ce qui est dit dans cette conférence... sauf que quand on comprend mieux comment ce système s'est mis en place (et s'est imposé<br /> à tous), on comprend également que toutes les thèses complotistes tombent... Le système ne peut pas produire autre chose que ce qu'il produit depuis 40 ans... dans un crescendo qui ne peut mener<br /> qu'à une grande crise, et où ce ne seront pas les responsables qui paieront... et pour moi, seuls les politiques le sont, pas ceux qui profitent du système...<br /> Pour le briser et sauf à adopter des politiques de fermetures autarciques, je pense qu'il y a beaucoup d'autres solutions, c'est toute l'ambition de ce blog que d'essayer de le démontrer.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Un graphique présentant la durée moyenne de détention d'une action sur les bourses de Londres et NY de 1900 à 2010. On ne peut passer à côté de cet indicateur fondamental de la crise. Ce graphique amène de<br /> l'eau au moulin d'un possible régulateur qui serait une taxation régressive avec la durée de détention au lieu d'une interdiction des paris sur les prix.<br />
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I
<br /> <br /> Absolument Michel. J'ai rajouté Berruyer dans mes "Sites resources", il n'y a pas longtemps, quand je l'ai<br /> découvert... Son blog est très pédagogique (même si, je ne partage pas toutes ses analyses et solutions), je l'envie d'ailleurs, beaucoup moins prise de tête que le mien... Il arrive à dire avec<br /> des images, ce qui nécessite pour moi des développements, parfois fastidieux. Bon avec des limites toutefois, c'est que les systèmes complexes sont difficilement appréhendables, juste avec des<br /> graphiques, et ses présentations sont parfois tendancieuses. Le défaut de ses qualités, quoi, comme tout le monde.<br /> À propos de cette courbe, tu sais, c'est exactement ce que je combats quand je propose d'exonérer les investissements et de rendre coûteux le désinvestissement... de majorer les impositions<br /> envers les anonymes... de renationaliser nos dettes... et cetera...<br /> Cependant, cette courbe est aussi trompeuse, on pourrait penser que c'est parce que les titres s'échangent plus rapidement que la crise s'aggrave, or, à mon avis, c'est parce que la crise <br /> s'aggrave que les titres s'échangent plus rapidement... et le système s'auto-entretient à ce niveau-là... Tu vois, la divergence d'interprétation sur le "cause à effet", ça ne donne pas le même<br /> sens au problème et sur comment il faut le résoudre...<br /> Il y a sur le blog de Jorion une proposition également intéressante (que tu connais puisque je<br /> crois que c'est toi qui m'as donné le lien) qui serait de ne donner les cotations qu'une fois par mois, ça me semble intelligent aussi, bien que je n'arrive pas à mesurer si c'est faisable...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> augmenter les impôts sur les revenus élevés ne provoquerait pas le départ de ces revenus à l'étranger ?<br /> <br /> <br /> Merci et MEILLEUX VOEUX !<br />
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I
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> Une seule mesure ne veut rien dire en elle-même... Il faut voir ce qu'on fait autour pour en minimiser les effets pervers... Il est assez évident qu'augmenter les impôts pousse aux<br /> "délocalisations" fiscales... mais ce n'est pas grave, si on rétablit concomitamment toute la portée d'une loi qui existe déjà, qui s'appelle la "retenue à la source"... tout revenu généré en<br /> France est taxé en France, avant d'être transféré à son propriétaire, simple, non ?<br /> <br /> Meilleurs voeux itou.<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Ce qui me paraît différent de la taxe Tobin, dans cette proposition c'est la substitution massive de cette taxe aux autres taxes existantes...un peu comme l'idée de la TVA substitutive, qui ne<br /> serait d'aucun intérêt en jouant d'un taux marginal ! Ma culture "de gauche" s'arrange très bien depuis 30 ans de l'idée qu'une augmentation de TVA ne soit pas redistributive..... une meilleure<br /> gestion de IR étant là pour ce faire....(de même que l'imposition des allocations familiales ne me choquerait nullement )<br />
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I
<br /> <br /> Mais là, il n'y a pas substitution... c'est une taxe en plus, que notre "chercheur" veut faire varier en fonction du pays, sur tous les échanges financiers... C'est-à-dire que dès qu'une somme<br /> passe de compte à compte sur les marchés, l'État prélève proportionnellement sa dime... Bé c'est simple, celui qui prête augmentera d'autant ce qu'il va demander en rémunération à celui à qui, il<br /> a prêté... et c'est pourquoi, ça n'a rien de substitutif, même si on en profitait par ailleurs pour supprimer le peu d'impôts qu'il y a actuellement sur les revenus de capitaux... ça ne fait pas<br /> porter la "charge" au même endroit, et ça ne peut faire en conséquence qu'amplifier les effets de fuite de capitaux, ou pour le moins de surenchérissement des coûts de financement...<br /> Pas-bon, pour personne, même pas pour l'État qui verrait le loyer de ces dettes augmenter de la taxe en question... On a plus que l'habitude de ces mécanismes, où l'État prend d'une main ce qu'il<br /> reverse de l'autre ; ça participe et ça amplifie les impasses de l'économie fictive, c'est démontrable...<br /> Les "libéraux" disent souvent que trop d'impôts tuent l'impôt, c'est une bêtise ; en réalité on devrait dire n'importe quel impôt au mauvais endroit est susceptible de tuer l'activité sur<br /> laquelle il s'applique... en système ouvert, les seuls endroits où on peut "taper" sont ceux qui ne laissent pas de porte de sortie aux contribuables, fussent-ils basés à l'étranger...<br /> <br /> Si vous avez suivi la logique de la TVA substitutive, vous<br /> avez probablement compris, qu'en économie ouverte, il y a des systèmes qui sont mortifères pour eux-mêmes et d'autres qui obligent le système à réagir en créant plus de valeur... Une taxe sur les<br /> échanges financiers ne crée rien au niveau de la valeur, elle a même un contre effet sur celle-ci.<br /> Sinon, je partage absolument votre avis sur le fait que l'IR doit être le principal outil qui doit rectifier tous les problèmes redistributifs. <br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Que pensez-vous de la proposition simplissime de ce chercheur du CNRS :<br /> <br /> <br /> http://ideessimonthorpe.blogspot.com/2011/12/comment-obtenir-une-taxe-sur-les<br /> <br /> <br /> Je n'ai aucun des pré-requis financiers ou fiscaux pour juger du bien fondé d'une telle proposition, mais je ne doute pas que vous -même ou vos lecteurs pourront y apporter un commentaire<br /> critique et éclairé.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> PS ce commentaire fait suite à une première version que je ne retrouve pas sur votre blog, mais vous pris de bien vouloir excuser ce doublon si tel était le cas.<br />
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I
<br /> <br /> La taxe Tobin a le défaut de sa simplicité et 2 faiblesses rédhibitoires :<br /> - elle rapporterait effectivement beaucoup d'impôts, mais qui les paierait vraiment ? Vous et moi, par le renchérissement des taux sur le loyer de l'argent... Parce que dans absolument tous les<br /> systèmes de perception sur l'activité, c'est toujours le consommateur final ou le contribuable qui paye.<br /> - en système économique ouvert, c'est assez simple d'échapper à l'impôt ; il suffit de délocaliser ses capitaux sur une place financière qui n'appliquera pas la règle et on a plus que le choix<br /> dans le monde.<br /> Aussi, si on tient absolument à ce qu'une telle taxe existe (alors que je ne pense pas du tout qu'elle résoudrait quoi que ce soit, pire je pense qu'elle aggraverait les problèmes), il y a<br /> d'énormes et nombreux préalables, pour qu'elle s'applique sans créer encore plus de distorsions de concurrence et sans donner une prime aux paradis fiscaux opaques... préalables impossibles à<br /> tenir dans l'état des règlementations internationales actuelles...<br /> <br /> Si le but est de freiner et même de faire disparaître la spéculation fictive, il y a d'autres solutions beaucoup plus efficaces, que je rappelle dans mon article.<br /> <br /> Enfin, je ne pense pas que la GB se soit fermée à cause de la possible instauration d'une taxe... C'est plutôt les mesures de mise sous tutelle et de contrôle des comptes qui l'ont fait se<br /> braquer... En aucune manière, elle n'a envie que quelqu'un vienne voir d'où la City tire ses revenus, ni comment elle fait... au risque que quelqu'un découvre qu'elle joue à un "sale double jeu"<br /> avec l'Europe et peut-être même qu'elle est le principal spéculateur contre elle, grâce aux fonds exotiques qu'elle draine en tout anonymat...<br /> <br /> Donc, pour vous répondre simplement, la proposition de ce "chercheur" ne tient pas deux minutes à l'épreuve des réalités.<br /> <br /> P.-S. : votre premier commentaire est là... et je le<br /> laisse parce qu'il n'est pas non plus hors sujet pour cet article.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Merci beaucoup,  je viens de survoler,  je lirai avec attention et, si besoin, je me permettrai de poser des questions.<br /> <br /> <br /> Je vous envoie, à mon tour, pour avoir votre avis, vers cet article :<br /> <br /> <br /> http://postjorion.wordpress.com/2011/11/18/218-le-100-monnaie-pour-tous/<br /> <br /> <br /> Merci et bonne soirée !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br />   Ha, je n'en peux plus de rire, merci pour ce lien et cet excellent moment... On est en plein dans de la pensée magique et une<br /> méconnaissance totale des mécanismes comptables monétaires... Il y a tellement de "conditions" pour que cette "démonstration" fonctionne, que s'en est presque touchant de naïveté et de confiance<br /> dans le monde...<br /> Cependant, juste 3 questions :<br /> - quelle différence (au moment du "miracle"), si la Banque Centrale achetait directement les titres d'État (c'est d'ailleurs, ce que propose la France actuellement pour soulager les finances<br /> publiques ; et ce à quoi s'opposent, seulement en apparence, les Allemands) ?<br /> - vous voyez tous les citoyens avec leurs avoirs en billets chez eux ? C'est tout simplement la guerre civile assurée, une prime aux voleurs et à l'autodéfense...<br /> - QUID de la théorie quantitative de la<br /> monnaie (maintes fois, vérifiée) ? On s'assoit dessus, elle n'existe plus ? L'inflation créée disparait miraculeusement ?...<br /> <br /> Ce Christian GOMEZ est un allumé total... D'ailleurs, je vois que d'autres, que je connais bien, l'ont rejoint... Un vrai nid de déments... à fuir... D'autant plus, qu'ils sont hermétiques à tout<br /> argument rationnel... une vraie secte d'illuminés... Pourtant, j'ai essayé : la<br /> preuve...<br /> <br /> Vous savez, s'il y a un endroit, où mon blog se démarque, c'est qu'a priori vous n'y trouverez pas de "solutions magiques" ; mais des propositions applicables qui changent réellement les choses,<br /> là où elles ont besoin de l'être, au lieu de les aggraver par des tripatouillages macro-économiques, comme beaucoup de pays l'ont tenté en se plantant gravement ; si vous voulez comprendre en<br /> partie pourquoi, la macro ne fonctionne pas, il y a cet<br /> article...<br /> <br /> Posez toutes les questions que vous voulez, c'est comme ça, qu'on fait avancer les choses, et qu'on peut élaborer ensemble de la "vraie" pensée...<br /> <br /> De rien et bonnes lectures. <br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Merci pour la réponse, je vais tenter de lire votre blog, que je viens de connaitre.<br /> <br /> <br /> Je suis d'accord que le blog que je citais (Jéru) est très embrouillé.<br /> <br /> <br /> Une question, svp : à propos de l'euro surévalué ou sous-évalué, qui et dans quelles circonstances décide de la valeur d'une monnaie ?<br /> <br /> <br /> Merci d'avance, et bonne fête !<br />
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I
<br /> <br /> Pour répondre succinctement à votre question complexe... En principe, depuis les accords de la Jamaïque, c'est la "loi de l'offre et de la demande" (à travers le FOREX) qui fait varier la valeur des monnaies, comme pour tout produit mis sur le "marché libre" des échanges internationaux... c'est bien d'ailleurs, un des problèmes fondamentaux<br /> des déséquilibres de nos économies actuelles....<br /> <br /> Parce qu'au final, on s'aperçoit, comme je le rappelle dans l'article, que personne ne suit les mêmes règles du jeu, notamment :<br /> - les USA qui inondent le marché de leurs devises, parce que le dollar tient lieu de monnaie d'échange internationale et de réserve des banques centrales ; ce qui introduit une distorsion énorme<br /> entre sa valeur intrinsèque (celle qui serait la résultante de sa production économique réelle, son solde de balance des paiements, et les garanties de ce pays) et sa valeur d'échange sur le<br /> marché, qui est artificiellement soutenue par la demande (et pour entretenir cette demande, les USA sont prêts à tout),<br /> - la Chine (et d'autres) qui fixe elle-même sa parité d'échange avec les autres monnaies et qui peut le faire pour deux raisons :<br /> <br /> <br /> - parce que tout le monde lui doit de l'argent à travers ses excédents commerciaux,<br /> <br /> - parce que tout en étant membre du FMI, le reste du monde accepte que ce pays ne respecte pas les accords de la Jamaïque et qu'il soustrait, ainsi sa monnaie à la spéculation mondiale...<br /> incroyable, mais vrai...<br /> <br /> <br /> <br /> En lisant les liens que je vous indique, vous comprendrez mieux, mais pour avoir une vision plus globale, il y a cet<br /> article...<br /> <br /> Bonne lecture et bonnes fêtes itou à vous.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Un site (encore en chantier) qui tente d'expliquer le dessous des cartes  et de proposer des solutions (avec des concepts originaux )<br /> <br /> <br /> http://www.jeru.fr/index.htm<br /> <br /> <br /> Que pensez-vous du premier chapitre : Comprendre la folie financière  ?<br /> <br /> <br /> (un peu difficile à suivre, mais a l'air de savoir de quoi il parle)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br /> Hou lala, c'est bien fouillis tout ça, presque illisible... difficile de s'y retrouver et de comprendre les finalités... et j'ai du mal avec ceux qui affirment des choses sans nuance, sans<br /> démontrer que c'est vrai, et surtout, avec une vision très manichéenne et "complotiste" des problèmes...<br /> <br /> Bé non, à mon avis il ne sait pas de quoi il parle, il aligne des slogans sans en démontrer aucun. Juste un exemple, "l'euro est suréavalué de 30% par rapport au $" ; non, pas du tout,<br /> c'est le dollar qui est surévalué par rapport à toutes les autres monnaies... Une nuance de taille... Par contre, le yuan, lui, est sous-évalué...<br /> <br /> Pour décrypter l'économie, mon blog ne vous suffit pas ? <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> oui, oui, injonction paradoxale grossière, en effet!<br /> <br /> <br /> hem hem, en fait j'ai bien vu la citation dès que tu me l'as indiquée, c'est là que je t'ai dit que j'espérais que ça allait me rapporter beaucoup de copains, je croyais qu'il y avait quelque<br /> chose d'autre.<br />
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I
<br /> <br /> Bon, je vois ce que c'est, t'es dans une phase "mauvaise foi", pas grave... <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Léger malentendu: j'avais bien lu ton article, c'est bien pour ça que je soulignais la question de l'opacité, ainsi que ton développement le confirme.<br /> <br /> <br /> Je vais essayer autre chose: il ne faut surtout pas faire un article pour les nuls expliquant le pourquoi du comment il serait possible et efficace de ne plus honorer les dettes des anonymes<br /> selon le principe, pris au second degré, qu'il ne faut pas parler aux c..., parce que ça pourrait les instruire!-)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Joyeux Noël.<br /> <br /> <br /> PS: pas compris le bout du pavé.<br />
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I
<br /> <br /> Tu essayes l'injonction paradoxale ??? Pas terrible... Mais ça a peut-être marché, je vais voir, si j'ai le courage ou<br /> pas... mais en tous les cas, pas tout de suite, faut que je débranche un peu là...<br /> <br /> Bonnes fêtes à toi et à ta famille.<br /> <br /> P.-S. : regarde à la fin du pavé "Mes citations méditatives", à droite...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Lu l'article sur l'évasion fiscale. Pas de doute, le voyou qui sommeille en moi dit qu'il y a des coups de latte qui se perdent.<br /> <br /> <br /> Je prépare mes bagages et Richtung Österreich avec ma nouvelle Golf d'occasion bourrée d'électronique. Un vrai plaisir de conduire ce petit bijoux à bas prix.<br /> <br /> <br /> Bonnes fêtes aussi, malgré les nuages de 2012 en perspective d'où il ne tombera pas que de la neige.<br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br /> Des coups de latte ? Tu veux dire des piques et des cordes qui se perdent, oui... <br /> <br /> Profite bien de tout, va falloir être solide en 2012 et pas seulement à cause de la météo comme tu le rappelles...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Les paradis fiscaux c'est tutti quanti, comment brouiller les cartes de la tracabilité des responsabilités.<br /> <br /> <br /> Le droit appliqué par les juges en France fait ca bien souvent. J'ai pu apprécier leur art de l'esquive.<br /> <br /> <br /> Je retourne à mes lectures en partant pour un peu de ski en Autriche. Coupé d'internet car logé dans une ferme d'un bled paumé du côté de Kitzbühel.<br /> <br /> <br /> Un peu de sport et de paysages alpins, en contact avec des paysans du Tyrol.<br /> <br /> <br /> Le bled a une distillerie et un musée du Schnaps. Ca doit être un haut lieu de culture.<br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br /> Tiens, il y a cet article sur l'évasion fiscale...<br /> <br /> Mais débranche plutôt... ne penser à rien et profiter de la nature, c'est bien aussi.<br /> <br /> Bonnes vacances et bonnes fêtes.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Je me rends, c'est dommage, je suis à peu près certain que ton idée mériterait d'être développée et mise en perspective parce qu'elle s'attaque à l'opacité qui est devenue trop forte.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> P.S, non, je n'avais pas vu la citation, j'espère que ça va me ramener beaucoup de copains!<br /> <br /> <br /> note que mes articles sont en copyheart, donc tu peux utiliser ce que tu veux comme bon te semble.<br />
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I
<br /> <br /> Ha, oui, je vois que tu n'as pas bien suivi ce que je raconte dans l'article... Ce n'est pas une question de degré d'opacité qui serait devenue trop forte (elle l'a toujours été, elle s'est juste<br /> complexifiée dans ses procédures) ; c'est bien plus grave que ça : tout le système est fondé dessus ; l'opacité et l'anonymat sont des conditions sine qua non et premières à la perpétuation du<br /> système... Si on prend des mesures contre cette opacité, en se servant des outils juridiques (qu'en plus, on a déjà), plus aucun chantage n'est possible et on "désarme" le système... ou pour le<br /> moins, on saura qui sont nos "ennemis", et ça change tout.<br /> <br /> Tu sais, c'est un peu comme ces phénomènes de foule ou d'émeute, où chacun étant un anonyme pour l'autre, beaucoup d'individus se permettent des agissements de pillard, de violence et autres<br /> exactions que jamais ils ne se permettraient individuellement, s'ils savaient que les autres les reconnaitront... C'est vrai pour les humains, mais c'est vrai également pour nos banques<br /> européennes qui utilisent leurs filiales extraterritoriales, pour faire des "raids" anonymes sur les marchés européens ; comme les Chinois et autres "amis" US......<br /> <br /> C'est un constat qui n'est pas nouveau et ça vient de loin. Dans les années 80, je me rappelle de Bérégovoy venant fustiger à la télé ceux qui attaquaient le Franc, alors que c'était les<br /> institutionnels français (Banques, CDC, Coface, et autres, tous dépendants à l'époque de son Ministère des Finances) qui étaient les principaux acteurs de la manoeuvre... Bérégovoy ne savait même<br /> pas que les logiques de marché de ses propres institutions amplifiaient les phénomènes spéculatifs, auxquels il avait à faire face... parce que "les spéculateurs", c'est une masse d'anonymes et<br /> il ne pouvait pas imaginer une seconde qu'il luttait contre des gens qui étaient à ses ordres.<br /> <br /> J'ai toujours connu ça, quand j'étais dans le métier et ça n'a fait que s'amplifier.<br /> <br /> De plus, un exemple simple... Quand, on te te vend une OPCVM simple quelconque, on te dit qu'elle est composée<br /> principalement de X % de telle entreprise ou groupe d'entreprises de tel secteur, de Y % de telle autre entreprise ou groupe d'entreprises de tel autre secteur, et cetera ; mais en même temps, tu<br /> abandonnes ton pouvoir de gestion à celui (banque ou autre organisme de gestion financière) qui t'a vendu l'OPCVM ; et tu ne sais rien de la cuisine interne que ce même établissement est<br /> susceptible de faire sur cette OPCVM, pour qu'elle rapporte toujours plus de sous... la démultiplier, la fractionner, en revendre un bout, en rajouter un autre, la mettre sur le marché des CDS,<br /> la joindre à un autre panier d'OPCVM, et cetera... et même faire monter fictivement sa valeur, par des rachats triangulaires...<br /> De sorte que l'acheteur n'a aucune maitrise sur la façon, dont "on" dispose de son achat, pas plus que n'en a, en bout de chaîne, l'entreprise qui a reçu les fonds pour savoir à qui elle<br /> appartient réellement et qui est en train de jouer sur la valeur de sa dette...<br /> <br /> Et c'est pareil pour les dettes publiques et tous les mécanismes de marché qui passent par des titrisations.... Aussi, si on lève l'anonymat avec ce que je propose, tu mets fin d'un coup à toutes<br /> les "permissions" qui autorisaient les opérateurs à séparer les dettes de ceux qui les possèdent ; tu anéantis d'un coup toutes les ventes pyramidales... et tu les empêches, par contrecoup, de créer (sous peine de ne plus être payés ou surtaxés) tous les<br /> circuits de "dématérialisation", auxquels plus personne ne comprend rien, même pas, parfois, ceux qui les ont créés...<br /> <br /> Elle est pas belle et simple la vie ? <br /> <br /> P.-S. suite : regarde au bout du pavé en question...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Tu vois qu'Alti aussi il demande en creux une version pour les nuls de ton billet.<br />
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I
<br /> <br /> Toi, quand t'as une idée dans la tête, t'es bien capable de tout ce que tu fustiges, par ailleurs <br /> <br /> Explique-moi ce que tu ne comprends pas, ça sera plus simple et les autres en profiteront aussi...<br /> <br /> P.-S. hors-sujet : t'as vu que je me suis autorisé à reproduire une de tes pensées, dans mes "Citations méditatives..." ?<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Bon, je vais lire ca par étapes, car c'est copieux et que malgré mes notions de compta, je ne suis pas un expert. Chi va piano, va sano.<br />
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I
<br /> <br /> Chi va piano, va sano, va lontano...<br /> <br /> Alors, bonne lente, saine et longue lecture. <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> D'accord sur la réciprocité, mais concernant le protectionnisme, comment on fait quand la part de valeur produite en France est à peu près aussi peu claire que l'information de l'origine des<br /> dettes.<br /> <br /> <br /> Un composant X, faisant partie d'un produit Y, est acheté à la Sté Bidule SA qui, elle, l'a acheté à la société Scheiße AG ayant elle même acheté une partie du composant zébulon Z à la société<br /> Trucmuche et Camelote SARL qui s'est en partie fournie chez Bidule SA...<br /> <br /> <br />  <br />
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I
<br /> <br /> C'est vrai... Je l'évoque dans ma phrase de conclusion d'ailleurs, même un produit vendu par une société européenne ne garantit nullement que la majorité de ses composants, et assemblages,<br /> proviennent de l'Europe... Les Allemands sont d'ailleurs devenus les champions de ce genre "d'entourloupe", car "l'excellence de son industrie" provient en grande partie d'une énorme<br /> sous-traitance, notamment dans les pays de l'Est.<br />  <br /> En fait, si tu te penches sur les mesures<br /> économiques et fiscales que je propose, tu verras que plutôt que de mettre des barrières douanières, un grand nombre de mesures constituent des armes absolues, pour rendre plus chères les<br /> importations, par rapport aux productions locales... et visent également à ce que les capitaux et les investissements se rapatrient chez nous, parce qu'ils trouveront un énorme bénéfice à<br /> cela.<br /> <br /> Bien évidemment, calmer les marchés spéculatifs (ceux qui ne visent qu'à faire grimper les prix, par les échanges en chaîne) reste cependant un important problème. Sur le blog de Jorion, il y a une proposition qui a retenu toute mon attention : la cessation de la<br /> cotation en continu pour tous les marchés... En fait, les offres et les demandes seraient enregistrées en continu, mais leur dénouement ne se produirait qu'une fois par mois, sans que les autres<br /> ne puissent connaître ce qui s'est passé sur le marché entretemps. Ça me semble une excellente piste, même si pour l'instant, je ne vois pas comment on pourrait l'appliquer sans un consensus<br /> mondial... et comme tu le sais, ce qui m'intéresse moi, c'est ce qu'on peut appliquer, ici maintenant et tout de suite, sans attendre que le reste du monde soit d'accord.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> C'est pas que je ne comprends pas, mais si tu veux communiquer sur un truc aussi simple, il faut amener le sujet, détailler l'environnement juridique, détailler les conséquences etc... ton idée<br /> me semble si bonne qu'on a du mal à y croire. Tel quel, personne ne reprendra ton idée, moi compris, alors que si tu en fais un article pour les nuls, ça deviendra un objet utilisable.<br />
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I
<br /> <br /> Est-ce que ça doit vraiment constituer un article à part ? J'espère que c'est quand même assez clair que nous inversons face aux prêteurs la stratégie de la terreur ; et que notamment les banques<br /> françaises (et européennes) qui jouent contre nous actuellement en se servant de leurs bases extraterritoriales, seraient mises en situation de faire "amende honorable", si elles ne veulent pas<br /> que les États récupèrent leurs billes et les réduisent à des petites banques provinciales.<br /> D'ailleurs, les Allemands se posent sérieusement la question de nationaliser la Commerzbank (on y viendra forcément aussi,<br /> pour les nôtres) et ça me semble un préalable essentiel, pour que ma mesure fonctionne.<br /> <br /> Parce que, bien évidemment, cette mesure toute seule n'aurait pour conséquence que de faire fuir la seule partie des capitaux réellement étrangers, ailleurs... aussi, n'oublie pas que chacune de<br /> mes propositions n'a de sens que dans le corpus global des autres propositions que tu connais.<br /> <br /> Sauf si toute l'Europe l'adoptait ensemble, il est assez évident, qu'on ne peut pas mettre en place cette mesure qu'après avoir bétonné tout le reste, comme je le rappelle également à Alti, dans<br /> le commentaire suivant.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> « on ne paye plus les anonymes, ou on les surtaxe »<br /> <br /> <br /> ça mériterait d'être développé, non?<br />
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I
<br /> <br /> Bé, ça l'est, non ? Au chapitre : "- Il faut faire défaut sur la dette, ne remboursons pas, ou opérons unilatéralement une décote…"<br /> <br /> Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?<br /> <br /> <br /> <br />
I
<br /> OK ! Très bien...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Première partie : C'est la démonstration que l'argent-à-terme n'est rien d'autre qu'une marchandise (comme des bouteille de Pétrus sur pieds-de-vigne, de la laine sur mouton, un pétrolier faisant<br /> le plein à Dubaï, etc.)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Deuxième partie (la mise en pièce des "idées reçues") Très bien aussi : On ne peut guère faire mieux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les solutions : Peut-être ! Mais ça ne relocalise pas l'outil industriel des "laborieux-nationaux".<br /> <br /> <br /> Tu connais ma solution, je ne vais pas t'en remettre une couche (que tu n'aimes pas) : De toute façon, elle s'imposera au fil du temps, seulement quand les esprits seront mûris par les<br /> nécessités.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bref, bravo l'Ami !<br />
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I
<br /> <br /> Ravi de te plaire...<br /> <br /> C'est dingue comme les solutions magiques ont la cote... on en est abreuvé... dans la cacophonie actuelle, où des "spécialistes" surgissent de partout, difficile de faire entendre ma voix...<br /> <br /> Je me demande si ça ne procède pas d'un phénomène bien connu en psy, où "le problème, c'est les autres"... C'est pourquoi nos super spécialistes cherchent des solutions ailleurs, et à dire aux<br /> autres ce qu'il faudrait faire, sans se rendre compte qu'on peut déjà tout changer "ici et maintenant ", sans attendre les autres... Fatigant... <br /> <br /> On en reparle bientôt de "ta solution"...<br /> <br /> Bonne fin de journée.<br /> <br /> <br /> <br />